Alain Bashung

Deux titres de Bashung, sur L'Imprundence (2002)
Des amateurs ?


Pas encore eu l'occasion d'écouter Bleu Pétrole

Faites Monter
Jamais d'autre que Toi

Burlybunch a écrit:

Deux titres de Bashung, sur L'Imprundence (2002)
Des amateurs ?

Oui, moi Burlybunch!

Bashung reste un de mes artistes français préférés, bien que je ne l'aie plus suivi depuis les années 2000 (honte à moi)

Mes albums fétiches sont Chatterton et Fantaisie Militaire sans oublier le très bon Osez Joséphine ...


Quelques liens indispensables par ici!

J'passe pour une caravane
la nuit je mens
Fantaisie militaire
Volutes

...Mais Bashung c'est aussi et autant les paroles...

Citation :

Vos luttes partent en fumée
Vos luttes font des nuées
Des nuées de scrupules
Vos luttes partent en fumée
Vers des flûtes enchantées
Et de cruelles espérances...

-Volutes-

Citation :

On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J’ai fait l'amour j'ai fait le mort...

-La nuit je mens-

Il y a en tellement...d'ici à ce que je vous fasse un fil rien que pour lui il n'y a pas loin ...

aériale a écrit:

Burlybunch a écrit:

Deux titres de Bashung, sur L'Imprundence (2002)
Des amateurs ?

Oui, moi Burlybunch!

Bashung reste un de mes artistes français préférés, bien que je ne l'aie plus suivi depuis les années 2000 (honte à moi)

Tu ne connais donc pas L'Imprudence?! C'est à rattraper!

Il est à écouter ici (même si ce type d'écoute ne profite pas à l'adhésion)



Beaucoup le considèrent comme son "chef d'oeuvre"
(ce que je ne pourrais, ne connaissant que cet opus, affirmer)
Je peux juste dire qu'il s'agit d'une musique exigeante: le ton est de prime abord austère, et l'ambiance sombre, voire lugubre.
Un album qui demande de s'y consacrer entièrement pour pouvoir l'apprécier un tant soit peu.
Rarement je pense un album francophone n'a été servi pas des textes et des arrangements aussi beaux et riches.

Je jetterai une oreille sur les titres que tu nous conseille

Burlybunch a écrit:

Je peux juste dire qu'il s'agit d'une musique exigeante: le ton est de prime abord austère, et l'ambiance sombre, voire lugubre.
Un album qui demande de s'y consacrer entièrement pour pouvoir l'apprécier un tant soit peu.
Rarement je pense un album francophone n'a été servi pas des textes et des arrangements aussi beaux et riches.

Je jetterai une oreille sur les titres que tu nous conseille

J'ai écouté ton lien Bulybunch et pour l'instant j'avoue que cela parait assez sombre...Mais 'il fait partie de ces compositeurs dont les albums sont à découvrir peu à peu, en prenant son temps, et qui deviennent vite obsédants.

Une atmposphère que j'aime bien en tout cas, un peu grave, un peu rock, toujours très travaillée. Très classe quand-même

J'irai traîner à la Fnac et sans doute me laisser tenter ...Tu m'as redonner l'idée et surtout l'ienvie de me replonger dans du Bashung! (depuis ce matin Chatterton tourne en boucle sur mon lecteur )
Merci

Citation :

Mes albums fétiches sont Chatterton et Fantaisie Militaire sans oublier le très bon Osez Joséphine ...

Pareil pour moi (mais je mettrai "Fantaisie militaire" avant "Chatterton").
Mais je n'ai commencé à accrocher à Bashung qu'avec ces albums-là. J'aimais moins le Bashung des années 80, période "Gaby". Le style était tout de même très différent, plus urbain, plus réaliste aussi, genre "ville de nuit avec enseignes au néon". J'aime moins.
Aujourd'hui, son style est plus allusif, sa musique plus atmosphérique, ses climats plus abstraits.

Jamais écouté "L'imprudence", un disque considéré en effet plus difficile (j'aime beaucoup la photo noir et blanc de la pochette) mais il paraît qu'avec le nouveau, Bashung est revenu à quelque chose de plus simple, de plus accessible, proche de "Osez Joséphine".
J'ai oublié le titre de ce nouvel album

Bashung ? Je le préférais à ses débuts ou dans Osez Joéphine.
De l'originalité, un brin de folie...
Ajourd'hui, la voix est toujours là, les orchestrations belles. Les paroles
un peu abstraites ou meme vides de sens. Alors, j'écoute comme les chanteurs américains dont je ne comprends pas les paroles. J'écoute !

"Elégance, gravité, humour. Trois mots pour qualifier Alain Bashung. Mais il faudrait aussi ajouter: vertige métaphysique, électron libre du rock, audace singulière mêlée de doute"

Né à Paris en 1947, ses inspirations sont Brel, Brassens, Buddy Holly, Gene Vincent et Elvis Presley.

Citation :

Alain Bashung est l'image même du rock intello, sulfureux et cérébral. Un cocktail raffiné d'inspiration torturée et de musiques sophistiquées.

Je trouve que ces qualificatifs lui vont bien: audacieux, toujours dans une mouvance qui lui permet de se réinventer, d'explorer de nouvelles techniques.
...
Sa carrière débutée en 62 doit attendre les années 79 pour décoller.
Puis vient Gaby en 1980 et Vertiges de l'Amour l'année suivante.
Sa rencontre avec Gainsbourg lui fait prendre un nouveau virage: des textes poétiques et un peu sombres, où l'artiste joue avec les mots et cotoie l'absurde..

Une figure à part dans le monde du rock français. Un artiste désinvolte mais exigeant dans ses choix musicaux qui sait s'entourer de noms influents tels que Dionysos, Gaetan Roussel (Louise Attaque) et qui n'hésite pas à changer de cap ...

Déconcertant parfois mais incontournable!

A la demande d'Aériale j'ai fusionné les posts sur Bashung. (appelez moi Maîtresse! )

Eh bien...encore une fois...je ne vous suivrai pas...Il m'énerve Bashung...Depuis toujours...
Je préfère Etienne Daho (oui, je sais, ça n'a rien à voir mais je peux le dire tout de même...)

Merci Queenie pour la fusion des posts

K a écrit:

mais il paraît qu'avec le nouveau, Bashung est revenu à quelque chose de plus simple, de plus accessible, proche de "Osez Joséphine".
J'ai oublié le titre de ce nouvel album

Bleu Pétrole, c'est le nom de l'album! produit par Gaetan Roussel (de Louise Attaque) j'ai lu ça...

Citation :

Pour l’écriture, Bashung a fait appel à Gaëtan Roussel (encore) et Gérard Manset. L’enregistrement de cet opus a donné l’occasion à l’interprète de La nuit je mens de s’entourer de jeunes talents tels Armand Méliès, Joseph d’Anvers ou Gérard Manset, de qui il a repris le titre Il voyage en solitaire. Des collaborations qui démontrent une envie de renouveau et une certaine reconnaissance de la nouvelle scène française…

Sinon je suis comme toi K, je préfère nettement la période des années 90!
Quant aux textes ils ne sont pas toujours compréhensibles, tu as raison Bix mais j'adore ces jeux de mots qui tournent souvent à l'absurde..

Coline pas contente :

Citation :

Il m'énerve Bashung...Depuis toujours...
Je préfère Etienne Daho (oui, je sais, ça n'a rien à voir mais je peux le dire tout de même...)

Oui, tu peux le dire mais disons que, même si j'aimais bien Daho il fut un temps, c'est l'exact opposé niveau univers et même rythme...Le second est nettement plus pop (et beaucoup plus sage)

Pas toujours très facile à comprendre, d'accord (ce n'est pas du Souchon), mais de là à parler de textes vide de sens, je ne le crois pas. Il ne s'agit tout de même pas pour Bashung et ses paroliers d'aligner des mots au hasard. Ce n'est pas non plus de l'écriture automatique.
Bien sûr, il y en a quelques-unes qui sont plus opaques que d'autres ("Un âne plane", euh... j'avoue que là... ) mais la plupart de celles que j'ai entendues restent compréhensibles tout de même.

Sinon, dans le genre, il y a aussi Hubert-Félix Thiéfaine par exemple (tiens, je lui consacrerais bien un fil...) Un petit exemple tiré de son magnifique album (sois-dit en passant) "Défloration 13" :

Les ptérodactyles virent en vrilles
au-dessus des bananas-shows
et les beurdigailles font des trilles
avec les gominas-yoyos
les tapons ricannent dans les bois
et klaxonnent bambi l'orphelin
tandis qu'un stégobule flamboie
dans l'air transparent du matin.


et je vous laisse méditer sur le titre d'une autre chanson de l'album : Parano-safari en ego-trip-transit ou comment plumer son ange gardien.

Et puis le choix des mots chez Bashung vient aussi de la musicalité de leur assemblage :
En Ecosse des gosses écossent
des chimères en chair et en os
d'accortes soubrettes les escortent

Evidemment, on aime ou non le procédé. Moi, j'

Ma préférée jusqu'à ce jour : Madame rêve.
Paroles, musique (ahhh les violons), la voix grave de Bashung, une merveille

La nuit je mens suit de très près mon number one.

Sa première chanson que j'ai aimé : Vertiges de l'amour !

K a écrit:

Et puis le choix des mots chez Bashung vient aussi de la musicalité de leur assemblage :
En Ecosse des gosses écossent
des chimères en chair et en os
d'accortes soubrettes les escortent

Evidemment, on aime ou non le procédé. Moi, j'

moi aussi...j'adore l'écouter jongler avec ses mots qu'ils ratrappent sur le bout de la langue et les fait tournoyer dans tous leurs sens, même si quelquefois on ne sait pas toujours où il veut nous mener. (d'accord avec toi pour l'âne qui plane K , assez obscure même si je l'aime bien aussi )

Une spéciale pour Sentinelle, que j'adore (pour le rythme aussi bien que les paroles) et qui parle de son pays...

A Ostende

À Ostende j'aime Gibraltar
Ses rochers qui s'ingénient
À me faire du plat
À Ostende
Je tire au stand
Je gagne des otaries
La mer se retire
Cache ses rouleaux
À l'ombre des digues
Elle et moi on s'ennuie
Nos souvenirs
Font des îles flottantes
À Ostende
J'ai la hantise de l'écharpe
Qui s'effiloche à ton cou
À Ostende j'aime Epinal
Ses ondées lacrymales
À l'arrivée du ferry
Un soupçon de fadeur
Un rien de tragédie
Et je pleure
Mon collyre
Ma colère
Flottez hippocampes
Droits comme des i
Laissez vous porter
Par l'extrême obligeance
Faites fi
De la géographie
Des petits ensembles
Des grands amphis
À Ostende
J'aime Gibraltar
À Ostende
J'appréhende
Les forces en présence
Je paye en yens
Des offrandes carabinées
À des païennes indifférentes
À mes palabres
À Ostende
Tout me navre
À Oslo j'aime Agadir
Son brouhaha
À Java j'aime La Villette
À l'Alma je soupire
En Ukraine j'aime le fado
À Ostende
Flottez hippocampes
Droits comme des i
Laissez vous porter
Par l'extrême obligeance
Faites fi
De la géographie
Des petits ensembles
Des grands amphis
À Ostende j'aime Gibraltar
Ses rochers qui s'ingénient
À me faire du plat
La mer se retire
Cache ses rouleaux
À l'ombre des digues
Elle et moi on s'ennuie
Nos souvenirs
Font des îles flottantes
À Ostende
J'ai la hantise de l'écharpe
Qui s'effiloche à ton cou

sentinelle a écrit:

La nuit je mens suit de très près mon number one.

Superbe! oui (je l'ai mise plus haut)...mais il y en a tellement...J'adore Volutes dans un autre style ...et pas du tout Gaby par contre (trop entendu...et je ne l'aime pas trop en rocker)

Ici pour Coline qui me dit ne pas toujours comprendre ce qu'il dit (parce qu'il avale ses mots )
Volutes
-Paroles et chanson-

Vos luttes partent en fumée
Vos luttes font des nuées
Des nuées de scrupules
Vos luttes partent en fumée
Vers des flûtes enchantées
Et de cruelles espérances
Me lancent
Des dagues et des lances
En toute innocence
J’cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J’cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée
Sous les yeux embués
D’étranges libellules
Pour une grimace et un rictus
De plus
J’fais des heures sup’
Je m’en donne de la peine
Je cogite je m’agite
Je rejoue la scène
J’cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J’cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Et mon corps de se vouer
A des lunes surdouées
Aux courbes souveraines
Pleines pleines
Vos luttes partent en fumée
Sous des soleils qui s’ignorent
Dor- dormez
Mes réponses allongées
Mes que dire
Mes que faire
Mais comment ça tient en l’air
Ces deux hémisphères
Par quel mystère
J’cloue des clous sur des nuages
Un marteau au fond du garage
J’cloue des clous sur des nuages
Sans échafaudage
Vos luttes partent en fumée ...

aériale a écrit:

Ici pour Coline qui me dit ne pas toujours comprendre ce qu'il dit (parce qu'il avale ses mots )
Volutes

Ah!...Merci Aériale!...C'est mieux avec les paroles sous les yeux...