Alain Bashung

Margaux a écrit:

On l'entendra plus. On le verra plus. Il est plus là et oui je suis triste Bulle.

Désolée pour ma sensiblerie.

Il n'y a pas de quoi Margaux. Certains artistes font partie de notre quotidien. Ce soir, tu as un hommage sur France 2 en deuxième partie de soirée, si cela te tente.

Bonjour Eve Lyne,

Je te remercie pour l'information car je ne savais pas. Hier j'ai zappé et je n'y ai rien vu. J'étais écoeurée car on aurait au moins pu décaler un téléfilm pour en glisser un dans lequel Bashung interprétait à merveille le rôle d'un père inceste. Est ce que l'un d'entre vous s'en souvient ? Je ne me souviens plus du titre.

Ce soir je regarderais le programme sur la 2 c'est cela ?

Mais êtes vous tristes vous aussi ou est ce moi qui a trop de mal à gérer ce genre d'émotion et ne pas savoir prendre de recul ?

Je vous embrasse,

Margaux

Eve Lyne a écrit:

Margaux a écrit:

On l'entendra plus. On le verra plus. Il est plus là et oui je suis triste Bulle.

Désolée pour ma sensiblerie.

Il n'y a pas de quoi Margaux. Certains artistes font partie de notre quotidien. Ce soir, tu as un hommage sur France 2 en deuxième partie de soirée, si cela te tente.

Je connais très mal les chansons de Bashung mais je comprends ton émotion, on peut facilement la transposer pour un artiste que l'on apprécie. ça n'est absolument pas ridicule en tout cas...

Au revoir monsieur Bashung. Je vois qu'on t'écoute ici depuis toujours...
Osez Joséphine, clic

Citation :

à l'arrière des berlines
on devine
des monarques et leurs figurines
juste une paire de demi-dieux
livrés à eux
ils font des petits
ils font des envieux

à l'arrière des dauphines
je suis le roi des scélérats
à qui sourit la vie

marcher sur l'eau
éviter les péages
jamais souffrir
juste faire hennir
les chevaux du plaisir

osez, osez Joséphine
osez, osez Joséphine
plus rien ne s'oppose à la nuit
rien ne justifie

usez vos souliers
usez l'usurier
soyez ma muse
et que ne durent que les moments doux
durent que les moments doux
et que ne durent que les moments doux

osez, osez Joséphine
osez, osez Joséphine
plus rien ne s'oppose à la nuit
rien ne justifie

Vertige... clic
Paroles: Boris Bergman. Musique: Alain Bashung
1981 Editions Allo Music & P.E.M Charles Talar.

J'ai crevé l'oreiller
J'ai du rêver trop fort
Ça m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors
J'aurais pas du ouvrir
A la rouquine carmélite
La mère sup' m'a vu venir
Dieu avait mis un kilt
Y a du avoir des fuites
Vertige de l'amour.

Mes circuits sont niqués
D'puis y a un truc qui fait masse
L'courant peut plus passer
Non mais t'as vu c'qui passe
J'veux l'feuilleton à la place
Vertige de l'amour.

Tu t'chopes des suées à Saïgon
J'm'écris des cartes postales du front
Si ça continue j'vais m'découper
Suivant les pointillés yeah !

Vertige de l'amour
Désir fou que rien ne chasse
L'cœur transi reste sourd
Aux cris du marchand d'glaces
Non mais t'as vu c'qui s'passe
J'veux l'feuilleton à la place
Vertige de l'amour.

Mon légionnaire attend qu'on l'chunte
Et la tranchée vient d'êtr' repeinte écoutez
Si ça continue j'vais m'découper
Suivant les pointillés yeah !

Vertige de l'amour
J'ai rêver trop fort
Ça m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clap' dehors
J'ai crevé l'oreiller
J'ai du rêver trop fort.

Ça m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clap' dehors
J'ai crevé l'oreiller
J'ai du rêver trop fort.

ne l'appelez pas "monsieur", ça vieillit...

et pour la route, texte de manset chanté par bashung :


C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
Et tous ce petits êtres qui courent

Car chacun vaque à son destin
Petits ou grands
Comme durant des siècles égyptiens
Péniblement

A porter mille fois son point sur le i
Sous la chaleur et sous le vent
Dans le soleil ou dans la nuit
Voyez-vous ces êtres vivants?
Voyez-vous ces êtres vivants?
Voyez-vous ces êtres vivants?

Quelqu'un a inventé ce jeu
Terrible, cruel, captivant
Les maisons, les lacs, les continents
Comme un lego avec du vent

La faiblesse des tout-puissants
Comme un lego avec du sang
La force décuplée des perdants
Comme un lego avec des dents
Comme un lego avec des mains
Comme un lego

Voyez-vous tous ces humains?
Danser ensemble à se donner la main
S'embrasser dans le noir à cheveux blonds
A ne pas voir demain comme ils seront

Car si la terre est ronde
Et qu'ils s'y agrippent
Au delà c'est le vide
Assis devant le restant d'une portion de frites
Noir sidéral et quelques plats d'amibes

Les capitales sont toutes les mêmes devenues
Aux facettes d'un même miroir
Vêtues d'acier, vêtues de noir
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire

Les capitales sont toutes les mêmes devenues
Aux facettes d'un même miroir
Vêtues d'acier, vêtues de noir
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire

Pourquoi ne me réponds-tu jamais?
Sous ce manguier de plus de dix mille pages
A te balancer dans cette cage

A voir le monde de si haut
Comme un damier, comme un lego
Comme un imputrescible lego
Comme un insecte mais sur le dos

C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
On regarde, on regarde, on regarde dedans

On voit de toutes petites choses qui luisent
Ce sont des gens dans des chemises
Comme durant ces siècles de la longue nuit
Dans le silence ou dans le bruit
Dans le silence ou dans le bruit
Dans le silence ou dans le bruit

Une série d' interviews de Bashung sera rediffusée sur France Culture la semaine prochaine.
Horaires à vérifier...

Pour Margaux, je me sens aussi triste que toi puisqu'il est l'un des trois artistes que j'emmène partout avec moi...Impossible de l'oublier.

... Et tout de suite sur France Culture, La ballade de Calamity Jane avec des lettres de Calamity Jane à sa fille, lues par Bashung et Rodolphe Burger -Ex Catonoma- et Chloé Fons, compagne d' Alain Bashung...

bix229 a écrit:

... Et tout de suite sur France Culture, La ballade de Calamity Jane avec des lettres de Calamity Jane à sa fille, lues par Bashung et Rodolphe Burger -Ex Catonoma- et Chloé Fons, compagne d' Alain Bashung...

Déjà lu le texte mais jamais entendu...Ca doit être génial ça!!!

Pour etre complet, j' ai ouvert un fil sur la pauvre Calamity Jane dont les lettres sont très émouvantes... et ont été publiées par Points/Seuil...

Bonjour,

Quels sont les deux autres artistes que tu emmènest partout avec toi ?

Nathria a écrit:

Pour Margaux, je me sens aussi triste que toi puisqu'il est l'un des trois artistes que j'emmène partout avec moi...Impossible de l'oublier.

C'est ton point de vue et je le respecte mais n'impose pas aux gens de ne pas honorer un individu en l'appelant Monsieur . Je ne suis pas d'accord avec toi. Monsieur ne vieillit pas un individu mais force le respect.

Alain Bashung était et reste un Grand Monsieur.

Amicalement

toma a écrit:

ne l'appelez pas "monsieur", ça vieillit...

et pour la route, texte de manset chanté par bashung :


C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
Et tous ce petits êtres qui courent

Car chacun vaque à son destin
Petits ou grands
Comme durant des siècles égyptiens
Péniblement

A porter mille fois son point sur le i
Sous la chaleur et sous le vent
Dans le soleil ou dans la nuit
Voyez-vous ces êtres vivants?
Voyez-vous ces êtres vivants?
Voyez-vous ces êtres vivants?

Quelqu'un a inventé ce jeu
Terrible, cruel, captivant
Les maisons, les lacs, les continents
Comme un lego avec du vent

La faiblesse des tout-puissants
Comme un lego avec du sang
La force décuplée des perdants
Comme un lego avec des dents
Comme un lego avec des mains
Comme un lego

Voyez-vous tous ces humains?
Danser ensemble à se donner la main
S'embrasser dans le noir à cheveux blonds
A ne pas voir demain comme ils seront

Car si la terre est ronde
Et qu'ils s'y agrippent
Au delà c'est le vide
Assis devant le restant d'une portion de frites
Noir sidéral et quelques plats d'amibes

Les capitales sont toutes les mêmes devenues
Aux facettes d'un même miroir
Vêtues d'acier, vêtues de noir
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire

Les capitales sont toutes les mêmes devenues
Aux facettes d'un même miroir
Vêtues d'acier, vêtues de noir
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire

Pourquoi ne me réponds-tu jamais?
Sous ce manguier de plus de dix mille pages
A te balancer dans cette cage

A voir le monde de si haut
Comme un damier, comme un lego
Comme un imputrescible lego
Comme un insecte mais sur le dos

C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
On regarde, on regarde, on regarde dedans

On voit de toutes petites choses qui luisent
Ce sont des gens dans des chemises
Comme durant ces siècles de la longue nuit
Dans le silence ou dans le bruit
Dans le silence ou dans le bruit
Dans le silence ou dans le bruit

Margaux a écrit:

Quels sont les deux autres artistes que tu emmènes partout avec toi ?

Et bien, j'ai toujours à portée d'oreilles, les textes de Gainsbourg er d' Arno. Je ne les écoute pas systématiquement mais ils ne me lassent jamais.

Nathria a écrit:

Margaux a écrit:

Quels sont les deux autres artistes que tu emmènes partout avec toi ?

Et bien, j'ai toujours à portée d'oreilles, les textes de Gainsbourg er d' Arno. Je ne les écoute pas systématiquement mais ils ne me lassent jamais.

Faut que tu vois le film J'ai toujours rêvé d'être un gangster (clic) = Scène touchante et drôle entre Arno et Bashung (et plein d'autres trucs)