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| Ôé Kenzaburô | |
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Auteur | Message |
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bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Mar 24 Nov 2009 - 20:34 | |
| UNE AFFAIRE PERSONNELLE
Bird est le surnom que qu' on a donné au personnage central de cette histoire alors qu' il était étudiant. Un pauvre oiseau, en vérité... A 27 ans, mal dans sa peau et mal marié, Bird n' a trouvé sa place nulle part. Dés le début, on sait que sa femme vient d' accoucher d' un enfant anormal. Cette nouvelle le plonge dans le désespoir et la solitude absolue, partagé qu' il est entre le désir que cet enfant meure et celui d' en assumer la responsabilité. La rencontre d' une jeune femme qu' il avait connue à l' université lui procure à l' improviste ce dont il avait été privé jusque là, l' équilibre, la sérénité, la confiance et l' amour. J' ai beaucoup aimé Humiko, ce personnage féminin. Et sa relation avec Bird donne au livre des accents de force, de beauté, d' émotion carément dostoievskiens.
Tel que Kenzaburo Oé nous le présente, Bird est un etre flottant, immature, reveur, pitoyable, mais en aucun cas méprisable. La question est clairement posée au lecteur... Confrontés au problème d' avoir un enfant enfant anormal et peut etre pire, que ferions nous ?
Compte tenu de ce qu' est Bird et ce que lui a apporté Humiko, on a beaucoup de mal à croire que sa décision de garder l'enfant lui permettra désormais de trouver une vie réglée et satisfaisante. La femme qu' il a épousée, (on ne sait pourquoi) ne semble pas lui convenir et on ne voit pas non plus comment ils pourraient surmonter la répulsion physique qu' elle ressent pour l' amour physique. Il est vrai que le romancier nous présent uniquement le point de vue et les réactions de Bird...
Peut etre que cette fin convenue devient elle plus crédible si l' on sait que Oé a été lui meme confronté au problème de l' enfant anormal qu' il a pris la décision de le garder.
Enfin il y a le problème de la traduction. Expie a dit que cette traduction de l' anglais (??) n' est pas intégrale... | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Mer 16 Mar 2011 - 18:59 | |
| Gibier d'élevage
Où finit la bêtise, où commence la haine de l’autre ? Est-ce l’ignorance, ou bien le mal ancré au fond des personnes qui conduisent à ces faits là ? L’auteur donne la parole à deux frères dont « Crapaud » et un de leurs amis « Bec de lièvre » qui dans la campagne japonaise, au milieu de la forêt, dans un pays en guerre, voient pour la première fois de leur vie, un Noir, ennemi de surcroit parce qu’américain…..
« Les ennemis qu’elle tête peuvent-ils bien avoir ? » « C’est un Noir, un Noir ! Pas un ennemi ! » A la limite, c’est encore pire …..
« C’est une bête, rien qu’une bête, dit mon père avec gravité. Il pue comme un bœuf »
Voilà à fond toute l’essence de cette petite mais très dense nouvelle. Comment éduquons-nous nos enfants, comment les plaçons nous devant l’autre qui n’est pas comme nous ? Comment l’ignorance des parents conduit irrémédiablement à l’ignorance des enfants dans une société fermée à toute autre culture à l’époque où se situe l’histoire ? Même si ces enfants apprendrons à apprivoiser ce pauvre homme de couleur, ramené au rang de bête, même s’ils tous surpris, se rendent compte qu’il est bâti come eux, et même mieux (avec à ce sujet un passage croustillant que je ne dévoilerai pas !!), le mal est fait.
Cette histoire se passe il y a longtemps, et pourtant, et pourtant……de nos jours, elle serait encore bien actuelle.
Ce livre est court, et comme souvent en littérature japonaise, ce n’est pas forcément le plus accessible. On ne lit pas cela comme on lit un roman de plage. L’écriture est belle, prenante. Je n’avais pas forcément prévu de lire cet auteur ; il était mis en valeur à la médiathèque, et je me suis dit :pourquoi pas ? Sans regret.
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Mer 16 Mar 2011 - 22:58 | |
| - mimi54 a écrit:
- Gibier d'élevageCe livre est court, et comme souvent en littérature japonaise, ce n’est pas forcément le plus accessible. On ne lit pas cela comme on lit un roman de plage. L’écriture est belle, prenante.
Je n’avais pas forcément prévu de lire cet auteur ; il était mis en valeur à la médiathèque, et je me suis dit :pourquoi pas ? Sans regret.
Ah, c'était la version à 2 euros chez folio, je suppose... C'est tiré du recueil Dites-nous comment survivre à notre folie. Dans la catégorie "pas accessible", Le jour où Il daignera Lui-même essuyer mes larmes, dans le même recueil, l'emporte aisément, je crois... Je réessaierai un jour, mais la dernière fois, il m'a collé un sacré uppercut. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Dim 1 Mai 2011 - 11:10 | |
| Documentaire de 7'30 sur Hikari Oé, le fils de Kenzaburô :
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| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Lun 2 Mai 2011 - 1:29 | |
| J'aime bien cette vidéo.. et l'attention d'un père qui a remarqué que seul le chant d'un oiseau pouvait donner des signes d'éveil chez l'enfant. Le fils d'Oe est devenu musicien, il y a quelquefois des choses qui consolent! | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Lun 27 Fév 2012 - 21:13 | |
| Une existence tranquille
Mon premier roman de Kenzaburo Oé, et ce fut un très beau moment. La trame est d'abord déroutante, avec un quotidien doux-amer rempli de tout et de rien, mais très vite le lecteur ressent une proximité avec les protagonistes...et les réflexions prennent une ampleur souvent poignante. C'est le regard porté sur le handicap, dans le sens d'une ouverture et d'un enrichissement. Mâ, en protégeant et soutenant son frère, accepte aussi sa propre fragilité et révèle des qualités humaines aussi discrètes que bouleversantes. Le récit emprunte des détours inattendus mais passionnants (les développement autour du "Stalker" de Tarkovski), jusqu'à un final à rebondissements, qui représente malgré tout une étape vers une forme de sérénité.
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| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Lun 27 Fév 2012 - 22:53 | |
| Une existence tranquille est le livre de l'auteur qui m'a le moins convaincu parmi tous ceux que j'ai lu. J'ai en revanche terriblement envie de conseiller Une affaire personnelle. Là aussi il est question de rapport à l'handicap, mais d'une façon sans doute plus dure. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Sam 27 Avr 2013 - 11:42 | |
| Dites-nous comment survivre à notre folie (1966) L’interpellation désespérée de Kenzaburô Ôé est à la fois inclusive et exclusive : parce qu’on ne sait pas qui à qui s’adresse ce titre « Dites-nous comment survivre à notre folie », et parce qu’on ne sait pas qui est désigné par cette deuxième personne du pluriel, tout doute semble permis jusqu’à ce que l’on comprenne que, derrière cette interpellation, se cache un étrange paradoxe qui demanderait à cette « folie » de devenir guérisseuse. Mais ce n’est pas tout, car la richesse des thèmes évoqués par l’écrivain excède souvent ses intentions et donne à ses récits un mouvement de progression graduelle dont on ne peut jamais deviner par avance l’achèvement. « Dites-nous comment survivre à notre folie » est le titre d’une des nouvelles qui compose ce recueil composé de trois autres textes. Il est le plus dense, et peut-être celui dans lequel Kenzaburô Ôé s’est le plus investi personnellement. Narré par un homme obèse –qui ne le sera plus par la suite mais qui continuera à garder ce qualificatif- souffrant de relations paternelles et maternelles morbides, si inauthentiques qu’elles virent souvent au grotesque théâtral, l’introduction de la nouvelle se construit progressivement pour faire éclater enfin son sujet primordial : celui de l’enfant handicapé. Kenzaburô Ôé, lui-même père d’un enfant handicapé, semble profiter de la marge de liberté laissée par l’écriture pour décrire des relations si intenses –dans les bons comme dans les mauvais sentiments- qu’elles virent au pathologique. Le mot n’est pas mal choisi : dans l’œuvre de l’écrivain, le corps et la vie spirituelle sont étroitement enchevêtrés. Il n’existe pas un sentiment, pas une angoisse, pas un désir qui ne finisse par se matérialiser à travers les proportions d’un personnage, d’un détail particulier de sa physionomie ou de ses maladies. La fusion du père et du fils est ici décrite de cette manière ; la relation est si intense qu’elle excède le stade des liens abstraits et devient parasitisme voire cannibalisme « Dans un ouvrage sur les poissons, il était tombé sur un article consacré au célatius ; le mâle de ce poisson, qui vit en eau profonde près des côtes du Danemark, est minuscule et reste constamment collé comme une verrue au ventre de la femelle, laquelle est énorme. Et l’obèse s’était pris à rêver que lui-même était un célatius femelle croissant dans les profondeurs marines avec son fils enchâssé dans son corps, comme le petit célatius mâle ; et cette rêverie était si douce qu’il lui était douloureux d’en être arraché. » Cet enfant handicapé est également évoqué dans une autre nouvelle du recueil : « Agwîî le monstre des nuages ». Cette fois, le lien ne sera pas matérialisé puisque l’enfant est mort. Variation autour du thème : comment la relation pourra-t-elle prendre forme malgré tout ? Peut-elle évoluer malgré l’absence d’un de ses membres ? Et si oui, au prix de quelles tortures, de quelle culpabilité de la part du membre restant ? L’enfance est décidemment un monde à part, qu’elle soit constitutive ou qu’elle continue à enseigner l’homme adulte sur lui-même, par le biais des derniers éléments de sa génération. Ainsi, « Gibier d’élevage » s’inspire de l’enfance de l’auteur, qu’il a passée reclus dans un village cerclé par d’immenses forêts. Dans ce lieu de vie quasi-autarcique, où réclusion et promiscuité catalysent les énergies les plus inquiétantes des habitants, un soldat noir américain, rescapé d’un accident d’avion, se lève parmi les débris de la machine. Terreur, fascination et curiosité acharnée se mêlent dans les réactions des habitants face à cet homme avec lequel ils ne peuvent pas communiquer. Parce qu’il ne parle pas, parce qu’il se contente d’être sans vouloir affirmer sa force face aux japonais, parce qu’il leur est physiquement étranger, il perd son statut d’homme et devient à peine davantage qu’un animal évolué. On peut le torturer, personne ne peut comprendre ses mots ; on peut le tuer, sa mort ne causera de tort à personne. Jouet humain tombé du ciel, puissant de corps mais relié à la vie par une existence sans substance, d’une faiblesse animale, il est l’élément perturbateur du village. Il vient le sortir de sa léthargie ancestrale, au prix de doutes et de tensions qui n’avaient jamais pu prendre forme jusqu’alors. Les relations entre les villageois se matérialisent en se concentrant sur ce seul homme, étranger à tous les autres. Dans la dernière nouvelle de ce recueil, au titre aussi énigmatique de « Le jour où Il daignera Lui-même essuyer mes larmes », les conséquences historiques de la Seconde Guerre mondiale –et notamment les bombardements de Nagasaki et d’Hiroshima- prendront forme sur la seule personne du narrateur à travers son développement d’un cancer du foie. A la manière d’un Fritz Zorn, Kenzaburô Ôé projette dans ce cancer tous les sentiments dévastateurs qui ont été les siens au cours de son existence. Plus seulement considéré comme une excroissance morbide, le cancer devient personnage significatif à part entière, aussi bien intégré au corps du narrateur que son enfant handicapé dans la nouvelle qui donne son nom au recueil. Le cancer semble lui donner enfin la possibilité de s’exprimer avec une rage et une passion qui virent au tragique, si grandiloquents qu’on n’oserait jamais penser que se glisse là la moindre once d’exagération. La défaite du Japon face à l’Occident lors de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements nucléaires, l’enfance isolée à la campagne, la complexité des relations familiales, la maladie, la déchéance du corps… la seule évocation de ces thèmes suffit à donner une idée de la densité des propos de Kenzaburô Ôé. Densité qui ne devient jamais lourdeur, car l’écrivain les traite principalement par le biais de leurs manifestations corporelles. Le corps permet d’exprimer la complexité des processus psychologiques et devient également support d’écriture. En usant de ses difformités monstrueuses et grotesques, de l’absurdité de sa composition et de son rythme propre –incontrôlable, anarchique mais aussi fabuleusement foisonnant-, Kenzaburô Ôé permet aux émotions et aux sentiments de s’exprimer avec intensité et pertinence. « Il en était fermement convaincu : son foie, appelé à se muer bientôt définitivement en une sorte de bloc de pierre, fonctionnait comme un véritable haut-parleur au-dedans de lui et, tout en répercutant à plein volume les notes les plus hautes, expulsait de la musique émanée de ses viscères les dissonances produites par des causes essentiellement organiques. »
On retrouve cette musique inquiétante tout au long de la lecture des quatre nouvelles qui composent ce recueil. Musique grave et austère, mais qui se perd parfois dans des digressions fantastiques et d’autant plus monstrueuses qu’on ne connaît jamais par avance le stade ultime de leur développement… On parle souvent du sentiment de honte dans la société japonaise. Voici comment Ôé l'exprime :« Mère ! Cela remonte à la fin de mes années de lycée. C’est du jour où vous m’avez surpris en train d’essayer de me suicider que vous avez en somme pourri en moi la force morale de sauter comme un être neuf dans un monde tout neuf. […] C’était exactement comme si je m’étais fait prendre en train de me masturber ; comme si vous m’aviez dit : « Regarde un peu là ce singe qui se masturbe comme tu fais » et fourré sous le nez un singe en chair et en os en train de faire ça, un magot nain et répugnant, pelé, déformé par l’âge, dont seul le membre estropié, blessé au cours de batailles pour la suprématie aurait sans conteste conservé vigueur charnelle et conscience… Il vous était bien facile alors, puisque j’étais à votre merci, de m’accabler de honte, n’est-ce pas ? »« Maman ! Maman ! Venez m’aider, je vous en prie ! Si je deviens aveugle et si je perds la raison comme mon père, que va-t-il advenir de mon fils ? Oh ! je vous en supplie, dites-moi comment survivre tous à notre folie ! » * peintures de Ferdinand Holder | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Sam 27 Avr 2013 - 11:59 | |
| - colimasson a écrit:
- Dans la dernière nouvelle de ce recueil, au titre aussi énigmatique de « Le jour où Il daignera Lui-même essuyer mes larmes », les conséquences historiques de la Seconde Guerre mondiale –et notamment les bombardements de Nagasaki et d’Hiroshima- prendront forme sur la seule personne du narrateur à travers son développement d’un cancer du foie. A la manière d’un Fritz Zorn, Kenzaburô Ôé projette dans ce cancer tous les sentiments dévastateurs qui ont été les siens au cours de son existence. Plus seulement considéré comme une excroissance morbide, le cancer devient personnage significatif à part entière, aussi bien intégré au corps du narrateur que son enfant handicapé dans la nouvelle qui donne son nom au recueil. Le cancer semble lui donner enfin la possibilité de s’exprimer avec une rage et une passion qui virent au tragique, si grandiloquents qu’on n’oserait jamais penser que se glisse là la moindre once d’exagération.
La défaite du Japon face à l’Occident lors de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements nucléaires, l’enfance isolée à la campagne, la complexité des relations familiales, la maladie, la déchéance du corps… la seule évocation de ces thèmes suffit à donner une idée de la densité des propos de Kenzaburô Ôé. Densité qui ne devient jamais lourdeur, car l’écrivain les traite principalement par le biais de leurs manifestations corporelles. Le corps permet d’exprimer la complexité des processus psychologiques et devient également support d’écriture. En usant de ses difformités monstrueuses et grotesques, de l’absurdité de sa composition et de son rythme propre –incontrôlable, anarchique mais aussi fabuleusement foisonnant-, Kenzaburô Ôé permet aux émotions et aux sentiments de s’exprimer avec intensité et pertinence. J'ai calé dans la dernière nouvelle, il me faudra une autre tentative. Je l'avais trouvée quasiment illisible... mais j'ai cru lire quelque part que je ne suis pas le seul dans ce cas (il semble que, en Japonais, ça ne soit pas plus simple...). On n'est pas dans des thèmes légers, ça c'est sûr. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Dim 28 Avr 2013 - 21:50 | |
| Illisible dans le fond ou dans la forme ? Ça ne m'a pas particulièrement marqué...
Dans le fond, je l'ai trouvée très prenante et originale. Peut-être aussi parce que ça me rappelait Mars de Fritz Zorn, que j'avais par ailleurs beaucoup aimé. Dans la forme, j'ai trouvé la nouvelle Agwii, par exemple, beaucoup plus hermétique.
Réessaie de la lire ! | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Dim 28 Avr 2013 - 22:37 | |
| - colimasson a écrit:
- Illisible dans le fond ou dans la forme ? Ça ne m'a pas particulièrement marqué...
Dans le fond, je l'ai trouvée très prenante et originale. Peut-être aussi parce que ça me rappelait Mars de Fritz Zorn, que j'avais par ailleurs beaucoup aimé. Dans la forme, j'ai trouvé la nouvelle Agwii, par exemple, beaucoup plus hermétique.
Réessaie de la lire ! Je confonds peut-être, il faut que je relise ce recueil, oui ! | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Mar 30 Avr 2013 - 21:40 | |
| - eXPie a écrit:
- colimasson a écrit:
- Illisible dans le fond ou dans la forme ? Ça ne m'a pas particulièrement marqué...
Dans le fond, je l'ai trouvée très prenante et originale. Peut-être aussi parce que ça me rappelait Mars de Fritz Zorn, que j'avais par ailleurs beaucoup aimé. Dans la forme, j'ai trouvé la nouvelle Agwii, par exemple, beaucoup plus hermétique.
Réessaie de la lire ! Je confonds peut-être, il faut que je relise ce recueil, oui ! Les deux se ressemblent beaucoup en effet... Au plaisir de recueillir tes impressions de seconde lecture ! | |
| | | Scarabée Envolée postale
Messages : 231 Inscription le : 14/05/2008 Age : 40
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Lun 6 Mai 2013 - 22:52 | |
| Je garde de mes lecture de Ôé des souvenirs assez vagues mais c'est un auteur qui m'a assez marqué. Surtout dans Une histoire personnelle. J'ai par contre vraiment détesté Le jeu du siècle que j'ai trouvé loooooong et ennuyeux.
Quelqu'un a-t-il lu Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants ? Est-il bon ? | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Mar 7 Mai 2013 - 9:14 | |
| Une histoire personnelle est très marquant.
Je n'ai pas lu le livre dont tu parles, mais je te conseillerais fortement Le faste des morts, trois nouvelles d'une très grande densité. | |
| | | Scarabée Envolée postale
Messages : 231 Inscription le : 14/05/2008 Age : 40
| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô Mar 7 Mai 2013 - 10:41 | |
| Oui je l'ai lu il y a quelques années, je me rappelle avoir aimé, mais j'ai pratiquement tout oublié... Une existence tranquille par contre, je m'en rappelle plus nettement, et c'est vrai que c'est un roman poignant et dur. Un bon moment en tout cas ! | |
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| Sujet: Re: Ôé Kenzaburô | |
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| | | | Ôé Kenzaburô | |
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