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| | Nagai Kafû | |
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Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Nagai Kafû Jeu 29 Mai 2008 - 22:59 | |
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Nagai Kafû Jeu 29 Mai 2008 - 23:36 | |
| Ah oui, concernant Interminablement la Pluie, à chaque fois je vois que la moitié du livre est consacré à un essai sur Kafû, du coup je lis autre chose. Un essai de 80 pages alors que toue ce que j'aurais lu dans ma vie de cet auteur, ça aurait été les 96 premières pages, ça me semble un peu moyen. Je vais peut-être commencer par un autre...
Ah, le plaisir de se plonger dans un bain ultra-chaud le matin avant de prendre son petit-déj (bol de riz, soupe miso, petits légumes... mais le nato, je vous le laisse !)... il est intact, je crois - j'espère ! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Nagai Kafû Ven 30 Mai 2008 - 9:02 | |
| Je n'ai lu de lui que Chronique d'une saison de pluie, et j'avais beaucoup aimé, pas eu autant le coup de foudre que pour mon premier Kawabata, Ôé ou Nagakami mais un auteur que j'avais l'intention de découvrir de beaucoup plus près. Alors ce fil est une incitation à accèlerer les choses. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Nagai Kafû Ven 30 Mai 2008 - 21:09 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Nagai Kafû Ven 30 Mai 2008 - 21:18 | |
| Une histoire singulière à l’est du fleuve - Citation :
- Résumé
Nagaï Kafû (1879-1959), écrivain à bien des égards inclassable, tient une place à part dans le cœur des lecteurs japonais. Comme Ihara Saikaku avait été celui d'Ôsaka, il fut le chantre de Tôkyô, et cette histoire singulière en porte l'admirable témoignage. Usant d'une langue volontiers archaïsante et recherchée, celui que son public appelle simplement Kafû se plaît à composer des romans sur le modèle de la « littérature de divertissement » de l'époque Edo. Mais à son talent d'observateur aigu et ironique, il joint une réelle profondeur de sentiment, une humanité profonde et pudique, une compassion réelle envers les êtres, une absolue sincérité enfin, et cela confère une étrange résonance à ce qui se donne des allures de dandysme. Son bonheur d'écrivain, il le trouve à détecter, scruter et relater la réalité sociale de sa ville, aussi bien dans les métamorphoses de son espace ou dans le tracé de ses réseaux, que dans les insondables vicissitudes de la vie de ses habitants. Promeneur, rêveur, noctambule, il s'abandonne aux lieux, aux atmosphères, aux rencontres, et son écriture elle-même, tout en notations imperceptibles, finit par devenir feutrée, ombreuse, évanescente, et par nous faire circuler dans une sorte de vide étrange et obsédant... - Citation :
- De la Présentation par Alain Nahoum
Comme la plupart de ses romans, Bokutô kitan (Une histoire singulière à l'est du fleuve) s’appuie sur l’expérience personnelle de l’auteur. [...] Ce texte marque encore une grande évolution : il s’agit désormais d’un récit romanesque. L’auteur reprend et développe l’effet qui consiste à créer une atmosphère presque irréelle par l’utilisation des bruits, des odeurs, de la chaleur, de la pénombre. Les poèmes insérés dans le texte du roman viennent renforcer cet effet. Des traits plus acerbes apparaissent également, mais ils ne sont que suggérés : Kafû prend soin de ne verser ni dans le mélodrame, ni dans une sorte de représentation naturaliste. Moment de lecture tout à fait différent avec ce livre que celui de hier. Je me retrouve ici avec un livre aussi bien annoté – mais contrairement à mon expérience avec Interminablement La Pluie, ici les notes ne me distraient pas du texte, au contraire, ils ouvrent des portes et des voix dans le texte. Comme avec un miroir ils donnent plus de reflet aux mots de Kafû. Et les notes me donnent même envie de m’engager au-delà. Donc aussi quelques recherches concernant différentes estampes d’artistes nommés dans le livre. Hiroshige – Les Iris de Horikiri (page 83)Comme je l’ai déjà dit, Kafû était mon premier auteur japonais et donc il y a sûrement maintes choses qui m’ont échappé lors de mes premières lectures. Sans me souvenir de son espièglerie, je l’éprouve dans ce roman d’être à la hauteur de cet ‘art’. Il mène son lecteur dans une danse où il évite de le laisser savoir si c’est lui qui mène ou celui qui est en train de lire. Il raconte une histoire d’un auteur qui est en train d’écrire un livre.. et en fin de compte, cet auteur a tellement de similitudes avec Kafû qu’on ne peut venir au résultat que c’est Kafû qui écrit sur Kafû – d’autant plus que l’auteur du livre a publié des romans avec les titres des livres de Kafû, il cite deux meilleurs amis de l’auteur qui ne sont autres que des personnes chères à Kafû.. donc.. c’est lui, c’est autobiographique ? Je vous donne la réponse avec un extrait de la Présentation de Alain Nahoum : - Citation :
- Bakutô kitan (Une histoire singulière à l’est du fleuve) constitue sans aucun doute l’ouvrage le plus élaboré, le plus achevé de Kafû (°)…
(°) on pourra imaginer son importance dans la littérature japonaise contemporaine à partir du simple fait suivant : un ouvrage critique japonais sur Bokutô kitan ne recense pas moins de 114 études, articles ou recueils de notes consacrés exclusivement à ce roman, et publiés entre 1937 et 1976. Encore en 1992 : séries d’articles, émissions de radio, le film Bakutô kitan de Shindo Kaneto, etc. En tout cas pour moi un moment de lecture plus que bon
Dernière édition par kenavo le Ven 30 Mai 2008 - 23:10, édité 1 fois | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Nagai Kafû Ven 30 Mai 2008 - 21:47 | |
| Extrait de Une histoire singulière à l'est du fleuve
Lorsque des femmes qui vivent en marge de la société ont en face d’elles des homes qui n’ont pas la conscience tranquille et fuient cette société, cela n’éveille en elles ni crainte ni répulsion, mais au contraire, toujours, le sentiment d’être intimement, affectivement liées à eux : voilà qui ne nécessite certes pas une explication en profondeur fondée sur une pléthore d’exemples. Ainsi, la jeune geisha de la rivière Kamo sauva un rebelle poursuivi pas les envoyés du Shôgun, la servante d’un relais désolé n’hésita pas à donner de l’argent, pour son voyage, à un joueur qui voulait franchir clandestinement la frontière. La Tosca procura de la nourriture à un gentilhomme pauvre qui était en fuite, Michitose (°) offrit son amour à un hors-la-loi et n’éprouva aucun remords.
(°) Michitose : héroïne d’une pièce de kabuki écrite par Kawatake Mokuami, Kumo ni magô Ueno no hatsuhana (Les premièrs cerisiers en fleur d’Ueno dansent dans le ciel). La première représentation eut lieu en 1881. Michitose est une prostituée. Son amant, Kataoka Naojirô, issu d’une famille de guerriers, est devenu un vagabond.
Mon seul souci, en l’occurrence, était d’éviter de rencontrer des écrivains ou des journalistes dans le voisinage, ou sur la ligne Tôbu. Que d’autres personnes me croisent, en quelque lieu que ce soit, ou qu’elles me suivent, m’étaient tout à fait indifférent. Les gens sérieux m’ont tourné le dos depuis mon adolescence. Même les enfants de mes proches ne viennent plus chez moi : aussi, en fin de compte, je n’ai plus aujourd’hui de scrupules. Le seul être que je dois craindre est l’homme de lettres. Il y a une dizaines d’années, au moment où les cafés commencèrent à se multiplier rapidement, dans la rue principale de Ginza, j’y consommai de l’alcool, et tous les journaux me dénoncèrent en bloc. En l’an quatre de l’ère Shôwa (°), au mois d’avril, la revue Bungei shunjû (°°) m’attaqua en tant qu’homme « indigne d’exister dans ce monde.
(°) An quatre de l’ère Shôwa : 1929 (°°) Bungei shunjû (Les Annales littéraires) : revue fondée en 1923 par l’écrivain Kikuchi Kan. Paraît encore actuellement (mon livre date de 1992)
A en juger par les termes employés dans ce texte, qui me décrivaient en substance comme un « ravisseur de vierges », on cherchait sans doute à me faire passer pour un hors-la-loi, un criminel. Il était difficile de deviner dans quelle entreprise ils se seraient lancés, s’ils avaient découvert que j’avais traversé la rivière pour aller me divertir plus à l’est. C’était vraiment là une chose à craindre. Chaque soir, non seulement en montant ou en descendant du train, mais aussi à partir du moment où j’entrais dans ce quartier, et dans la rue principale bordée de boutiques de nuit, cela allait sans dire. Même dans les petites rues sur le chemin, à l’heure où il y avait beaucoup de monde, je devais marcher en prenant garde devant et derrière, à gauche et à droite. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nagai Kafû Dim 1 Juin 2008 - 18:12 | |
| La Sumida(1909) Gallimard/ Connaissance de l'Orient Eijiro Kobayashi, Fraicheur du soir sur la Sumida (époque Meiji)C'est l'œuvre par laquelle j'ai découvert Kafû et c'est celle que je préfère et recommanderais en 1er. Elle est aussi souvent décrite comme étant son chef d'oeuvre. Plus que dans tout autre de ses romans et nouvelles s'y exprime son attachement nostalgique au Japon ancien et sa désolation devant l'ère Meiji (1868-1912) qui lui a succédé, période de boom économique mais aussi d'industrialisation, de bureaucratisation et de nationalisme exacerbés. Dans l'introduction au roman, Kafû explique pourquoi il a choisi la rivière Sumida, qui traverse Tôkyô, comme décor et fil conducteur de son histoire: - Citation :
- La Sumida, c'était la réalité du spectacle de dévastation qu'alors mes yeux partout contemplaient, et c'était ces résurgences brumeuses de paysages du passé que j'avais vus enfants et cette beauté des histoires d'autrefois qu'enfant j'avais entendu dire; et cet ensemble confondu m'emportait au sein d'une musique inexprimable. Rien ne pouvait aussi bien s'accorder à l'unisson de mon spleen que ces restes d'anciens sites célèbres sur la voie désormais d'un prochain et total anéantissement. C'est alors que je conçus le projet d'élaborer quelque ouvrage où j'embrasserais d'un même coup la réalité des paysages dévastés qui se reflétaient en mes yeux et les sentiments intenses et douloureux dont mon cœur s'affligeait.
Ce fut le roman de la Sumida. Plus loin, il précise encore que " maints paysages descriptifs de l'ouvrage ont été traités comme des éléments aussi...que dis-je!...plus importants à l'occasion que les personnages eux-mêmes." Le fleuve si souvent représenté sur les estampes de Hiroshige est donc le personnage central, l'incarnation du Japon ancien. Les personnages humains sont eux aussi comme des vestiges d'un monde en voie de disparition: Ragetsu, le vieux maître de haikai, son épouse, ancienne geisha, sa soeur O-Toyo, maître de chant de kabuki... Le roman s'attache particulièrement à Chôkichi, le fils adolescent de cette dernière, et qu'elle essaie de pousser vers l'Université, dans l'espoir d'en faire un " brillant bureaucrate". Mais Chôkichi n'a guère de goût pour les études, leur préfère le monde du théâtre et se morfond dans un amour impossible pour son amie d'enfance, O-Ito, devenue apprentie geisha. Le roman suit ses errances mélancoliques à travers les vieux quartiers, leurs pagodes, leurs rues semblant sorties de romans anciens et que l'on détruit peu à peu pour faire place aux fabriques, aux cheminées d'usines et lignes de tramway. Kafû décrit avec justesse le trouble de l'adolescence, ses aspirations indéfinies, à la fois douces et douloureuses, son insatisfaction...Et comme le dit plus haut Kenavo, il n'est pas difficile de deviner derrière le personnage de Chôkichi l'auteur lui même, lui que son père envoya se former aux USA mais qui préférait les arts traditionnels, lui qui aimait les longues balades au fil des rues. Ses pas ramènent toujours Chôkichi le long du fleuve, ce qui est prétexte à de superbes descriptions qui n'ont rien à envier aux estampes des maîtres anciens: - Citation :
- En cette chaude arrière-saison, la lumière du soleil couchant, devenue un instant plus intense qu’au cœur même de l’été, embrasait à perte de vue la surface de l’eau et se réverbérait particulièrement sur les cloisons peintes tout en blanc des hangars à bateaux de l’Université. Subitement, de même que va en s’éteignant la lumière d’une lampe, des teintes cendrées se répandirent sur l’ensemble du paysage où seules se détachaient, toutes blanches, les voiles des chalands qui glissaient sur les flots montants de la marée du soir. Presque instantanément, le crépuscule de l’automne naissant céda la place à la nuit, rapidement, comme un rideau qui s’abaisse. Le courant du fleuve se mit étrangement à scintiller, aveuglant, et dessina, noires et précises, comme dans une peinture à l’encre de Chine, les silhouettes des gens montés sur les bacs.
Une description très japonaise, le roman étant d'ailleurs bâti sur le retour des saisons comme les haiku (on pense au Kyôto de Kawabata). Mais qui m'évoque aussi et à nouveau Zola, modèle occidental de Kaifû, par sa façon si évocatrice de personnifier un paysage (les Halles, la mine etc). J'aurais eu envie d'en citer davantage mais je préfère vous laisser découvrir ce superbe roman par vous-mêmes. J'espère que vous l'apprécierez autant que moi. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Nagai Kafû Mar 1 Juil 2008 - 20:11 | |
| Du côté des saules et des fleurs / traduit du japonais par Catherine Cadou
Les saules et les fleurs est la dénomination des quartiers de geishas à Tokyo au début du vingtième siècle. Nous rencontrons quelques unes d'entre elles, et en particulier Komayo, une jeune femme d'environ 25 ans, ce qui n'est plus si jeune pour une geisha. Mais Komayo a eu une histoire singulière, elle a pu se marier avec un de ses anciens clients, elle est partie vivre en province avec lui. Mais son mari est décédé et elle n'a pu supporter de vivre dans sa belle famille. Il ne lui restait plus que la solution de redevenir geisha. Au début du roman, elle rencontre un de ses anciens clients, qui est maintenant un homme qui a réussi, et qui a très envie de renouer leur ancienne relation. Il devient de plus plus attaché à Komayo et veut racheter sa dette pour l'installer uniquement à son service. Komayo a du mal à se décider, d'autant plus que d'autres possiblités s'offrent à elle.
Portraits de geishas, de leurs clients, des rivalités, de jalousie, de conflits dans un petit monde. L'envers du décor n'est finalement pas très gai, et la vie de geisha est rempli de contraintes et d'humiliations, leur marge de manoeuvres est très restreintes, et elles sont des jouets des hommes, soumises à leurs caprices.
C'est très finement conté, avec une ironie permanente, on s'attache à ces personnages, mais d'une certaine façon on est bien content de ne pas vivre dans leur monde. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nagai Kafû Mar 1 Juil 2008 - 20:52 | |
| Ah, merci pour tes impressions Arabella! On va vous faire regretter d'avoir zappé Kafû, c'est moi qui vous'l'dit.
Ce roman haut en couleurs est différent du mélancolique Sumida, mais il est très agréable à lire, et divertissant, avec toutes ces histoires d'intrigues, de jalousies et de vengeances (le titre original, "Udekurabe" a été autrefois traduit par "Rivalité de geisha"). On peut peut-être commencer par là pour découvrir Kafû. La défense de la condition féminine m'a frappée aussi. L'image occidentale de la geisha artiste et inaccessible en prend un coup. Car ce que Kafû montre de leurs relations avec leurs clients, leur dépendance vis à vis de leur "protecteurs", évoque franchement la prostitution. A tel point que ce roman m'a rappelé La rue de la honte, le film de Mizoguchi sur la vie d'une maison de passe. Mais Kafû reste quand même traditionaliste. Kenavo disait que ses oeuvres étaient plus ou moins autobiographiques, et on le retrouve ici en "caméo" sous les traits de l'écrivain Nansô Kurayama, nostalgique de la beauté poétique du vieux Japon et de ses arts. La modernité, elle, apparaît sous les traits peu flatteurs de l'opportuniste homme d'affaires Yoshioka, ou de la risible geisha qui singe les femmes émancipées occidentales, en dansant nue à la façon de Colette, et rencontre un franc succès.
Dernière édition par Nezumi le Mar 1 Juil 2008 - 20:58, édité 1 fois |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Heidebic de Hel Posteur en quête
Messages : 94 Inscription le : 24/03/2008
| Sujet: Re: Nagai Kafû Jeu 14 Aoû 2008 - 22:41 | |
| AAah, voilà un grand, un magnifique auteur !
D'une famille de samouraïs! Il sait forcément taillader dans les mots comme tout preux chevalier de toutes les époques et de tous les pays !
Un auteur qui sait décrire les bonheurs voluptueux des femmes de joie. Si je n'avais pas été moi, j'aurais aimé être un japonais louvoyant entre les geishas.
Parce qu'il ose aller montrer l'être humain dans ses bas fonds, et dans un certain naturalisme empreint de sagesse, j'aime Kafû !
Je suis heureux de le voir parmi les auteurs Parfumés. Et ne peut rajouter plus de commentaires à ceux déjà présents. Merci Nezumi, Kenavo et Arabella. Que des femmes posent un regard si pertinent sur l'oeuvre de Kafû me transporte. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nagai Kafû Jeu 14 Aoû 2008 - 22:43 | |
| Dans mes bras, mon grand . |
| | | Heidebic de Hel Posteur en quête
Messages : 94 Inscription le : 24/03/2008
| Sujet: Re: Nagai Kafû Jeu 14 Aoû 2008 - 22:45 | |
| - Nezumi a écrit:
- Dans mes bras, mon grand .
Dans les bras d'une femme de goût..... Je ne vais pas me faire prier Gente Dame. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nagai Kafû Jeu 14 Aoû 2008 - 22:56 | |
| Hé hé, pour le noble Heidebic, entre Kenavo, Arabella et moi, ça va être une impitoyable "Udekurabe" (rivalité de geisha). |
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| Sujet: Re: Nagai Kafû | |
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| | | | Nagai Kafû | |
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