Stephen King

Dans les autres livres que j'ai u lire ( une dizaine et je compre poursuivre la lecture) King use du surnaturel mais qui se fond tellement bien dans le récit que l'on atendance à y croire. Sac d'os par exemple et acceptable dans son traitement du surnaturel. Simetierre m'a vraiment marqué, ce cimetierre indien ce père qui veut faire revivre son enfant. Idem pour la ligne verte. Il faut accepter de se laisser prendre par la main et mené par le bout du nez et c'est souvent habile. Mais pour Carrie cela va trop loin. Soyons indulgent, le livre à 36 ans et c'est son premier. A aucun moment je n'y ai cru à son histoire, pas assez d'empathie avec l'héroïne. Comprends-tu ce que je veux expliquer ?

Hexagone a écrit:

Dans les autres livres que j'ai u lire ( une dizaine et je compre poursuivre la lecture) King use du surnaturel mais qui se fond tellement bien dans le récit que l'on atendance à y croire. Sac d'os par exemple et acceptable dans son traitement du surnaturel. Simetierre m'a vraiment marqué, ce cimetierre indien ce père qui veut faire revivre son enfant. Idem pour la ligne verte. Il faut accepter de se laisser prendre par la main et mené par le bout du nez et c'est souvent habile. Mais pour Carrie cela va trop loin. Soyons indulgent, le livre à 36 ans et c'est son premier. A aucun moment je n'y ai cru à son histoire, pas assez d'empathie avec l'héroïne. Comprends-tu ce que je veux expliquer ?

Je comprends que tu le compares à des livres où les gens sont surtout confrontés à eux-même et peu au monde extérieur, et à la critique de la société/petite ville que King glisse dans d'autres livres, pour le plaisir de les tuer tous : Bazaar, le Fléau, les Tommyknockers, par exemple.

Je ne dis pas que ces livres-là sont mieux, je veux juste dire que si cette surenchère t'a déplu, fais attention à ce que tu vas lire chez lui.

Et je trouve que ça fonctionne à mort l'empathie pour Carrie, à mon niveau. Parce que le truc Seule face au monde entier, avec juste l'envie de tout faire péter, sans distinction, c'est très juste symboliquement. Et ça a bien fonctionné dans ma lecture.
Cela dit, je comprends que tu ne puisses pas avoir aimer cette explosion finale, et un peu grandguignol, mais je n'arrive pas à comprendre que tu puisses ne pas trouver Carrie touchante, tout le long du livre.

Elle ne m'a pas touché car je trouve que King a mal traité le sujet. A aucun moment elle ne réfléchit à ses actes, elle s'emballe et fonce billes en têtes vers sa vengeance. King aurait pu placer des interrogations, des sentiments. Il ne va pas assez loin dans l'exporation des êtres.Je considère que c'est un livre attachant mais râté. Une bonne série B en quelque sorte. Cela ne m'écartera pas pour autant de ses autres livres, le prochain sera Jessie.

Je suis dans la lecture de "Terres perdues" qui est le tome 3 de la Tour Sombre. C'est un exemplaire que j'ai emprunté, et je n'ai que celui-là. Je le déplore déjà, tellement je suis envoûtée par ce récit. King sait à merveille créer une atmosphère, planter les décors et animer les personnages, toujours si tourmentés, pleins de lourds secrets qui ne veulent pas les lâcher. Il fait côtoyer des scènes d'horreur (le monstre en plâtre du manoir) à des moments de poésie intense (l'amitié entre Jake et le bafou-bafouilleux). En fait, c'est un conteur, un magicien : on tourne les pages, et on est happé... il faut que je me procure la suite (et peut être, le début) !

Adaptation de La Tour Sombre, pour le cinéma (trilogie) et pour la télévision (série) :

Source : Deadline.com

Citation :

Universal Pictures and NBC Universal Television Entertainment have closed a deal to turn Stephen King’s mammoth novel series The Dark Tower into a feature film trilogy and a network TV series, both of which will be creatively steered by the Oscar-winning team behind A Beautiful Mind and The Da Vinci Code.

Ron Howard has committed to direct the initial feature film, as well as the first season of the TV series that will follow in close proximity. Akiva Goldsman will write the film, and the first season of the TV series. Howard’s Imagine Entertainment partner Brian Grazer will produce, with Goldsman and the author.

[...]

I spoke with Goldsman and Howard, who have polled enough of their peers to be convinced what they are doing here has never been attempted: using a major studio’s film and TV platforms simultaneously to tell a story. It is reminiscent of when Peter Jackson directed three installments of The Lord of The Rings, back to back, so that they could be released in three consecutive years.

“What Peter did was a feat, cinematic history,” Howard told me. “The approach we’re taking also stands on its own, but it’s driven by the material. I love both, and like what’s going on in TV. With this story, if you dedicated to one medium or another, there’s the horrible risk of cheating material. The scope and scale call for a big screen budget. But if you committed only to films, you’d deny the audience the intimacy and nuance of some of these characters and a lot of cool twists and turns that make for jaw-dropping, compelling television. We’ve put some real time and deep thought into this, and a lot of conversations and analysis from a business standpoint, to get people to believe in this and take this leap with us. I hope audiences respond to it in a way that compels us to keep going after the first year or two of work. It’s fresh territory for me, as a filmmaker.”

Considered King’s answer to JRR Tolkien’s Middle Earth trilogy, The Dark Tower revolves around Roland Deschain, the last living member of a knightly order of gunslingers, and humanity’s last hope to save a civilization that will crumble unless he finds the Dark Tower. Howard and Goldsman describe the world as “an alternate Americana, one part post-apocalyptic, one part Sergio Leone.”

[...]

King granted an option—for $19, a number relevant to the plotline--to JJ Abrams and his Lost partners Damon Lindelof and Carlton Cuse. They never cracked the sprawling plotline and all the characters. Goldsman pounced when the rights were available, but saw the same problems until Howard suggested using film and TV platforms. Though Howard famously grew up on a TV screen on The Andy Griffith Show, he hasn’t directed TV since the early 80s, but is eager to return. It seems hard to fathom he'd direct a full season's worth of episodes, but that is the early plan, and who says they have to do 22 to create that bridge to the next film?

The plan is to start with the feature film, and then create a bridge to the second feature with a season of TV episodes. That means the feature cast—and the big star who’ll play Deschain—also has to appear in the TV series before returning to the second film. After that sequel is done, the TV series picks up again, this time focusing on Deschain as a young gunslinger. Those storylines will be informed by a prequel comic book series that King was heavily involved in plotting. The third film would pick up the mature Deshain as he completes his journey. They will benefit from being able to use the same sets cast and crew for the movie and TV, which could help contain costs on what will be a financially ambitious undertaking.

"We will certainly be looking to maximize both creative and fiscal opportunities by creating one enterprise that encompasses TV and movies," Goldsman said. "Some of the shooting will likely encompass both platforms, and that has never been done before. It's thrilling, we feel like kids in a candy story."

Goldsman is writing, and Howard said he and Grazer have cleared the decks to do this quickly. “I’m finishing The Dilemma, and then I don’t have anything scheduled and I plan to work hard on this with Akiva and Brian,” Howard told me. “We will refine our take on the feature and TV shows. We have a clear view of what we want to do, and we’re lucky to have a company with the nerve to back us up on this venture.”

Howard, Grazer and Goldsman will exec produce the TV series for Universal Media Studios. Kerry Foster will exec produce the first film for Weed Road, along with Imagine's Todd Hallowell and Erica Huggins.

Je viens de terminer " Jessie ".
Un peu plus de 400 pages et une idée de départ qui relève la gageure de réussir à tenir en haleine le lecteur avec pas grand chose. Ce pas grand chose, c'est une femme menottée au lit nuptial dont l'amant-mari décède à ses pieds. King parvient haut la main à créer une ambiance dont il a la secret. Les pages se tournent sans lassitude. Comment diable cette femme va t-elle se débarasser de ses entraves. Comment va t-elle se débarasser de ses voix, de ses idées, de son destin qui la condamne. King explore la psychologie humaine avec finesse, évoque l'inceste au travers de pages sublimes. Mais la caque sent toujours le hareng et le maître ne parvient à se séparer de ses habitudes. Pourquoi diantre placer des détails sordides à la fin du roman, ce qui lui fait perdre de son lustre. L'éditeur oblige t-il SK à placer coute que coute des scènes sanguinolentes pour satisfaire ses lecteurs ? En tout cas un bon moment de lecture avec une autre facette de l'auteur.

Les scènes sanguinolentes t'ont dérangé, moi pas tellement je les ai trouvées bien placées.
Ce qui m'a dérangée c'est la fin pleine de bon sentiment, elle crache a la tête du grand méchant loup, elle envoie une lettre a sa vielle copine et ensuite tout va bien,
La première partie était alléchante je n'ai pas décollé du bouquin, on comprend son auto-analyse, toute ces choses qu'elle ne voulait pas affronter obligée par son inconscient à les accepter, à y penser, pour sortir de sa prison forcée elle doit tout d'abord sortir de celle qu'elle s'est elle même créé, j'aime bien cette idée.
A part la fin que j'ai trouvée affreuse je suis pas vraiment déçue!

Pas déçu non plus. Cependant la dimension psychologique du début du livre et son dévellopement est amoindri par la fin qui est somme toute superflue dans sons traitement. Enfn selon moi. SK se trouve être un très fin analyste de l'âme humaine. J'apprécie toujours autant.

Je suis d'accord avec toi, je vais peut être dire une bêtise, mais j'ai eu l'impression que King voulait avant tous faire plaisir au lecteur en montrant ce qui se passe passe après!
Disons qu'il aurait stopper l'histoire au moment ou elle arrive au bar ou je ne sais quoi, il m'aurait sembler évident qu'elle aurait trouver le courage de tout affronter, après ce qu'elle à vécut et faut bien avouer que s'il serait arrêtait la, en aurait eu envie savoir ce qui lui arrive ensuite, mais il n'y a plus de mystère aucune curiosité ne subsiste en moi.

Tout à fait.

Mon livre préféré est Marche ou crève .. Je l'ai relue des dizaines de fois et j'éprouve vraiment de la satisfaction a lire cette histoire, très psychologique. Et je suis toujours dans ce suspens, de savoir ce qui va se passer (même si je le sais )

Je l'aime beaucoup aussi celui-là alors, pas de sang, pas d'horreur à tout prix, mais une longue progression dans la tension psychologique.

Hexagone a écrit:

Je viens de terminer " Jessie ".
Un peu plus de 400 pages et une idée de départ qui relève la gageure de réussir à tenir en haleine le lecteur avec pas grand chose. Ce pas grand chose, c'est une femme menottée au lit nuptial dont l'amant-mari décède à ses pieds. King parvient haut la main à créer une ambiance dont il a la secret. Les pages se tournent sans lassitude. Comment diable cette femme va t-elle se débarasser de ses entraves. Comment va t-elle se débarasser de ses voix, de ses idées, de son destin qui la condamne. King explore la psychologie humaine avec finesse, évoque l'inceste au travers de pages sublimes.

C'est son roman le plus Joyce Carol Oatsien (allez j'invente le mot!). Il y a pas mal de correspondances dans leurs styles respectifs d'ailleurs. Cette petite voix en italique qui est comme la mauvaise conscience du personnage, le retour du refoulé, cette façon aussi de décrire les traumatismes par les souffrances du corps et au travers du prisme des fantasmes qui surgissent dans la banalité du quotidien qui est décrit avec précision. C'est flagrant quand Stephen King s'éloigne de son registre purement fantastique (comme dans Cujo, Misery, Dolores Claiborne, Jessie...) ou que Oates s'en rapproche (dans ses romans les plus gothiques). Mais King dilue souvent beaucoup trop ses intrigues par des digressions anecdotiques très ennuyeuses alors que Oates ne m'ennuie jamais. Je ne sais pas si on a déjà souligné ces similitudes mais elles me frappent à chaque fois.

Je voudrais savoir, je n'ai pas lu beaucoup de King, et j'aimerais savoir si vous sauriez me dire quel est l'ouvrage le plus représentatif de son oeuvre et qui ne soit pas trop long. (Non pas que je n'aime pas les gros livres, mais j'en ai des tonnes à lire !)

Ladisloevy a écrit:

Je voudrais savoir, je n'ai pas lu beaucoup de King, et j'aimerais savoir si vous sauriez me dire quel est l'ouvrage le plus représentatif de son oeuvre et qui ne soit pas trop long. (Non pas que je n'aime pas les gros livres, mais j'en ai des tonnes à lire !)

Difficile parce que Stephen King écrit dans des registres différents. Du récit purement horrifique au fantastique, du thriller psychologique à la mise en abîme autobiographique, de la nouvelle à l'heroïc-fantasy ... Des romans courts et denses aux pavés dilués dans les détails du quotidien.

Un des meilleurs à mon avis est Salem qui est une variation sur le vampirisme. Il l'a d'ailleurs complété en 2005. J'avais aimé le suspens tendu et presque en huis clos de Cujo et j'ai un faible pour ses romans non fantastiques comme Dolores Claiborne ou Misery. Tu peux aussi essayer ses nouvelles si tu veux du court. Elles sont souvent excellentes. Ou tu commences par ses débuts avec Carrie. Concernant Shining je préfère de loin la version de Kubrick mais il est pas mal aussi.