Diane Kurys

aériale a écrit:

Peut-être est-ce dû au montage? ou un parti pris de ne montrer que la sagan mondaine, ses frasques, et la fulgurance de sa vie menée tambour battant.

Oui, là dessus je suis d'accord; je regrette un peu certaines ellipses, trop nombreuses...

Pour ceux qui ont raté au cinéma et à la télé le DVD vient de sortir

kenavo a écrit:

Pour ceux qui ont raté au cinéma et à la télé le DVD vient de sortir

D'après ce que j'ai pu entendre lors d'un festival où il était projeté...hormis la prestation de Sylvie Testud, vous pouvez peut-être faire l'économie de ce film...Ceci dit, je ne l'ai pas vu moi-même (devant la déception de ceux qui sortaient des projections)...

Sortie en DVD ne veut pas dire qu'on doit l'acheter - à ce moment on peut aussi le louer pour peu d'argent et se faire une idée

Il m'est déjà arrivé d'acheter un dvd juste pour l'acteur, pour sa prestation. Parce que la Testud l'est terrible quand même, et pour qui ne connait pas du tout Sagan (Présente!!), je trouve que ça permet d'entendre un peu sa Voix et ses Mots.

Pour une femme de Diane Kurys

Citation :

A la mort de sa mère, Anne fait une découverte qui la bouleverse : une photo ancienne va semer le doute sur ses origines et lui faire découvrir l'existence d'un oncle mystérieux que ses parents ont accueilli après la guerre. En levant le voile sur un secret de famille, la jeune femme va comprendre que sa mère a connu un grand amour, aussi fulgurant qu'éphémère…

Un drame familial de l'après-guerre, prévisible et laborieux malgré une interprétation consciencieuse (Mélanie Thierry apporte une présence, Benoit Magimel et Nicolas Duvauchelle restent dans leurs registres respectifs mais assurent l'essentiel). La mise en scène de Diane Kurys est complètement transparente et ne fait guère ressortir le caractère personnel du projet, à l'image d'un arrière-plan historique maladroitement surligné. Les scènes contemporaines ne trouvent guère de crédibilité et la maquillage de Magimel âgé prête à sourire. L'intrigue se suit tout de même sans ennui en laissant de côté des exigences.

Avadoro a écrit:

Pour une femme de Diane Kurys

Citation :

A la mort de sa mère, Anne fait une découverte qui la bouleverse : une photo ancienne va semer le doute sur ses origines et lui faire découvrir l'existence d'un oncle mystérieux que ses parents ont accueilli après la guerre. En levant le voile sur un secret de famille, la jeune femme va comprendre que sa mère a connu un grand amour, aussi fulgurant qu'éphémère…

Un drame familial de l'après-guerre, prévisible et laborieux malgré une interprétation consciencieuse (Mélanie Thierry apporte une présence, Benoit Magimel et Nicolas Duvauchelle restent dans leurs registres respectifs mais assurent l'essentiel). La mise en scène de Diane Kurys est complètement transparente et ne fait guère ressortir le caractère personnel du projet, à l'image d'un arrière-plan historique maladroitement surligné. Les scènes contemporaines ne trouvent guère de crédibilité et la maquillage de Magimel âgé prête à sourire. L'intrigue se suit tout de même sans ennui en laissant de côté des exigences.

Pas mieux. Je me suis beaucoup ennuyé à ce téléfilm laborieux au matériau plus littéraire que cinématographique. Benoît Magimel n'est pas très bon et je ne suis jamais rentré dans cette histoire dont je n'ai vu que les artifices. Autour de moi on a bien aimé en le trouvant touchant donc tout est relatif et subjectif forcément.

Marko a écrit:

Avadoro a écrit:

Pour une femme de Diane Kurys

Citation :

A la mort de sa mère, Anne fait une découverte qui la bouleverse : une photo ancienne va semer le doute sur ses origines et lui faire découvrir l'existence d'un oncle mystérieux que ses parents ont accueilli après la guerre. En levant le voile sur un secret de famille, la jeune femme va comprendre que sa mère a connu un grand amour, aussi fulgurant qu'éphémère…

Un drame familial de l'après-guerre, prévisible et laborieux malgré une interprétation consciencieuse (Mélanie Thierry apporte une présence, Benoit Magimel et Nicolas Duvauchelle restent dans leurs registres respectifs mais assurent l'essentiel). La mise en scène de Diane Kurys est complètement transparente et ne fait guère ressortir le caractère personnel du projet, à l'image d'un arrière-plan historique maladroitement surligné. Les scènes contemporaines ne trouvent guère de crédibilité et la maquillage de Magimel âgé prête à sourire. L'intrigue se suit tout de même sans ennui en laissant de côté des exigences.

Pas mieux. Je me suis beaucoup ennuyé à ce téléfilm laborieux au matériau plus littéraire que cinématographique. Benoît Magimel n'est pas très bon et je ne suis jamais rentré dans cette histoire dont je n'ai vu que les artifices. Autour de moi on a bien aimé en le trouvant touchant donc tout est relatif et subjectif forcément.

En gros, je pense comme vous. Rien de vraiment extraordinairement novateur dans ce petit film qui relate l'histoire personnelle de la cinéaste, mais assez de chaleur et de tendresse pour que quelque chose passe néanmoins.

En fait si on a aimé ses précédents, on pourra être sensible à la suite de la saga, sans pour autant qu'elle figure parmi les incontournables du mois, c'est clair. J'ai bien aimé les acteurs, peut-être plus Nicolas Duvauchelle et Mélanie Thierry, mais la prestation de Magimel en vieillard tremblotant est carrément ridicule.

Un petit moment pas marquant, mais pas désagréable non plus. De toutes façons en ce moment c'est le vide sidéral niveau sorties alors...

Le plus réussi finalement ce sont les génériques de début et de fin qui mêlent vraies photos souvenir (biographique et filmographie) et photos extraites de la fiction. Elle aurait du écrire un roman.

Mon coeur de midinette a parlé. Désolé.


Fragment de son histoire familiale, qu'elle n'avait pas voulu ou pu conter jusqu'alors, Pour une femme de Diane Kurys est une belle machine à remonter le temps, celui de l'après-guerre, avec un magnifique portrait de femme, la mère de la réalisatrice partagée entre un mari qui lui a sauvé la vie et le frère de ce dernier qui lui inspire la plus flamboyante des passions. Si l'aspect historique -chasse aux anciens nazis, quotidien des communistes, reconstruction morale et physique de la communauté juive- reste un simple arrière-plan plus pittoresque que convaincant malgré une reconstitution d'époque épatante, c'est dans le coeur de cette femme que Diane Kurys construit son sujet avec bonheur, aidée par une Mélanie Thierry toujours remarquable. Au sein du casting particulièrement relevé, les performances de Nicolas Duvauchelle et Clotilde Hesme sont les plus notables, au service d'un film qui n'a pas peur d'être sur la crête des émotions.