Nick Hornby

Je viens de lire "Haute Fidélité" et l'ai trouvé sympathique, mais pas transcendants non plus, j'ai trouvé quelques passages assez longs et ennuyeux, notamment les passages où il cherche à retrouver ses anciennes compagnes et/ou petites amies supposées le guérir de cette malédiction qui le fait se faire plaquer, inexorablement; d'autres passages m'ont bien amusée, surtout ceux dans lesquels le narrateur rencontre ses parents, comme outré qu'ils fassent autre chose que l'attendre pour se consacrer à lui.

J'ai bien aimé aussi les passages au magasin, avec ses amis et employés. C'est assez distrayant, j'ai pensé en le lisant aux personnages de ce film d'horreur parodique, "Shaun of the dead" avec ses héros très anti-héros, losers immatures mais éminemment sympathiques.

Lonely Avenue est le fruit d'une collaboration inédite entre l'écrivain anglais Nick Hornby, côté paroles, et le chanteur et compositeur américain Ben Folds, côté musique

Slam
Je ne suis pas une fan de Nick Hornby, mes premières tentatives avec cet auteur furent des échecs jusqu’à « Vous Descendez ? » que j’ai terminé. La rencontre de plusieurs personnages dans un même lieu, régi par les mêmes désirs suicidaires m’a plu. Toutefois je ne pensais pas rouvrir un livre de N.Hornby car dans l’ensemble, je ne suis pas très réceptif à son humour british. Alors pour quoi celui-ci : une raison tout bête, mon fils est un fan de Skate et de Tony Hawk mais heureusement la ressemblance avec l’histoire s’arrête là.

Slam en skate signifie une gamelle et Sam va faire une toute petite bêtise qui va bouleverser sa vie.
Alors qu’Alicia lui annonce la mauvaise nouvelle, il pense à la fuite, puis se confit à son stakeboardeur Tony Hawk qui le propulse dans le futur afin de lui redonner confiance. Ces courts passages dans le futur nous aiguille sans ternir le présent. L’histoire est racontée avec des mots d’adolescent, un jeune qui fait fasse à ces responsabilités malgré ses peurs, c’est très réaliste.

Moi qui disais que je n’ouvrirai plus jamais un livre de N.Hornby et que je n’aimais pas cet auteur, je suis ravie de ne pas avoir suivi mon idée car j’ai vraiment apprécié ce livre. Un livre à confier aux ados car le sujet les concerne et s’adresse à eux.

Juliet, Naked

« A Gooleness, station balnéaire surannée, Annie se demande ce qu’elle a fait de sa vie… En couple avec Duncan, dont la passion pour Tucker Crowe, un ex chanteur des eighties, commence sérieusement à l’agacer, elle s’apprête à faire sa révolution !

L’élément déclencheur ? Sans doute, parmi une série d’autres, la sortie de « Juliet Naked », maquette médiocre, brouillon de l’album de Crowe qui a eu le plus de succès. Cet album, et la façon dont ils le perçoivent, va créer un gouffre entre Duncan et elle et l’amener à se pencher sur les 15 ans qu’elle a perdu avec lui.
Tucker Crowe va, bien sûr, s’immiscer dans cette crise. De manière originale.
Le livre est alerte, la lecture facile, mais certains personnages - les principaux - restent trop superficiels. Alors que l’auteur montre beaucoup de talent à brosser les personnages secondaires (Barnesy, danseur fou de Northen Soul, Fucker Farmer, voisin de Crowe qui joue à être lui à l’occasion, Ros, amie lesbienne d’Annie.
Une lecture facile et plaisante néanmoins.