Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Per Petterson [Norvège]

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coline
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptySam 18 Déc 2010 - 23:07

tom léo a écrit:
Oui, Coline, je pense que "Pas facile..." pourrait te plaire!!!

Et tu n'es pas le premier à me le dire!...J'y viendrai... content
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traversay
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyLun 3 Jan 2011 - 11:41

coline a écrit:
Maudit soit le fleuve du temps
Le roman est traduit par Terje Sinding

Arvid, le narrateur de Maudit soit le fleuve du temps, décide de rejoindre sa mère. Cette dernière vient de quitter Oslo pour rejoindre le nord du Danemark, son pays d’origine.
Elle a pris cette décision soudaine en apprenant qu’elle est atteinte d’un cancer.

Mais tant de pudeur, tant de silences laissent le lecteur qui ne peut pas tout décoder sur sa faim…


Même sentiment que coline ou Marko. Je n'avais pas été enthousiasmé non plus par Pas facile de voler des chevaux. Il y a quand même quelque chose qui me donne envie de poursuivre dans le futur avec cet auteur.

La quatrième de couverture de Maudit soit le fleuve du temps évoque un roman pudique et émouvant. Mon ressenti est : trop pudique et pas spécialement émouvant. Le coeur de l'intrigue est la relation difficile entre Arvid, le narrateur, et sa mère, qui lui a toujours préféré son frère, décédé trop jeune. On s'attend donc à une grande explication entre la mère et le fils, à un vrai dialogue où les choses seraient mises sur la table, une fois pour toutes. Rien du tout, cela n'arrive jamais. A la place, l'auteur se complait à décrire la vie d'Arvid, sa jeunesse militante, son mariage qui prend l'eau. Les allers et retours entre présent et passé sont incessants et plutôt lassants. A dire vrai, Arvid n'est pas un personnage très intéressant : velléitaire, mou, pathétique. Gênants aussi, les poncifs récurrents sur le sens de la vie. Des truismes tels que l'on se demande si la traduction est à mettre en cause. Globalement, ce livre fait l'effet d'un voyage en montgolfière : on survole les paysages et les gens, sans s'en approcher suffisamment. Il est tentant de comparer Per Petterson avec Linn Ullmann, norvégienne également, dont le dernier roman est de la même façon composé de nombreux flashbacks. La différence est que cette dernière donne de la chair à ses personnages et livre une intrigue qui a un vrai ressort dramatique. Il y n'a pas de communication véritable entre la mère et le fils dans Maudit soit le fleuve du temps. Et c'est un peu le même cas de figure entre le livre et son lecteur. Un vrai regret car Petterson a potentiellement les qualités et la sensibilité pour être un auteur passionnant.
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tom léo
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MessageSujet: Jusqu’en Sibérie   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyMer 30 Mar 2011 - 22:45

Jusqu’en Sibérie

Original: Til Sibir (Norwegisch, 1996)

CONTENU:
Nous accompagnons Jesper et sa soeur cadette de trois ans (je n’ai pas trouvé un nom ?), en plusieurs épisodes. Cela se passe dans le grand Nord du Danemark, commençant au milieu des années 30 quand nos protagonistes on tune dizaine d’années. Même si la sœur (qui est la narratrice) est une soixantanaire quand elle écrira, l’histoire s’arrêtera vers 1948, à son retour de la Suède. Ils avaient vécu donc dans un port danois, et avaient à souffrir d’un père silencieux et d’une mère bigote qui chante ses hymnes sur son orgue à casser les oreilles des autres. Tandisque Jesper rêve du Maroc et s’identifie avec les combattants républicains de la Guerre en Espagne, elle rêve de la Sibérie. Qu’est-ce qu’il en adviendra ? Quand plus tard arrivera aussi le voisin allemand et occupera le pays (2ième partie)? Et quand on va s’éloigner de la patrie (3ième partie) ?

REMARQUE :
Petterson fait donc intervenir une narratrice, et voilà déjà une idée belle et, peut-être réussie. Elle regarde en arrière, vers un passé lointain.

Le temps prédominant semble être le brouillard, le temps de jour prédominant la nuit. La mort ou une menace diffuse, des relations cassées entre des générations et des problèmes d’alcool ne sont pas trop loin derrière les expériences d’enfants innocents. Donc ; il y a des nuages sombres (pour moi) qui sont à l’horizon, et une atmosphère lourde et solitaire. S’il n’y avait pas comme contrepoids alors cette relation entre frère et sœur qui semble être appelé à remplacer tout ce qui ne peut pas être donné par la famille, par la société… Cet amour donne relief aux premières deux chapitres (de trois) et manquera justement cruellement dans la troisième.

Est-il permis de penser que

Spoiler:

On trouvera des références à Stig Dagerman et aussi, me semble-t-il, une métaphore d’un roman de Dostoïevski : le cheval maltraité à mort ! Pendant un temps on trouvera en elle une lectrice affamée !

Si on j’ai eu l’impression que dans sa troisième partie le roman perd un peu de son intérêt, cela peut alors tenir à l’absence du frère, et une certaine perte d’orientation chez elle.

Moins fort que « Pas facile que de voler des chevaux » !
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyMar 24 Avr 2012 - 16:41

Pas facile de voler des chevaux

Ce livre se construit sur le thème assez classique de l'homme au crépuscule de sa vie, qui tire un trait, se retire dans la solitude, dans l'espoir d'une vieillesse sereine, basée sur l'amour de la nature et le travail manuel,. Il reconnaît en son voisin un garçon qu'il a connu lors de l’ été de ses 15 ans, en1948, lequel fut bien particulier pour lui, et les souvenirs remontent peu à peu. Entre promenades et travaux campagnards, il nous raconte ce fameux été qui fut sans doute le dernier de son enfance , ses joies et ses bouleversements.

Il ne faut pas chercher une cohérence, un départ et une fin, ou des réponses dans cette démarche. Il faut aimer la nature, le travail des hommes, les lumières et les odeurs. Il n'y a pas de but : c'est comme dans la vie il n'y a que la cohérence d'une personne, qui se construit, puis vieillit.

J'ai beaucoup aimé la lecture au fil des pages : une écriture fluide, des descriptions, une façon de voir la vie donnent un réel plaisir de l'instant au lecteur. Mais d'une certaine façon j’ai trouvé que le livre manquait de sens, les faits sont là, les pistes n'aboutissent à rien. Il y a une façon de ne pas tout livrer qui me déstabilise. Et cela laisse en effet, Arabella, une fois le livre fermé, une certaine insatisfaction.


Citation :
Toute ma vie j’ai désiré vivre seul dans un endroit comme celui-ci. Même quand la vie était belle, et elle l’a souvent été. Ça, je peux l'affirmer. Qu’elle l’a souvent été. J'ai eu de la chance. Mais même dans ces moments-là, au milieu d'une étreinte par exemple, quand on me murmurait à l'oreille les mots que je voulais entendre, j'ai parfois ressenti un brusque désir d'être loin, dans un endroit où tout ne serait que silence. Pendant des années, je n'y ai pas pensé, mais ce désir était quand même présent. Et maintenant je vis ici, et tout ressemble presque à ce que j'avais imaginé.

Citation :
Les gens aiment bien qu'on leur raconte des choses avec modestie et sur le ton de la confidence, mais sans trop se livrer. Ainsi ils pensent vous connaître, mais ce n'est pas vrai. Ils connaissent des choses sur vous, ils ont appris certains détails, mais ils ne savent rien de vos sentiments ni de vos pensées, ils ignorent comment les événements de votre vie et les décisions que vous avez été amené à prendre ont fait de vous celui que vous êtes. Ils se contentent de vous attribuer leurs propres sentiments et leurs propres pensées ; avec leurs suppositions, ils construisent une vie qui n'a pas grand-chose à voir avec la vôtre. Et vous êtes en sécurité.

Citation :
Maintenant, au cinéma, il n'y a plus que des idées. Des idées bien minces et quelque chose qu'on voudrait faire passer pour de l'humour. Tout est censé être si drôle. Mais j'ai horreur de me laisser divertir, je n'ai plus assez de temps pour ça
.
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyDim 5 Jan 2014 - 23:29

Je pense comme Topocl au sujet de Pas facile de voler les chevaux.

La force de ce livre est dans sa retenue. Une retenue qui dégage une émotion d' autant plus grande qu' elle
est discrète.
Et que les faits les plus violents ne sont pas forcément ceux qui sont dits. Mais ceux qui ont été tus à l' enfant.
L' impression que j' ai eue, c' est que tous ces personnages sont frappés par une force qu' on appelle

destin ou fatalité. Et  il y a une sorte de grandeur et de beauté  tragique qu' ils portent malgré eux.
Mais qui nous frappe directement.
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyDim 5 Jan 2014 - 23:46

bix229 a écrit:

Mais qui nous frappe directement.

Qui te frappe, ou d'autres mais pas forcément tout le monde.

J'aurais du mal à me lancer dans la discussion sur ce livre, cela fait un moment, et il m'a laissé vraiment peu de traces. Si je n'avais pas écrit quelques lignes dessus, il ne m'en resterait probablement pratiquement rien.  jypeurien 
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyDim 5 Jan 2014 - 23:54

On est au moins deux à le partager. ça justifie le nous sans compter quelques autres hors forum, par ailleurs.
Il en va des livres comme des lecteurs...
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyVen 21 Aoû 2015 - 20:26

Je refuse


Jim et Tommy ont été très proches pendant leur enfance et leur adolescence, jusqu'à ce que du jour au lendemain, ils se séparent. Ils se croisent trente ans plus tard par hasard. Leurs vies ont changés, mais tous les deux, de façons différentes ne vont pas bien. Ils sont un peu à un croisement, tous les deux, et cette brève rencontre approfondit les questionnements, et fait remonter les souvenirs.

Un roman "choral". Plusieurs personnages, parfois le récit se fait à la première personne, parfois à la troisième, à des époques différentes, ce n'est pas dans l'ordre chronologique, on navigue en permanence d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre. Ce qui contribue à maintenir l'intérêt du lecteur, on ne s'ennuie pas, on essaie de comprendre. L'écriture est efficace.

Mais malgré tous ces éléments, je suis restée sur ma faim avec ce livre. A force de sauter d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre, on reste dans le superficiel. C'est encore plus vrai pour Tommy, dont le cheminement, le basculement dans la folie, restent juste des faits, sans que j'ai pu comprendre le comment et pourquoi, en particulier le basculement et le déroulement de la maladie mentale. Le changement de statut de Jimmy, d'ouvrier de scierie en spécialiste de la finance au salaire mirobolant, m'a paru très invraisemblable, faute de la moindre explicitation de son parcours. Du coup, je m'intéressais de moins en moins à ces personnages, l'auteur ne donnant à voir que quelques instants de leurs vies, sans donner de moyens au lecteur, tout au moins à moi, de faire les liaisons, de donner vraiment sens à ces moments épars.

Je crois que je vais tirer un trait sur l'auteur après mes deux tentatives.
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyDim 1 Nov 2015 - 10:13

Maudit soit le fleuve du temps

Notre narrateur est bien malheureux
Déjà, tout petit, il voulait être blond et non brun, pour ressembler à sa maman plutôt qu'à son papa, et ne pas se sentir exclu de la famille
Tout jeune , communiste, il a abandonné ses études pour l'usine, et cela l'a éloigné de sa maman qui voulait le voir sortir de cette condition ouvrière. C'était une erreur, d'ailleurs.
Là, il est en train de divorcer de l'amour de sa vie (ils étaient pourtant très amoureux, au début).
Ah... et puis sa maman a un cancer. Sans vouloir le reconnaître, il s'en fout un peu, ses malheurs étant quand même bien suffisants, mais cela leur donne l'occasion de nous convier à des espèces de retrouvailles distantes, (manquées ou pas, on ne le saura pas) au Danemark , pays natal de cette mère.
Pour comble de tout, il tombe à l'eau maladroitement en descendant d'une barque (où il ruminait sombrement), et sa mère lui donne d'anciens habits de son père pour se changer. Ils lui vont comme un gant (vous voyez le symbole?).
Ca se passe au moment de la chute du mur de Berlin, alors, dans ce paysage grisaillou, il y a peut-être un espoir, veut-il bien concéder à la dernière page (c'était ça, le retournement final dont j' espérais qu'il allait donner un sens au roman et qui m'a fait tenir jusqu’au bout).

Je vous la fais courte, les poncifs ne s'arrêtent pas  là.
C'est d'un pointilleux dans le détail pas intéressant côté description, terre à terre dans le dialogue, creux à force de réserve et de « pudeur ». Ca veut nous faire sentir à quel point l'auteur maîtrise les émotions . C'est tellement  réussi dans cette distance, qu'on se fout complètement des paysages sauvages de plages désertes balayées par le vent. C'est d'un ennui...
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyJeu 27 Oct 2016 - 19:54

Je viens de finir Je refuse , de Per petterson.
Pour rappel l'argument, résumé par Arabella un peu plus haut :

Arabella a écrit:
Je refuse


Jim et Tommy ont été très proches pendant leur enfance et leur adolescence, jusqu'à ce que du jour au lendemain, ils se séparent. Ils se croisent trente ans plus tard par hasard. Leurs vies ont changés, mais tous les deux, de façons différentes ne vont pas bien. Ils sont un peu à un croisement, tous les deux, et cette brève rencontre approfondit les questionnements, et fait remonter les souvenirs.

Un roman "choral". Plusieurs personnages, parfois le récit se fait à la première personne, parfois à la troisième, à des époques différentes, ce n'est pas dans l'ordre chronologique, on navigue en permanence d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre.

J'ai cherché cet auteur suite à ma lecture du fil Ecrivains rares, ecrivains secrets

C'est le seul titre du seul auteur listé que j'ai trouvé en médiathèque ce jour là.

J'ai lu rapidement ce fil, aussi,
je comprends tres bien à peu près toutes les positions postées, y compris sur des ouvrages autres que Je refuse.

La version que j'ai lu est dans la collection "du monde entier Gallimard, traduit par T.Sinding.


Voici mes impressions :

Un roman bleu marine bruine.

Qui exhume mes souvenirs écartés soigneusement des premiers amours amicaux. Ces liens forts de l'adolescence, premier jets d'expansion de soi, premiers dons et estimes, choix viscéraux et electifs.

En cela je comprends que cet auteur fasse résonner de ces trames qu'on néglige parce qu'elles sont fondamentales dans une vie. Et qu'elles prennent figure des premiers renoncements.

Un contexte émotionnel aussi assez attentif aux liens familiaux, d'entraide symbolique.

Le style en est très sobre, la langue est simple, parlée mais sans maniérisme.
C'est le genre de livre qu'on lit avec les yeux en billes, parce qu'il raconte. ça nous fait écouter, comme on écoute quelqu'un qui nous dit qu'il y a longtemps il a vécu quelque chose qui était dur.

Je pense qu'il est en effet possible qu'il m'en reste des scories à long terme car ce genre de livres repose sur une expression sincère des émotions humaines les plus universelles, au prix de les traiter de banales.

J'aime bien lire des romans de gare, des romans populaires, des romans sans qualité, parce qu'il y a toujours un moment où ça touche du doigt quelque point que notre intellect a désapprit à envisager, à force de se tutorer de goût.

Voilà, c'est un de ces livres pour moi.
C'était bien.
Même si je n'aime pas l'absence d'usage stylistique qui le caractérise à mes yeux . Il y a bien l'effet choral, oui, ce choix formel, mais le maitre du jeu n'a pas l'air d'avoir un ratio puissant qui aurait soigneusement, sous une apparente simplicité, distillé précisément un Grand oeuvre.
La beauté de ce livre réside dans l'objet dont il nous entretient, la vie , l'amitié, la solitude, la résilience, la conscience à l'autre. Mais pas dans son écriture même.
Tel est mon opinion cependant reconnaissante à l'auteur de ce rappel de nos plus belles gravités : les premières. Je serais gonflée de l'oublier.
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyJeu 27 Oct 2016 - 20:10

Merci, Nadine ! Petterson semble un auteur intermittent en ce qui concerne ses qualités littéraires
J' avais beaucoup apprécié Pas facile de voler les chevaux. Une belle évocation de l' enfance et plus encore, un beau portrait de femme.
Moins les autres.
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 EmptyJeu 27 Oct 2016 - 20:24

Oui c'est apparent dans les commentaires du fil.
Peut être que la traduction est naze. ça joue parfois.

je retiens ton titre, alors (qui est joli en plus) pour si je relis cet auteur à l'avenir.
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MessageSujet: Re: Per Petterson [Norvège]   Per Petterson [Norvège] - Page 3 Empty

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