Chaïm Potok

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

L'Elu

un livre extrêmement intéressant sur le fond et terriblement décevant sur la forme. Un livre passionnant pour ce qu'il dit du judaïsme, des milieux orthodoxes, des frontières insurmontables au sein d'une même communauté, d'une même religion, la quasie haine qui découle de deux formes de pensées opposées et si ce n'est de la haine au moins de l'incompréhension et une certaine envie de condamner. Tous ces sentiments, très forts, qui s'affrontent (entre hassidisme et sionisme) forment un ensemble très cohérent et passionnant. Hélas, triple hélas, le style répétitif, lassant, redondant, rend la lecture ânonnante, fatiguante et un peu buissonière. Quel dommage !

je suis en train de me faire exactement les mêmes remarques avec Au commencement que je suis en train de lire. je n'avais pas du tout ce souvenir avec je m'appelle Asher Lev et le don d'Asher. Ma mémoire m'a -t'elle trompée?

peut-être pas puisque les commentaires des autres parfumés sont vraiment élogieux à propos de L'Elu et qu'ils semblent tous avoir été captivés par ce roman... mais pour ma part, je ne suis pas sûre de revenir tout de suite vers Potok... même si vraiment sa présentation du judaïsme est honnête et passionnante.

shanidar a écrit:

L'Elu

Hélas, triple hélas, le style répétitif, lassant, redondant, rend la lecture ânonnante, fatiguante et un peu buissonière. Quel dommage !

Je n'ai pas eu cette impression lorsque je l'ai lu. Et récemment il ne me parait pas l'avoir rencontré dans Je m'appelle Asher Lev.

J'ai eu beaucoup de mal avec L'Elu, l'écriture étant essentielle pour moi, je n'envisage pas vraiment de relire cet auteur, même s'il est vrai que ses thématiques sont intéressantes.

mimi54 a écrit:

Je m'appelle Ashev Lev

[...]
Asher est un garçon attachant, complexe, torturé entre son passé et l’avenir dont il rêve. Cheminer avec lui, au milieu de ses dessins, partager son éveil religieux et culturel, est un pur plaisir.

je ne peux pas ajouter grand chose au commentaire de Mimi, à part que ce n'était pas tout à fait un pur plaisir pour moi
d'accord pour tout ce que tu dis, à part que je rejoins Shanidar un peu plus sur le côté écriture, souvent c'était trop répétitif, bien qu'il s'agisse d'un petit garçon au début, mais les descriptions dans tous les détails p.ex. lors du désarroi de la mère, je veux bien qu'on ne passe pas en 2 pages sur ce deuil, mais quand même, cela devenait un peu lassant de lire et relire et relire tous ces jours qui se suivaient et se ressemblaient...
une première rencontre qui n'était pas tout à fait réussie... mais je veux bien tenter un jour la suite Le don d'Asher Lev pour savoir la suite de ce personnage

shanidar a écrit:

L'Elu

un livre extrêmement intéressant sur le fond et terriblement décevant sur la forme. Un livre passionnant pour ce qu'il dit du judaïsme, des milieux orthodoxes, des frontières insurmontables au sein d'une même communauté, d'une même religion, la quasie haine qui découle de deux formes de pensées opposées et si ce n'est de la haine au moins de l'incompréhension et une certaine envie de condamner. Tous ces sentiments, très forts, qui s'affrontent (entre hassidisme et sionisme) forment un ensemble très cohérent et passionnant. Hélas, triple hélas, le style répétitif, lassant, redondant, rend la lecture ânonnante, fatiguante et un peu buissonière. Quel dommage !

Au commencement

Je crois que je pourrais faire un copier-coller avec le commentaire de Shanidar : des thèmes passionnants, que de choses à découvrir et à apprendre ! Un jeune garçon, hyper sensible et hyper doué, né à New York dans une famille juive orthodoxe qui attend tout de lui et comment il s’émancipe peu à peu sans renier sa foi. Comment les Juifs américains ont œuvré pour faire venir chez eux les Juifs restés en Europe, comment ils ont pris de plein fouet la crise de 29, et vécu, de loin et impuissants, l’horreur de la montée du nazisme et de l’extermination des leurs.
Mais… quelle redondance, quelle lourdeur de style… Quel dommage !