Le Handicap (litterature jeunesse )

Lalaym a écrit:

Voulez vous que j'en fasses un résumé un peu plus précis ?

faut jamais demander cela aux parfumés - ils veulent savoir tout
vas-y

Pour lecteurs jeunes (ados au moins) et moins jeunes...jerecommanderai toujours...à 2 euros en plus!...Les demeurées de Jeanne Benameur...

oui Kenavo a raison, les Parfumés sautent sur l'occasion

à tantôt Lalaym

coline a écrit:

Pour lecteurs jeunes (ados au moins) et moins jeunes...jerecommanderai toujours...à 2 euros en plus!...Les demeurées de Jeanne Benameur...

Ah ! Oui, Les demeurées. Il est magnifique ce petit livre.

Menyne a écrit:

coline a écrit:

Pour lecteurs jeunes (ados au moins) et moins jeunes...jerecommanderai toujours...à 2 euros en plus!...Les demeurées de Jeanne Benameur...

Ah ! Oui, Les demeurées. Il est magnifique ce petit livre.

En seulement quelques mots, vous m'avez convaincue.

Je poste le résumé, je me dis que ça peut achever de convaincre d'autres Parfumés.

Citation :

La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invicible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ? L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées. Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge.

Sur la Sclérose en plaques il y a la BD d'Arnaud Gautelier "Des fourmis dans les jambes". Il avait déjà écrit un récit sur sa maladie:" J'te plaque ma sclérose: Témoignage coloré sur une maladie sombre"

Kannskia a écrit:

Menyne a écrit:

coline a écrit:

Pour lecteurs jeunes (ados au moins) et moins jeunes...jerecommanderai toujours...à 2 euros en plus!...Les demeurées de Jeanne Benameur...

Ah ! Oui, Les demeurées. Il est magnifique ce petit livre.

En seulement quelques mots, vous m'avez convaincue.

Je poste le résumé, je me dis que ça peut achever de convaincre d'autres Parfumés.

Citation :

La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invicible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ? L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées. Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge.

Merci Kanskia de prendre à ton tour le relais!

Et on en parle aussi ICI

Menyne a écrit:

Et on en parle aussi ICI

Les demeurés...Les demeurées...Les demeurées....

Je me permets de remonter ce fil du handicap avec un extrait non-professionnel. Je ne sais pas si on a le droit de faire ça sur les fils ? Désolée si ce n'est pas le cas, vous pouvez effacer.   

Une de mes proches a écrit un livre d'une petite centaine de pages, que je viens de lire. Elle n'a aucune prétention littéraire (d'ailleurs, elle l'a écrit pour elle, pas du tout dans le but d'être éditée) et elle écrit comme elle parle mais ça m'a touchée. Surement parce que je la connais... Toujours est-il que ce n'est pas un livre centré sur le handicap mais il y a quelques passages, c'était incontournable...

Je partage donc un extrait qui évoque quelque chose que je connaissais déjà très bien puisqu'elle m'en a déjà maintes fois parlé mais le voir écrit, c'est différent. C'est frappant. Oui, frappant, c'est le mot.


" J'ai peur. J'ai peur de la montée involontaire de ma rage. J'ai peur de devenir aigrie. J'ai besoin d'un coupable, c'est humain. Alors tout m'offusque. Je m'indigne de ces inélégances civiles, de cette queue à la caisse du supermarché, remplie de gens à qui je devrais expliquer que je suis handicapée, qu'ils doivent me laisser passer car l 'écriteau le dit. Il faudrait que je me présente à tout le monde et tant pis pour la honte. Ou alors que je fasse une annonce publique, ce qui me paraît difficile de peur d'être inaudible étant donné que je ne pourrais pas faire un haut-parleur avec mes mains de chaque coté de ma bouche, au risque de rompre mon équilibre précaire pour me rattraper au premier objet solide que je trouve. Certains me dévisagent, me regardent de haut, en me disant « fais un effort quand même » car je suis debout. J'ai même une troisième jambe maintenant. Quand je ne la prends pas, parce que je ne veux pas prendre l'habitude de ma canne - trop discriminant, je ne m'accepte pas -, alors on me regarde avec étonnement lorsque je formule ma requête : « s'il vous plait, j'ai une carte station debout pénible, pourriez vous me laisser passer ? ». Certains yeux rieurs me disent qu'ils ont compris la supercherie et que va pour cette fois, merci un peu pour les yeux ; un peu seulement car je sens que je m'enlaidis, que mon faciès se fossilise, ma bouche tombe de chaque coté, mes joues sont figées, et mes yeux en veulent à la terre entière. "

Mettre sa rage en mots...un moyen peut-être pour l'alléger? Et pour ouvrir les yeux aux bien portants...
J'espère pour elle qu'au coeur de ces cents pages il y a tout de même l'évocation aussi de moments de bonheur.

coline a écrit:

Mettre sa rage en mots...un moyen peut-être pour l'alléger? Et pour ouvrir les yeux aux bien portants... J'espère pour elle qu'au coeur de ces cents pages il y a tout de même l'évocation aussi de moments de bonheur.

Oui, de très beaux moments de bonheur.


J'ai lu Les Demeurées et on ne peut pas vraiment dire que j'ai aimé mais je serais bien incapable de dire pourquoi.  

Heyoka a écrit:

coline a écrit:

Mettre sa rage en mots...un moyen peut-être pour l'alléger? Et pour ouvrir les yeux aux bien portants... J'espère pour elle qu'au coeur de ces cents pages il y a tout de même l'évocation aussi de moments de bonheur.

Oui, de très beaux moments de bonheur.


J'ai lu Les Demeurées et on ne peut pas vraiment dire que j'ai aimé mais je serais bien incapable de dire pourquoi.  

On ne gagne pas à tous les coups! 

Et pour ton amie, je suis contente apprendre qu'elle jouit aussi d'une belle part de bonheur. 

Il y a dans ce texte, un appel, une supplication, une revendication, un cri,  qui pourrraient etre formulés par chacun de nous à un moment de notre vie. Il me semble...

coline a écrit:

Et pour ton amie, je suis contente apprendre qu'elle jouit aussi d'une belle part de bonheur. 

Merci Coline (tu feras un bisou à Pinocchio de ma part  ) !


Bix, oui, ça ne devait pas être le bon moment de ma vie.