Camilla Läckberg [Suède]

Steven a écrit:

. Toutes les trois quatre lignes, Erica (ou Patrik, indifféremment en fait) ressentent une grande chaleur,ou une contraction, ou un grand froid, ou.... bref, ce que vous voulez, dans la région du bas ventre. Erica cumulent les points rouges Weitgh Weicher... Patrik aussi d'ailleurs.

Ils ont pensé à aller consulter, ou à se précipiter aux urgences ?

Steven a écrit:

Je suis dans La Princesse des glaces. Je vais aller au bout, parce que c'est un roman policier et que ça m'embête de ne pas savoir. Mais si un adjectif devait s'accoler à ma lecture, ça serait mièvre.... C'est incroyable que ce livre ait eu un prix du roman policier. Toutes les trois quatre lignes, Erica (ou Patrik, indifféremment en fait) ressentent une grande chaleur,ou une contraction, ou un grand froid, ou.... bref, ce que vous voulez, dans la région du bas ventre. Erica cumulent les points rouges Weitgh Weicher... Patrik aussi d'ailleurs.
C'est pas terrible, terrible.

Je crois bien que je l'ai lu mais je ne sais même plus..... alors il ne m'a certainement pas fait ressentir une grande chaleur ou une contraction, ou un ...... bref tout ça. Je m'en serais certainement souvenu. Je crois bien que j'ai les deux autres à lire quelque part, mais je ne suis pas trop pressée.

Mon avis ne va pas révolutionner le forum mais effectivement, j'ai aimé la couverture, l'intrigue est bien mince, la fin très prévisible et un peu facile mais ça se lit, la jeune enquêtrice est bien sympathique. On passe un bon moment mais pas au point d'acheter les livres suivants, ou alors en poche.

Je reviens bientôt sur ce fil pour donner mon avis, qui ne révolutionnera rien non plus - même si, au contraire de Sophie, je n'ai pas aimé du tout, ni éprouvé de sympathi pour l'enquêtrice. Je viens juste de finir mes calculs et je pense pouvoir affirmer qu'au cours de son enquête, la jeune Erica est passée de la taille 38 à 42 en pantalon/robe/jupe et Patrik, qui faisait déjà du 44 a du renouveler sa garde-robe en taille 46.

Steven a écrit:

je pense pouvoir affirmer qu'au cours de son enquête, la jeune Erica est passée de la taille 38 à 42 en pantalon/robe/jupe et Patrik, qui faisait déjà du 44 a du renouveler sa garde-robe en taille 46.

Je lis actuellement La Princesse des glaces et les commentaires de Steven m'ont bien fait rire. Outre les contractions et autres frémissements du bas-ventre, tu as oublié de citer tous ces mentons qui tombent ou qui se perdent on ne sait où (traductions littérales d'expressions typiquement suédoises j'imagine).
C'est à en perdre son menton ct'affaire

Le ventre semble bien être le siège principal de toutes les émotions dans ce roman :

Citation :

Elle avait déjà hâte d'être à demain, l'attente dans son ventre était mêlée d'incertitude, d'inquiétude et presque de terreur.

Citation :

Il se sentit un peu plus léger au niveau du ventre une fois qu'il eut rabroué ce jeune vaurien.

Citation :

Elle essaya de rentrer le ventre en retenant sa respiration, mais au bout d'un moment elle fut obligée d'expirer l'air.

Citation :

Il lui avait fallu plus d'un an pour digérer le divorce.

Citation :

Erica passa un doigt sur la photo et ressentit une grosse nostalgie dans la région du ventre.

Citation :

La sensation qu'il avait au creux du ventre était merveilleuse et effroyable à la fois.

Citation :

Maintenant il va falloir que je me contente de salade verte pendant quelques jours, dit Patrick en se tapotant le ventre

Le menton n'est jamais loin tout de même :

Citation :

j'ai l'impression que je n'aurai plus jamais faim de ma vie, rit Patrick en se tapotant le ventre et en indiquant du menton (...)

Et oui, Patrick aime bien se tapoter le ventre, c'est un fait...

Après le ventre et le menton, voici venu le temps des os :

Citation :

Tous les os de son corps lui disaient qu'Anders était l'assassin (...)

Il est vrai que les fibres, cela fait décidément "trop expression française", autant garder une petite couleur locale lors de la traduction

J'ai terminé La princesse des glaces et je dois bien avouer que je me suis beaucoup amusée : l'auteur ne manque pas d'humour, qu'il soit volontaire ou... involontaire (impossible de ne pas s'esclaffer à chaque lecture du mot "ventre' toutes les 3 pages).

Cerise sur la gâteau (merci les traducteurs qui en rajoutent une couche) :

Citation :

(...) en apprenant que (blablabla), Merlberg sentit ses mentons tomber vers sa poitrine.

Mes mentons m'en tombent, y'a pas à dire
A moins que ce soit une allusion 'subtile' à son double-menton

Sentinelle, je ressens comme une envie dans le ventre de lire ce roman.

C'est marrant je n'ai pas du tout fait attention à tous ces ventres alors qu'il m'est arrivé d'être insupportée, voire outrée, par des traductions de mauvaise qualité.
En tout cas, quand on les lit regroupées, c'est vrai que c'est risible!

On va s'en faire une ventrée dirait l'autre. Mon (ou mes?) menton s'affole déjà ...

Merci Sentinelle, tu auras au moins rendu ton commentaire très alerte

Le moins que l'on puisse dire, c'est que je n’y suis pas allée ventre à terre et qu'il me fallut bien du cœur au ventre pour me lancer dans ce roman. Mais la curiosité aidant, j’ai tout de même eu envie de voir ce qu’il en était tant cela m’aurait fait mal au ventre de passer à côté d’un auteur qui avait peut-être bien quelque chose dans le ventre. Bien m’en a pris tant j’ai ri à m’en décrocher le(s) menton(s ?)

je n'avais pas lu tous ces commentaires bien réjouissants ; sachez que dans "L'oiseau de mauvais augure", Erica entame un régime pour pouvoir entrer dans sa robe de mariée ! médisants que vous êtes ! et hop, plus de petit ni de gros ventre !
C'est vrai que ces romans se lisent aisément, ne présentent pas trop de surprises, et que les personnages sont agaçants tellement ils sont formatés. Alors je ne sais pas si c'est "l'effet feuilleton" qui donne envie d'avoir la suite des aventures, mais j'avoue que j'aime bien les retrouver.

Le Prédicateur ne m'a pas convaincu mais je vais bientôt entamé L'Enfant allemand qui fut en tête des ventes l'été dernier -ça faisait 6 mois que je l'avais réservé mais une file d'attente de lecteurs n'en finissait pas.
Pourquoi?
J'aime le thriller au cinéma et en littérature mais c'est quoi cet engouement français pour les thrillers du Nord? Il est né avec Millénium?
Quelqu'un a lu L'Enfant allemand?
Pour allécher d'autres lecteurs, la belle couv. d'Actes Sud / Actes noir :

Babelle a écrit:

J'aime le thriller au cinéma et en littérature mais c'est quoi cet engouement français pour les thrillers du Nord? Il est né avec Millénium?

Le succès d'Indriðason date d'avant, il me semble. Les gros lecteurs de thrillers en ont eu un peu assez des bouquins ricains, ils changent avec les polars nordiques, peut-être ? (je n'en lis pas vraiment, je ne saurais dire avec certitude). Ca dépayse...
Maj Sjöwall et Per Wahlöö (par exemple) avaient eu un certain succès en France avant, mais c'est sûr que là, il y a raz-de-marée nordique, avec un peu toujours les mêmes types de couverture chez Actes Sud-Noirs... Ca fait un peu "produit". Comme les bandeaux avec un nom en énorme (Nothomb, Lévy ou je ne sais trop) comme si le lecteur était trop débile pour lire le nom de la couverture, mais par contre savait lire les bandeaux...