Max Ophuls

Queenie a écrit:

Pour ceux que les séances de rattrapage en salle intéressent :

Lola Montès est cette semaine au :
Reflet Medicis (Paris)
Odyssée (Strasbourg)
Le Capitole (Uzès)

D'autant qu'il s'agit de la version restaurée, après les mutilations que le film a subi après sa sortie.

traversay a écrit:

Queenie a écrit:

Pour ceux que les séances de rattrapage en salle intéressent :

Lola Montès est cette semaine au :
Reflet Medicis (Paris)
Odyssée (Strasbourg)
Le Capitole (Uzès)

D'autant qu'il s'agit de la version restaurée, après les mutilations que le film a subi après sa sortie.

On en a parlé sur ce fil Traversay...Tu peux peut-être venir donner tes impressions toi aussi...

coline a écrit:

traversay a écrit:

Queenie a écrit:

Pour ceux que les séances de rattrapage en salle intéressent :

Lola Montès est cette semaine au :
Reflet Medicis (Paris)
Odyssée (Strasbourg)
Le Capitole (Uzès)

D'autant qu'il s'agit de la version restaurée, après les mutilations que le film a subi après sa sortie.

On en a parlé sur ce fil Traversay...Tu peux peut-être venir donner tes impressions toi aussi...

Le fait est que je ne l'ai pas revu mais ça va sans doute venir. Dans le même ordre d'idée, je vous signale la sortie prochaine d'un documentaire autour du film inachevé de Clouzot "L'enfer" avec Romy Schneider.

Excuse-moi Traversay, je croyais que tu avais vu toi aussi la version restaurée de Lola MOntes...

coline a écrit:

Excuse-moi Traversay, je croyais que tu avais vu toi aussi la version restaurée de Lola MOntes...

Y'a pas d'mal !

L'exilé (1947).
Une bondissante et malicieuse fantaisie historique, mineure dans la carrière américaine de Ophüls. Le film de cap et d'épée n'était sans doute pas sa tasse de thé (il fut bien plus inspiré dans le film noir, voir l'excellent Caught), il n'empêche, sa mise en scène est superbe (de longs travellings soyeux) malgré des décors de carton pâte.

Noël approche...
Et je sais que ce genre de truc peut en intéresser quelques-uns par là :


(Lola Montès - Madame De - La ronde - Le plaisir)

Effectivement un beau cadeau que je vais probablement faire à mon meilleur ami,Bellonzo.

Bellonzo a écrit:

Effectivement un beau cadeau que je vais probablement faire à mon meilleur ami,Bellonzo.

Je sens qu'il va être très content...

La dame de tout le monde (La signora di tutti, 1934).
Après son départ d'Allemagne en 33, Ophüls tourne une poignée de films mineurs en France avant une parenthèse italienne avec La dame de tout le monde. Un mélodrame brillantissime, et pourtant très méconnu, sans doute ce qu'il fit de mieux dans les années 30. La mise en scène est prodigieuse, avec des travellings stupéfiants comme celui qui suit en simultané une voiture avançant au ralenti et une femme en barque. Film sur la solitude, sur l'amour meurtri, qui annonce deux de ses chefs d'oeuvre futurs : Lettre à une inconnue et Lola Montès. La tragédie est au bout de la route et s'incarne dans les traits d'une Isa Miranda, sublime, avec un visage qui rappelle à la fois Garbo et Dietrich.

Les joyeux héritiers (Lachende Erben, 1933)
Un Ophüls rarement cité parce que léger, pétillant et insouciant. Une histoire pas très sérieuse de rivalité entre deux vignobles de la Vallée du Rhin, sur laquelle se greffe une romance toute mignonne. On se croirait chez le Lubitsch de la même époque, le film est bien rythmé, plein de gaieté (tourné en 33, sombre année pour l'Allemagne) et se déguste comme une ode au vin et à l'ivresse. Un bon film pour la soif.

La tendre ennemie (1936)
Trois fantômes se rejoignent le soir des fiançailles d'une jeune fille, l'un d'entre eux est son père, le deuxième l'amant de sa mère, le troisième son premier amour. Cette fantaisie de la première période française du grand Max est moins un film fantastique, malgré les effets spéciaux, qu'une vive critique des mariages de convenances et une ode à l'amour véritable. C'est assez daté, mais joliment filmé, plein d'ironie et d'humour pétillant.