Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Henri Bosco

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Marko
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyMer 14 Oct 2009 - 0:24

bix229 a écrit:
Quelques extraits de Hyacinthe pour donner une idée de cette prose souvent somptueuse :

je crois que dans Hyacinthe on pourrait recopier toutes les pages!
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Marko
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyMer 14 Oct 2009 - 0:26

Camille19 a écrit:
Ces passages me rappellent l'atmosphère de l'enfant et la rivière, que j'avais lu lorsque j'étais toute jeune. J'avais beaucoup aimé sur le coup, et là, je trouve l'écriture magnifique. Ca me donne envie d'en découvrir plus Very Happy

A revenir vers Bosco, je te conseille Le Mas Théotime pour la beauté de l'écriture et l'intrigue captivante. Bellonzo en a très bien parlé un peu plus haut.
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Camille19
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyMer 14 Oct 2009 - 1:19

Merci, je prends note content
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyLun 1 Fév 2010 - 14:47

Un résumé vidéo du DVD de la série "Un siècle d'écrivains" consacré à Henri Bosco: Ici

Téléchargeable en entier en VOD: ici

Citation :
Henri Bosco est un célèbre écrivain provençal. Seule ombre au tableau : il n'a pas été reconnu par ce domaine que l'on appelle la ''Littérature Fantastique'', qui n'a pas su aller le chercher, ni se l'approprier.

Il y a là un ''clan'' qui, d'Edgar Poe à Anne Rice, en passant par H. Lovecraft, intronise des modèles. Henri Bosco est un homme qui croit véritablement aux mystères, aux rapports religieux et millénaires de l'homme et de la nature, un homme mystique...

Ce documentaire alterne une lecture de livres originale et des entretiens radiophoniques avec l’auteur.
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyMar 16 Fév 2010 - 17:47

Marko a écrit:
Un résumé vidéo du DVD de la série "Un siècle d'écrivains" consacré à Henri Bosco: Ici

Téléchargeable en entier en VOD: ici


Pas le droit de diffusion dans notre pays... Sad
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyMar 16 Fév 2010 - 17:49

UN RAMEAU DE LA NUIT

Je suis sans doute passée à côté de beaucoup d’éléments liés aux symboles que je ne connais pas dans ce récit. Il n’empêche que ma lecture au premier degré (jusqu’au second peut-être) m’a tout de même comblée.
Séduite par la poésie et la sensualité du texte, je n’ai pas été gênée par ses mystères et ses énigmes, et je me suis abandonnée avec délices au rêve où ce roman envoûtant m’a entraînée.
Bien ancré dans la terre, tout près des fontaines, sous des ciels écrasants de soleil ou merveilleusement étoilés, l’histoire qui est racontée ici fait vivre au héros, Meyrel ( un homme qui traduit des textes grecs ) une étrange expérience, extraordinaire, une passion violente, dans une maison solitaire du sud que les oiseaux et les anciens habitants avaient abandonnée et qu’ils reviennent fréquenter en sa présence…
Est-ce la vie ? Est-ce la mort ?...Est-ce la réalité ? Est-ce un rêve ?
Un conte fantastique ?
Les personnages autour de lui se comportent comme des fantômes. Tout devient magique, secret, inquiétant, palpitant et pourtant lent, effrayant ou magnifique…
C’est fort en émotions de tous ordres…L’imaginaire de Bosco ne connaît pas de limites et son œuvre ne peut être comparée à aucune autre.
Est-ce que je vous ai déjà dit que vous devriez absolument lire Henri Bosco et que c’est une injustice qu’il soit aussi méconnu ?…(surtout des Parfumés). content

Tout dans la nature est pour lui présence, il perçoit l’intangible et nous donne accès à la vie secrète des éléments. A force de silence et d’attention il nous met en relation avec le cosmos, nous fait pénétrer dans l’esprit de la terre, mais aussi en nous-même…Et ça ne rend pas fou !... J’aime infiniment la nuit et la lumière chez Bosco, les arbres et les sources…

« La nuit me prit. Elle était là vraiment chez elle ; une nuit étouffante, qui s’était élevée du sein des arbres et que les murs de Loselée contenaient avec une extraordinaire puissance. Car c’était leur nuit, la nuit su sol qu’ils entouraient, la nuit particulière aux créatures de ce lieu étrange qui créait lui-même ses ombres. Ailleurs, il semblait que la terre n’eût en partage que l’obscurité. Là elle avait la nuit ; elle possédait la nuit même, ce qu’on nomme la nuit, ce qui l’est : un être. »
Henri Bosco( Un rameau de la nuit)
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyMar 16 Fév 2010 - 18:49

Je suis content que tu aies autant aimé ce roman qui est l'une de mes oeuvres littéraires préférées toutes catégories confondues. Un des plus beaux de Bosco avec Une Ombre, Le récif et L'Antiquaire qui constituent à eux quatre son "oeuvre au noir" en quelque sorte. 4 récits ésotériques qui peuvent aussi se lire comme des histoires fantastiques au climat mystérieux. Dans Un rameau de la nuit je me souviens en particulier de cette déambulation extraordinaire dans l'épave d'un bateau qui donne droit à une séquence littéraire d'une puissance incroyable de poésie et de magie. On y retrouve le parcours qui anime presque toutes ses oeuvres. A savoir un personnage qui traverse des épreuves initiatiques lui permettant d'affronter les profondeurs de son esprit, de le confronter à son propre double maléfique (surtout dans "Une Ombre", son dernier roman inachevé) et d'en triompher. On parcourt des espaces hallucinatoires évoquant les enfers et on surgit à la lumière. Bosco nous fait partager cette expérience du mystère et du sacré et même si on reste extérieur à cette dimension spirituelle on peut se laisser envoûter par sa prose sublime.

Henri Bosco - Page 8 Un-ram10
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptySam 12 Juin 2010 - 20:15

Le Sanglier

quatrième de couverture a écrit:
" Tout à coup, à deux ou trois mètres de moi, le fourré s'agita, une branche éclata, un choc brutal déchira le fourré et, du milieu des ronces, jaillit, avec deux formidables crocs d'ivoire, une tête énorme. Je ne vis que cela, la hure. Un peu de bave coulait le long des poils sur les babines noires. Les yeux étaient petits et sanglants. Ils me regardaient. Le souffle rude et chaud m'arrivait sur le visage. Il sentait l'herbe mâchée. Par derrière ce bloc brutal de crins et de chairs ramassées, le fourré broyé laissait voir comme un couloir creusé, au pied de la paroi, dans le roc. Le sanglier ne bougeait plus. J'étais là, et c'est tout ce que je pouvais être. La bête sortit du fourré. Alors je la vis vraiment. J'étais presque couché sur le dos, ma tête n'arrivant qu'à son poitrail. Elle me dominait et ses boutoirs, larges comme la main, se dressaient à un mètre de ma figure. Je serrai les mâchoires. " Réédité pour la première fois depuis sa publication en 1932, l'un des tout premiers romans d'Henri Bosco, troublant récit d'une terrible initiation au cœur du Luberon noir.

Un véritable "tourne page" à l'histoire teintée de mystère, et d'attente(s). Si on a malgré tout l'impression d'une histoire se tenant à un genre quelque peu fantastique, une très légère frustration sur le début qui se transforme, sans disparaitre tout à fait, car il y a comme un double puissant à cette histoire déjà impressionnante aux personnages à la parfaite frontière entre entièreté et nuance, icônes d'un monde et personnages à la fois. Le double est un rapport pas tout à fait ordonné ni rationnel à la terre et au pays, et c'est un superbe jeu du double qui se ramifie profondément dans le héros peintre armé d'une carabine souvenir de temps violents et difficiles. L'équilibre menacé des forces de la région (bien et mal... et doute), est aussi un équilibre entre esprit sain et animal, le sanglier étant l'essence tellurique efficace de la face sauvage. Rien de trop démontré dans ce jeu des équilibres, ce n'est pas nécessaire.

Excellente lecture, entrainante et envoutante dont la grandeur et la complète puissance ne se révèle que derrière ou plutôt en complément de son sujet premier.

La couverture du folio est atrocement moche mais la préface attise la curiosité sur le titre et le reste de l'œuvre sans pourrir la lecture.

merci Marko pour ce titre de la chaine de lecture singe
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptySam 12 Juin 2010 - 22:27

Heureux que le Sanglier ait plu au Panda Very Happy Tu en parles formidablement bien avec ta sensibilité et ça me fait d'autant plus plaisir! Ce thème du double est très souvent présent chez Bosco et sa Provence est une contrée mentale où on commence par se perdre avant de s'éveiller à une dimension supérieure. Il était jeune quand il a écrit "Le Sanglier" et c'est une porte d'entrée idéale avant d'affronter les sortilèges du Rameau de La nuit, de Hyacinthe, de l'Antiquaire, de Malicroix ou d'une Ombre...
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptySam 12 Juin 2010 - 23:31

oui, une contrée mentale qui se nourrit de et se superpose à une contée réelle, j'aime beaucoup l'ensemble et la dynamique des rapports à la contrée, à ce qui la fait, très vivant et nourrissant !

impatient de la prochaine lecture.
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyJeu 11 Nov 2010 - 0:59

Henri Bosco - Page 8 41ovkp10

Autre grand souvenir de lecture dont je vous copie des extraits de l'introduction. Les Balesta raconte l'histoire d'une famille étrange possédant un "don" leur permettant, malgré leur bonté, de provoquer des malheurs inattendus et cruels à ceux qui leur nuisent. Les Balesta vivent dans un gros bourg de Provence au XIXe siècle et nous les découvrons au travers du souvenir de leur seul descendant, homme solitaire et retiré du monde, qui vit de nos jours (en 1955 date de parution du roman). Le narrateur tente en effet de faire revivre ses ancêtres par le pouvoir de sa mémoire et de son imagination.

Je serai là, partout, parce que j'en sais assez long pour pouvoir dire que j'y ai été. J'irai jusqu'à répéter leurs paroles. Je devenirai leurs pensées, leurs coeurs, rien qu'à regarder leurs visages, leurs démarches et leurs gestes familiers. Je vis désormais cent ans en arrière, avec eux, en eux, et pour eux, tout simplement parce qu'en moi, je les ai tous, et que je peux imaginer ce qu'ils furent, en découvrant, si je le cherche avec patience, ce que je suis.

Les descriptions du village, de la nature, de ses habitants, de Marceline, Philomène, Besance, Chichanque, Trigot... sont extraordinaires et on découvre cette étrange histoire qui évoque les grands récits mythologiques avec fascination. Bosco est un magicien des mots.

L'imagination les a animés fabuleusement, et ainsi j'hésite entre ce qui fut et ce que j'invente. Ma mémoire est un lieu peuplé d'imprécisions, à travers lesquelles je cherche, en tâtonnant, des Ombres inconnues... Il n'en reste souvent qu'un nom qui m'intrigue ou qui m'attendrit. Alors je descends en quête de l'âme qui en eut la garde pendant son séjour sur terre et je vais, au delà de ces souvenirs recueillis des miens, jusqu'à la mémoire profonde, celle que fatalement je conserve en moi dans le mystère de mon sang inexploré.
Ce que j'y trouve, n'est-il pas vraiment ce qui fut, avant moi, au monde, et qui me demande à voix basse de revivre encore par moi, au moins quelques jours, en ces lieux où ma vie témoigne,mais pour moi tout seul, de leur vie abolie?
Ce sont là des voix intérieures qui ne prononcent pas de mots, mais qui se font entendre par une parole ineffable. Ce langage n'émet aucun son qui me soit audible. Il se transmet par des variations qui modifient l'étendue, la couleur, le goût des états sensibles de l'âme. Les mots n'en touchent pas l'oreille mais le coeur. On ne parle là que par émotions. On ne conçoit pas de pensée qui ne soit prise dans un songe, le plus souvent inexprimable, où il n'est de regret venu de moi qui ne soit un désir venu des autres. Désir déçu, qu'il faut savoir accueillir et entendre, car il est, pour celui dont il émane comme une nostalgie de l'avenir que cette âme passée du monde conserve encore dans ces limbes dont je suis le précaire refuge et dont, après moi, il ne restera rien.







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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyJeu 11 Nov 2010 - 16:55

Marko a écrit:
Henri Bosco - Page 8 41ovkp10

Les descriptions du village, de la nature, de ses habitants, de Marceline, Philomène, Besance, Chichanque, Trigot... sont extraordinaires et on découvre cette étrange histoire qui évoque les grands récits mythologiques avec fascination. Bosco est un magicien des mots.

C'est vrai...Et j'aime à voir réapparaître ce fil de temps à autres... content
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyJeu 11 Nov 2010 - 17:29

coline a écrit:
C'est vrai...Et j'aime à voir réapparaître ce fil de temps à autres... content

Pour le coup j'aimerais bien relire "Les Balesta" après toutes ces années (dans le cadre d'une lecture commune par exemple). Je m'y mettrai après Dostoïevski.
Mais peut-être que "Le Mas Théotime" serait le plus indiqué pour la lecture commune (et disponible en poche).
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyMer 9 Fév 2011 - 18:13

Sylvius
Henri Bosco - Page 8 Untitl10

Les pieds au feu, l'hiver, dans ce demi-sommeil si favorable au merveilleux, que nous procurent la chaleur engourdissante et le spectacle de la braise aux figures magiques, ils créent les pays et les hommes dont ils ont besoin pour troubler le calme de leurs âmes voluptueusement et sans bouger. Comme ils le savent, ils sont raisonnables. "Chez nous, dit Tante Philomène, on tient ses rêves."

Ce court roman de 110 pages est une sorte de conte de Noël à la manière de Bosco. C'est-à-dire une fable poétique et onirique où l'imagination et les rêves ouvrent les portes vers un ailleurs à la fois géographique et mental. Surtout ne lisez pas la 4e de couverture si vous avez envie de le lire... la trame y est résumée pratiquement en entier jusqu'à son dénouement.

Méjean appartient par alliance à la famille Mégremut qui de génération en génération est toujours restée sédentaire, préférant voyager par la pensée et les rêves, et tenant à son unité. Méjean fait partie de ces exceptions familiales qui ont choisi de voyager à travers le monde quitte à heurter la sensibilité du groupe dirigé par la figure matriarcale de tante Philomène. Lors d'un de ses nombreux retours à Pontillargues, il rencontre le sage Barnabé qui entreprend de lui raconter l'histoire d'un autre voyageur aujourd'hui disparu, Sylvius, dont la puissance singulière des rêves lui inspirait d'étranges histoires capables de toucher les coeurs.

Ce récit nous raconte alors le départ de Sylvius et de son cheval Melchior un soir d'hiver et les rencontres qui ont suivi.

J'ai une fois de plus adoré cette histoire magique qui ménage des surprises et s'achève sur un troublant mystère. L'écriture est un régal et Bosco un auteur dont je lirai tous les livres (il m'en reste par chance encore quelques uns à découvrir).

Lien: Analyse de Sylvius par Yutaka Kogure (ancien professeur de japonais à l'université de Nice et membre de la chaire Kawabata, auteur d'un essai: "Henri Bosco et le métier de romancier"): Sylvius: Arbre et bateau naufragé

Le récit (...) semble montrer que l'on a ici affaire à un parcours initiatique entamé par le poète Sylvius à la recherche du chant ineffable de la famille Mégremut.
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 8 EmptyDim 13 Fév 2011 - 18:50

Sylvius

Un conte délicieux et court...
Marko a dit tout ce qu'on en peut dire sans rien en dévoiler...
Aussi je n'ajouterai rien...Je ne peux pas...La partie qui m'a complètement charmée doit être pour chaque lecteur une surprise...(Non, non, surtout, ne lisez pas la quatrième de couverture!...)
C'est peut-être un livre par lequel aborder cet auteur...Il me semble, en douceur, assez représentatif de son univers, son oeuvre...
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