Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Henri Bosco

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Marko
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Marko
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Marko


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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyVen 28 Aoû 2015 - 19:30

Sigismond a écrit:
Marko a écrit:
Je ne te félicite pas! rire

Pourquoi ?
Pour rire! Mais j'en ai un bon souvenir.
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Marko
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyVen 12 Aoû 2016 - 12:40

Une vie, une œuvre: Henri Bosco

Une émission qui lui rend pleinement justice.
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églantine
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyVen 12 Aoû 2016 - 12:49

cheers
Super super , merci pour le lien !
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pia
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyMer 17 Aoû 2016 - 19:12

Ah oui! Il faut absolument que je l'écoute. Merci Marko!
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shanidar
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyMar 22 Nov 2016 - 16:18

Un rameau de la nuit

Les autres mondes qui, voilés et toujours possibles, entourent [ce monde], j'en connais les puissances dangereuses. Et ce récit -tout simple qu'il soit- je l'écris afin de définir, et, s'il se peut, conjurer l'éventuelle apparition, l'intrusion redoutée des visages secrets dont j'ai rencontré le regard inoubliable.

Pour moi, du moins, car peut-être, pour la plupart de ceux qui me liront (s'il s'en trouve, un jour), ces figures n'offriront rien que d'humainement explicable en dépit de leur étrangeté. Et cependant à peine ai-je, pour les évoquer, touché à la pensée de la première phrase, que de lents glissements se forment derrière elle. Je ne sais d'où me vient ce sentiment d'une présence sous un voile, présence qui double du côté de l'ombre tout ce que je dis au milieu de la plus pure lumière. Je raconte pourtant ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu, ce que j'ai fait ; et c'est ce que je n'ai pas vu, ce que je n'ai pu faire, ni pu entendre qui rôde obscurément derrière ma parole et en trouble la clarté. Imagination ? Il se peut et il est sage de le croire. Pourtant je ne le puis. Car d'ordinaire quand je parle je sais que j'abolis, par les mots, le silence qui m'entoure. Or ici, au-dessous de ces mots que je prononce et dont les sons, lorsque j'écris, parlent à mon oreille, un silence étrange subsiste. Je le perçois. Il ne révèle pas le vide, mais une présence voilée : celle des âmes qui se taisent. Leur nuit est pleine, et il y veille une ardente pensée ; c'est cette pensée qui trouble mon âme et quelquefois ma phrase. Je ne la connaitrai jamais. Pourtant quelquefois il me semble qu'elle pénètre en moi et qu'elle devient ma propre pensée ; mais alors je ne puis me la dire à moi-même. La parole n'y suffit plus. Cette pensée relève du silence. Aussi hante-t-elle longtemps les sites sombres de mon âme et laisse-t-elle en moi d'étranges souvenirs dont la nostalgie quelquefois me tourmente. Je la chasse difficilement.
(p.28)

Je n'ai pas l'habitude de commencer un commentaire par un extrait mais celui-ci m'a semblé tellement juste, contenant presque l'ensemble de ce qui va être longuement développé qu'il m'a semblé parfait pour commencer. Et puis, la prose de Bosco est tellement fascinante... mais reprenons :

Ce roman est un conte, une traversée de la nuit un rameau à la main et ce rameau pourrait être comme celui des ésotéristes un Rameau d'or. Mais il n'est pas nécessaire de louer les Parques ou nourrir en son sein un homoncule pour pouvoir savourer la lenteur hypnotique de cet étrange roman. Un roman qui fait toucher du doigt les éléments que sont l'eau et le feu, la terre et le ciel, avec l'absence des oiseaux puis leur retour, l'écoute nocturne des chevêche, des hulottes ou d'un loriot, le toucher des arbres et des dryades qui les habitent et les rainettes, mignonnes, qui glissent sur les bassins. Roman nocturne, des astres et des étoiles, de la lune et de l'ombre. L'ombre ou plutôt selon la typographie de l'auteur roman de l'Ombre, celle qui va venir hanter notre personnage principal, homme solitaire, érudit, aimant de loin, s'exilant volontiers. Cet homme cependant malgré sa misanthropie n'a rien de sinistre, au contraire, à force de l'écouter s'écouter on apprend à l'entendre et sa voix, traversant les nuits est inondée de soleil, de l'amour des autres et de cette nature qui sait si bien l'entourer.

Ce que j'imaginais alors, s'il inquiétait mon cœur, ne me poussait pas à me fuir. Ce n'était plus de me quitter que me tourmentait la hantise, car j'étais bien en moi; et, si quelque tourment me traversait, il venait du désir de m'unir à moi-même, à ce moi qui, jamais atteint, dévoilait de son ombre le visage inconnu auquel je ressemblais sans pouvoir cependant m'y reconnaître. Il faisait pressentir le feu des voluptés et la fureur des orages… Car, il me semblait déjà que j'aimais. Je ne savais bien quoi ; et qu'à cette poussée d'un amour sans objet ne répondit aucune créature, du moins visible, peu m'importait, puisque, tout étant clos autour de moi et surtout Fontanelle, c'était en moi que je cherchais l'amour… (p.153)


Il s'agit donc d'un roman-ouroboros, bouclé, entouré, s'enroulant sur lui-même, se mordant la queue pour former un cercle protecteur et salvateur. Un cercle dans lequel s'immisce des personnages, des moments, des lieux et des évènements tous marqués par une sentence, qu'il s'agisse de la folie d'un jardinier, d'une femme muette, d'un enfant sage, d'une tante entêtée, d'une maison désertée, d'un parc sans oiseaux, de Fontanelle, les êtres et les lieux qui se portent au contact de Frédéric lui opposent leur puissance noire. Et Frédéric Meyrel va devoir se confronter à elle pour pouvoir garder son intégrité, sa persévérance, sa tranquillité d'âme. Il devra être eau pour conjurer la dévoration des flammes, il devra devenir aérien pour repousser l'appel fétide des pierres tombales et des autels des dieux sylvestres, il devra être dur et solide pour ne pas être emporté par les flots d'un naufrage et dans l'alambic de sa vie, pour que l'Ombre se change en Lumière, il devra lentement couver l'œuf noir, devenant rouge puis blanc et mélanger les essences, savamment, lentement, pour tel un phénix, renaître.

Etrange roman que celui-ci. Tout d'obscurité, de fièvre noire, d'errements sous les bosquets, de promenades en pleine nuit comme s'il fallait être toujours à l'affût pour atteindre les créatures des rêves et des cauchemars. Les morts. Les morts qui cherchent à revenir à la vie, à être aimés encore, à vous hanter. Il faudrait lire et relire (comme le conseil Marko) longuement le deuxième chapitre de ce roman qui raconte une messe noire dans les entrailles d'un bateau agonisant, pour atteindre, peut-être, l'âme profonde de ce silence qui entoure l'Homme.


Encore une merveilleuse rencontre faite grâce à ArenSor, qu'il en soit une nouvelle fois remercié.

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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyMar 22 Nov 2016 - 16:21

Parfait Shanidar !
Ce livre semble cristalliser les qualités d' écrivain qu' on connait et qu' on apprécie chez Bosco.
Il faut aussi remercier Marko qui a ouvert le fil et fait resurgir de ma mémoire ce Luberon que j' aime tant !
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shanidar
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyMar 22 Nov 2016 - 16:29

bix229 a écrit:
Parfait Shanidar !
Ce livre semble cristalliser les qualités d' écrivain qu' on connait et qu' on apprécie chez Bosco.
Il faut aussi remercier Marko qui a ouvert le fil et fait resurgir de ma mémoire ce Luberon que j' aime tant !

absolument bix ! je n'avais que de vagues souvenirs de lectures enfantines concernant Bosco (même si je me souviens aussi très bien de l'extase de ma mère lisant par-dessus mon épaule des extraits de L'enfant et la rivière... Et je suis très heureuse de 'redécouvrir' cet auteur une fois adulte et en compagnie de lecteurs amoureux comme on le voit sur ce fil... Et puis, je ne connais pas le Luberon mais Le Rameau de la nuit (qui a aussi un chapitre marseillais) donne très envie d'aller baguenauder dans cette contrée 'charmante'...
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyMar 22 Nov 2016 - 17:34

je reviendrais aussi à Bosco
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyMar 22 Nov 2016 - 17:39

Merci beaucoup : PAL
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyJeu 24 Nov 2016 - 20:17

shanidar a écrit:
Un rameau de la nuit

Les autres mondes qui, voilés et toujours possibles, entourent [ce monde], j'en connais les puissances dangereuses. Et ce récit -tout simple qu'il soit- je l'écris afin de définir, et, s'il se peut, conjurer l'éventuelle apparition, l'intrusion redoutée des visages secrets dont j'ai rencontré le regard inoubliable.

Pour moi, du moins, car peut-être, pour la plupart de ceux qui me liront (s'il s'en trouve, un jour), ces figures n'offriront rien que d'humainement explicable en dépit de leur étrangeté. Et cependant à peine ai-je, pour les évoquer, touché à la pensée de la première phrase, que de lents glissements se forment derrière elle. Je ne sais d'où me vient ce sentiment d'une présence sous un voile, présence qui double du côté de l'ombre tout ce que je dis au milieu de la plus pure lumière. Je raconte pourtant ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu, ce que j'ai fait ; et c'est ce que je n'ai pas vu, ce que je n'ai pu faire, ni pu entendre qui rôde obscurément derrière ma parole et en trouble la clarté. Imagination ? Il se peut et il est sage de le croire. Pourtant je ne le puis. Car d'ordinaire quand je parle je sais que j'abolis, par les mots, le silence qui m'entoure. Or ici, au-dessous de ces mots que je prononce et dont les sons, lorsque j'écris, parlent à mon oreille, un silence étrange subsiste. Je le perçois. Il ne révèle pas le vide, mais une présence voilée : celle des âmes qui se taisent. Leur nuit est pleine, et il y veille une ardente pensée ; c'est cette pensée qui trouble mon âme et quelquefois ma phrase. Je ne la connaitrai jamais. Pourtant quelquefois il me semble qu'elle pénètre en moi et qu'elle devient ma propre pensée ; mais alors je ne puis me la dire à moi-même. La parole n'y suffit plus. Cette pensée relève du silence. Aussi hante-t-elle longtemps les sites sombres de mon âme et laisse-t-elle en moi d'étranges souvenirs dont la nostalgie quelquefois me tourmente. Je la chasse difficilement.
(p.28)

Je n'ai pas l'habitude de commencer un commentaire par un extrait mais celui-ci m'a semblé tellement juste, contenant presque l'ensemble de ce qui va être longuement développé qu'il m'a semblé parfait pour commencer. Et puis, la prose de Bosco est tellement fascinante... mais reprenons :

Ce roman est un conte, une traversée de la nuit un rameau à la main et ce rameau pourrait être comme celui des ésotéristes un Rameau d'or. Mais il n'est pas nécessaire de louer les Parques ou nourrir en son sein un homoncule pour pouvoir savourer la lenteur hypnotique de cet étrange roman. Un roman qui fait toucher du doigt les éléments que sont l'eau et le feu, la terre et le ciel, avec l'absence des oiseaux puis leur retour, l'écoute nocturne des chevêche, des hulottes ou d'un loriot, le toucher des arbres et des dryades qui les habitent et les rainettes, mignonnes, qui glissent sur les bassins. Roman nocturne, des astres et des étoiles, de la lune et de l'ombre. L'ombre ou plutôt selon la typographie de l'auteur roman de l'Ombre, celle qui va venir hanter notre personnage principal, homme solitaire, érudit, aimant de loin, s'exilant volontiers. Cet homme cependant malgré sa misanthropie n'a rien de sinistre, au contraire, à force de l'écouter s'écouter on apprend à l'entendre et sa voix, traversant les nuits est inondée de soleil, de l'amour des autres et de cette nature qui sait si bien l'entourer.

Ce que j'imaginais alors, s'il inquiétait mon cœur, ne me poussait pas à me fuir. Ce n'était plus de me quitter que me tourmentait la hantise, car j'étais bien en moi; et, si quelque tourment me traversait, il venait du désir de m'unir à moi-même, à ce moi qui, jamais atteint, dévoilait de son ombre le visage inconnu auquel je ressemblais sans pouvoir cependant m'y reconnaître. Il faisait pressentir le feu des voluptés et la fureur des orages… Car, il me semblait déjà que j'aimais. Je ne savais bien quoi ; et qu'à cette poussée d'un amour sans objet ne répondit aucune créature, du moins visible, peu m'importait, puisque, tout étant clos autour de moi et surtout Fontanelle, c'était en moi que je cherchais l'amour… (p.153)


Il s'agit donc d'un roman-ouroboros, bouclé, entouré, s'enroulant sur lui-même, se mordant la queue pour former un cercle protecteur et salvateur. Un cercle dans lequel s'immisce des personnages, des moments, des lieux et des évènements tous marqués par une sentence, qu'il s'agisse de la folie d'un jardinier, d'une femme muette, d'un enfant sage, d'une tante entêtée, d'une maison désertée, d'un parc sans oiseaux, de Fontanelle, les êtres et les lieux qui se portent au contact de Frédéric lui opposent leur puissance noire. Et Frédéric Meyrel va devoir se confronter à elle pour pouvoir garder son intégrité, sa persévérance, sa tranquillité d'âme. Il devra être eau pour conjurer la dévoration des flammes, il devra devenir aérien pour repousser l'appel fétide des pierres tombales et des autels des dieux sylvestres, il devra être dur et solide pour ne pas être emporté par les flots d'un naufrage et dans l'alambic de sa vie, pour que l'Ombre se change en Lumière, il devra lentement couver l'œuf noir, devenant rouge puis blanc et mélanger les essences, savamment, lentement, pour tel un phénix, renaître.

Etrange roman que celui-ci. Tout d'obscurité, de fièvre noire, d'errements sous les bosquets, de promenades en pleine nuit comme s'il fallait être toujours à l'affût pour atteindre les créatures des rêves et des cauchemars. Les morts. Les morts qui cherchent à revenir à la vie, à être aimés encore, à vous hanter. Il faudrait lire et relire (comme le conseil Marko) longuement le deuxième chapitre de ce roman qui raconte une messe noire dans les entrailles d'un bateau agonisant, pour atteindre, peut-être, l'âme profonde de ce silence qui entoure l'Homme.


Encore une merveilleuse rencontre faite grâce à ArenSor, qu'il en soit une nouvelle fois remercié.

Magnifique commentaire Shanidar bravo D'autant, que pour moi Bosco est un auteur que j'admire mais qu'il m'est difficile de commenter. Peut-être parce que je n'en ai pas envie, préférant paresseusement me laisser séduire par le caractère envoûtant de ses écrits .
La présence d'un fil Bosco a été un élément déterminant pour que je participe à ce forum
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shanidar
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyJeu 24 Nov 2016 - 21:12

Je crois (mais seulement après deux lectures dont une Lecture Commune -de celle qui pousse à disséquer ses ressentis-) que Bosco est l'un des auteurs les plus difficiles à commenter (avec Nicolas Bouvier, peut-être). Parce qu'il touche quelque chose d'infiniment secret, délicat en chacun de nous ; parce qu'il n'est pas spectaculaire (à la différence de Giono que j'aime aussi précieusement mais qui est peut-être, parfois, plus démonstratif, plus terrien) ; parce qu'il est crépusculaire, entre chien et loup, à la fois domestiqué et sauvage, intense et vaporeux et toujours, magnifiquement... ensorcelant !
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shanidar
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyJeu 24 Nov 2016 - 21:48

je viens de lire le vivifiant commentaire de Sigismond sur Un rameau de la nuit (en page 14), qui infirme totalement la difficulté à commenter Bosco.

Je le rejoins totalement dans cette désignation de 'combat spirituel' et dans ses développements d'anges et de démons. Je suis moins dure en revanche avec les répétitions, car même si en effet ce roman peut paraître un peu long (?), du moins répétitif, son rythme, son charme émane justement du temps qu'il prend à la nuit, aux marches nocturnes, aux retours sur soi, sur ses propres ténèbres que fait le narrateur et qui sont toujours un peu les mêmes. Obsessionnel.

Commentaire précieux.
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptySam 26 Nov 2016 - 2:13

Plaisir de vous lire... Very Happy
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pia
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptySam 26 Nov 2016 - 6:06

Encore un que je devrais lire! sourire
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jack-hubert bukowski
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 EmptyDim 27 Nov 2016 - 18:27

Idem pour moi... On avait parlé de Bosco en termes élogieux dans un de mes cours... Même si je n'aime pas prioritairement les romans, j'ai l'impression que la plume de Bosco pourrait susciter mon enthousiasme...
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MessageSujet: Re: Henri Bosco   Henri Bosco - Page 18 Empty

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