Martin Provost

Tous vos commentaires accentuent ma déception , je n'ai pas eu le temps d'aller voir le film ! Il n'est resté qu'une semaine à l'affiche !!!
Vivement la sortie DVD !

menine a écrit:

Tous vos commentaires accentuent ma déception , je n'ai pas eu le temps d'aller voir le film ! Il n'est resté qu'une semaine à l'affiche !!!
Vivement la sortie DVD !

Si ce film et Yolande Moreau n'ont pas le César, je n'y comprendrais rien...
Si cela leur arrive, le prix relancera la carrière dans les salles de Séraphine...

Je l'ai loupé moi aussi. Il n'était à l'affiche qu'une soirée!

coline a écrit:

Wilhelm Uhde, le collectionneur, insiste àun moment donné dans le film pour dire que ce n'est pas de l'Art Naïf (comme cela pouvait être considéré) mais de l'Art primitif (brut)

Coline pour tout savoir sur l'art brut il y a ce documentaire avec Dubuffet.
Quelqu'un explique à 16 minutes l'art brut, naïf, primitif etc.. et Dubuffet explique aussi 2 minutes, à 25 minutes, 47 minutes.
http://archives.tsr.ch/player/ecoles-artbrut

rivela a écrit:

coline a écrit:

Wilhelm Uhde, le collectionneur, insiste àun moment donné dans le film pour dire que ce n'est pas de l'Art Naïf (comme cela pouvait être considéré) mais de l'Art primitif (brut)

Coline pour tout savoir sur l'art brut il y a ce documentaire avec Dubuffet.
Quelqu'un explique à 16 minutes l'art brut, naïf, primitif etc.. et Dubuffet explique aussi 2 minutes, à 25 minutes, 47 minutes.
http://archives.tsr.ch/player/ecoles-artbrut

Merci Rivela!

A noter que l'exposition Hypnos qui se tient à l'hospice Comtesse à Lille durant les festivités de Lille 3000 expose des oeuvres du musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq qui est encore en travaux d'agrandissements (pour contenir la plus grande collection d'art brut d'Europe).


On pourra voir 350 œuvres dont de nombreuses créations d'art brut (notamment d'art asilaire et d'art médiumnique).

Communiqué de presse: http://lilletourism.com/document/Hypnos%20(FR).pdf

Vous êtes bien équipé avec ce musée d'art moderne.

rivela a écrit:

Vous êtes bien équipé avec ce musée d'art moderne.

Oui et en plus il va être beau! Réouverture en 2010:

Citation :

Vivement la sortie DVD !

Et bien c'est fait!
Là encore vous avez tout dit..J'ai trouvé ce film esthétiquement magnifique sur le plan images, lumières, décors. Et passionnant. C'est bien sûr et avant tout la rencontre d'un personnage atypique avec une interprète atypique aussi ( ah, une des premières scènes avec le petit sourire en coin de Yolande Moreau à la statue de la Vierge..), mais pas que cela. C'est un film qui parle de vie intérieure, d'amour à différents niveaux ( les différents liens entre Wilhem Uhde , son jeune amant ,sa soeur,Anne Marie, et les liens qui l'unissent à Séraphine elle-même), de création bien sûr et de marginalité( ou d'état-limite?) . La musique de Galasso est très belle, comme d'habitude.
Et l'avantage du DVD, les suppléments, le making of - j'aime beaucoup savoir comment ont été faits les costumes, les copies des tableaux, etc- et une discussion du réalisateur avec Françoise Cloarec devant les toiles exposées au musée Maillol.

A voir, vraiment!

J'ai vu Séraphine de Martin Provost.

Citation :

En 1913, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du Douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.

Une excellente manière de découvrir ou redécouvrir Séraphine de Senlis. Yolande Moreau livre un personnage tout en silence. La lumière accroche sur son visage, elle rend parfaitement l'illumination du personnage. Il n'y a peut-être que le moment où elel bascule dans la folie qui me parait un peu surjoué. Tout le reste est un régal, filmé de manière fluide et souligné sans excès. Le réalisateur a fait le choix de couleur neutre, à l limite du noir et blanc, qui rendent d'autant plus éclatantes la couleur des oeuvres de Séraphine.

Je vous le conseille sans retenue.

Steven a écrit:

J'ai vu Séraphine de Martin Provost.

Citation :

En 1913, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du Douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.

Une excellente manière de découvrir ou redécouvrir Séraphine de Senlis. Yolande Moreau livre un personnage tout en silence. La lumière accroche sur son visage, elle rend parfaitement l'illumination du personnage. Il n'y a peut-être que le moment où elel bascule dans la folie qui me parait un peu surjoué. Tout le reste est un régal, filmé de manière fluide et souligné sans excès. Le réalisateur a fait le choix de couleur neutre, à l limite du noir et blanc, qui rendent d'autant plus éclatantes la couleur des oeuvres de Séraphine.

Je vous le conseille sans retenue.

Ah, toujours pas vu...

Je viens enfin de voir ce film. Vous en avez dit autant, faut pas que je rajoute encore plus.

J’ai aimé, adoré même..

L’avantage avec une séance DVD, ce sont les bonus et j’ai bien aimé aussi cet aspect pour ce DVD.

Entre autre une rencontre/discussion autour des tableaux de Séraphine avec Françoise Cloarec qui a écrit le livre sur Séraphine – ici – et Martin Provost.


Et en dehors de Séraphine, je veux aussi m'informer plus sur Wilhelm Uhde.. personnage très intéressant.. et surtout qu'on lui doit Henri Rousseau

Violette de Martin Provost

Citation :

Violette Leduc, née bâtarde au début du siècle dernier, rencontre Simone de Beauvoir dans les années d’après-guerre à St-Germain-des-Prés. Commence une relation intense entre les deux femmes qui va durer toute leur vie, relation basée sur la quête de la liberté par l’écriture pour Violette et la conviction pour Simone d’avoir entre les mains le destin d’un écrivain hors norme.

Violette est une lointaine cousine de Séraphine, l'un des précédents films de Martin Provost. Violette Leduc ? Torturée, hypersensible, enragée. Mais à ses propres yeux, essentiellement une bâtarde et un être solitaire. Adoubée par Simone de Beauvoir, dont elle devint folle amoureuse, Violette connut le succès sur le tard avec un livre intitulé ... La bâtarde. Une fois encore, ce nouveau portrait de femme de Martin Provost s'impose d'emblée par la finesse et la densité de son écriture avec la volonté de ne pas plaire à tout prix. Tout aussi impressionnante est l'interprétation d'Emmanuelle Devos et, on a envie de dire surtout, de Sandrine Kiberlain, effarante de justesse en Beauvoir. La relation obsessionnelle de Violette pour son mentor et le combat féministe sont au cœur de ce film qui emporte en dépit d'une mise en scène bien trop sage.

J'ai aimé ce film (Violette) de tout mon cœur.

J'espère que le peu de commentaires sur ce film ne veut pas dire que vous ne l'avez pas vu, et ne comptez pas le voir, ce serait passer à côté d'un beau moment de cinéma, d'histoire, de littérature, de passion, de tragique... etc.

Queenie a écrit:

J'ai aimé ce film (Violette) de tout mon cœur.

J'espère que le peu de commentaires sur ce film ne veut pas dire que vous ne l'avez pas vu, et ne comptez pas le voir, ce serait passer à côté d'un beau moment de cinéma, d'histoire, de littérature, de passion, de tragique... etc.

J'hésitais un peu parce que je trouve la bande annonce académique et artificielle au possible mais vos commentaires à tous les deux me motivent. Je vais y aller!