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| Ursula Meier | |
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+7traversay Marie Aeriale swallow monilet Queenie Marko 11 participants | Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Ursula Meier Mer 5 Nov 2008 - 0:23 | |
| Ursula Meier Réalisatrice Franco-Suisse (Besançon, 24.06.1971). 2002 : Des épaules solides 2008 : Home; Valois de la meilleure mise en scène au Festival du film francophone d'Angoulême en 2008 2011 : L'Enfant d'en haut; mention spéciale à la Berlinale 2012 Beaucoup aimé Home qui a pour seul défaut d'être presque un décalque du film de Jane Campion SweetieSweetie Home Même climat insolite, même folie familiale entre névroses des uns et psychoses des autres, alternance d'hyperréalisme et de fantastique poétique, entre humour et effroi. La maison, représentation métaphorique du corps et de la névrose de la mère. Dans Sweetie c'est l'angoisse de l'arbre dont les racines menacent la maison qui met alors en danger l' intégrité psychique de l'héroïne. Dans Home l'arbre est remplacé par cette autoroute abstraite qui est remarquablement bien utilisée avec des séquences originales. Le final a une certaine force même si je trouve à l'ensemble certaines facilités alors que Jane Campion apportait une dimension métaphysique beaucoup plus subtile. Il faut noter que dans tous les films de Jane Campion les arbres ont une place essentielle (c'est flagrant dans la leçon de piano ). Et puis il y a une très belle bande son de Brahms à Honegger et une chanson très émouvante de Nina Simone (encore elle, après le Lynch!) à la fin du film : Wild is the wind
http://fr.youtube.com/watch?v=ylad6wCbG5k Chantée aussi par David Bowie: http://fr.youtube.com/watch?v=90u1IV4dw8o&feature=related | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Ursula Meier Mer 5 Nov 2008 - 0:40 | |
| - tommy a écrit:
- Au final une belle surprise, premier film très maîtrisé qui pêche sans doute pas sa longueur et trop de cérébralité aux dépens de l'émotion.
Là je suis complètement d'accord. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Ursula Meier Ven 7 Nov 2008 - 0:05 | |
| ... Non mais... c'était super Glauque, super étouffant (il a raison le Tommy, le sens du cadre et de la photo dans ce film sont formidables!). Une plongée au cœur des névroses (comme le dit Marko)
(en gros j'ai rien à ajouter... )
J'ai adoré plein de trucs, plein d'images. Les acteurs sont eXtras. La gamine parano-hypocondriaque est à tomber face à sa sœur faussement désinvolte et rebelle top sexy et qui porte sur ses épaules une grande partie des bouffées d'oxygène du film.
C'est violent, et doux. Ombrageux et lumineux. Étouffant et aérien.
Mais malgré le final, ça reste vraiment pesant je trouve.
(J'ai pas vu Sweetie...) | |
| | | monilet Sage de la littérature
Messages : 2658 Inscription le : 11/02/2007 Age : 75 Localisation : Essonne- France
| Sujet: Re: Ursula Meier Dim 9 Nov 2008 - 10:45 | |
| Après vos commentaires, je m'attendais à mieux. Je suis sorti déçu : certes des thèmes méritant réflexion, c'est bien filmé, mais la cérébralité déjà mentionnée fait que pour moi ça a fait forcé. La fin est hyper convenue et facile : pas de vraie ouverture (lol !) ni de véritable relance. Bref, je n'ai pas vibré : déficit émotionnel d'où mon manque total d'enthousiasme. | |
| | | swallow Sage de la littérature
Messages : 1366 Inscription le : 06/02/2007 Localisation : Tolède. Espagne.
| Sujet: HOME Dim 9 Nov 2008 - 11:12 | |
| Moi aussi deçue, mais c' est mon problème: je suis claustrophobe. La lèche aux arguments ecolos m'a agacée ( observations des herbes du terrain.) Heureusement, il y avait cette charmante gamine rebelle et sexy dont parle Queenie qui a bien voulu me porter sur ses épaules tout au long du film. L´inconvénient, c´est qu´elle fiche le camp sans prévenir aux 2/3 du film, et qu´elle m´a donc laissée seule avec cette bande de suicidaires. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Ursula Meier Jeu 11 Déc 2008 - 9:39 | |
| - Marko a écrit:
- Beaucoup aimé ce film qui a pour seul défaut d'être presque un décalque du film de Jane Campion Sweetie
... Même climat insolite, même folie familiale entre névroses des uns et psychoses des autres, alternance d'hyperréalisme et de fantastique poétique, entre humour et effroi. La maison, représentation métaphorique du corps et de la névrose de la mère. Je n'ai pas vu Sweetie donc j'ai abordé ce film de façon plus neutre et j'ai bien aimé, au contraire de Swallow ou Monilet. Disons qu'il m'a interpellée. Un film étrange mais je dirais à voir! Histoire de gens hors normes, qui paraissent éloignés du monde, sur une autre planète mais très reliés entre eux. On dirait que s'ils bougent, leur équilibre va s'effondrer! C'est l'apparence d'un bonheur fait de petites joies comme un ilôt qu'ils veulent absolument préserver du reste des hommes et de ce qu'ils en ont fait. D'ailleurs on ne voit jamais ou seulement de loin "les autres". Les ouvriers du chantiers sont représentés comme des envahisseurs, on ne voit que leurs bottes, le livreur de pizza ne franchit pas la porte et le petit ami reste dans la voiture. On se demande tout du long comment ils peuvent tenir, mais je crois qu'ils sont inaptes à la vraie vie. La mère refoule son mal-être, dévie les sujets, ne veut pas voir les choses en face (jusqu'au maillot de la cadette trop ringard) On se dit que l'ainée, qui pourtant parait la plus strange, est surement la plus saine d'esprit. Parce qu'en se fermant aux autres derrière ses écouteurs et sa musique hard, elle se protège déjà des siens. C'est assez fort, angoissant, surréaliste et parfois drôle. En tout cas j'ai aimé le côté jusque -boutiste de la cinéaste. Que veut-elle nous dire au juste? Est-ce uniquement une métaphore sur les névroses que peut engendrer le repli sur soi et l'enfermement qui en résulte, ou est-ce aussi une attaque contre le monde moderne qui empiète sur nos libertés? Je ne saurais le dire, on reste un peu dans le flou à la fin car ils partent "malgré eux" résignés. On reste dans dans la survie. Un film qui nous laisse avec un vague sentiment de malaise quand-même! | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Ursula Meier Ven 29 Mai 2009 - 20:00 | |
| J'ai beaucoup aimé ce film très singulier qui vient de sortir en DVD. - Citation :
- Histoire de gens hors normes, qui paraissent éloignés du monde, sur une autre planète mais très reliés entre eux. On dirait que s'ils bougent, leur équilibre va s'effondrer!
Oui, c'est l'incapacité complète de mouvement de la mère ( il n'y avait qu'Isabelle Huppert pour interpréter ce rôle..) , complètement enracinée pour des raisons très obscures-et j'aime bien qu'elles le restent, qu'il n'y ait aucune explication sur le passé que l'on devine quand même lourd. Ce contraste justement entre l'absence de mouvement et le mouvement constant devant eux. Et pour lutter, ils se lovent les uns contre les autres, une sorte de cocon,il y a la chaleur aussi, jusqu'à presque mourir. L'entretien avec la réalisatrice ( à suivre!!)sur le DVD est très intéressant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Ursula Meier Dim 22 Avr 2012 - 16:41 | |
| L'enfant d'en haut - Citation :
- Simon, 12 ans, emprunte l’hiver venu la petite télécabine qui relie la plaine industrielle où il vit seul avec sa sœur Louise, à l’opulente station de ski qui la surplombe.
Là-haut, il vole les skis et l’équipement des riches touristes qu’il revend ensuite aux enfants de son immeuble pour en tirer de petits mais réguliers bénéfices. Ursula Meier revient avec une oeuvre moins brillante que Home, attachante, ambigue, pudique et, paradoxalement, bien trop lisible dans le filage de sa métaphore. Le contraste entre la vallée, peuplée de gens normaux, qui ont du mal à joindre les deux bouts, et le sommet des pistes de ski où se prélassent de riches touristes est forcée, mais elle permet à la réalisatrice d'introduire L'enfant d'en haut, ce gosse livré à lui-même, voleur, menteur et en cruel manque d'affection. Le personnage de la soeur, oiseau écervelée, est plus intéressant, parce que mystérieux. Ses rapports avec son jeune frère, complexes, sont d'autant plus touchants qu'ils sont totalement renouvelés par un twist, au milieu du film, qu'il serait indécent de révéler. Dans la direction d'acteurs, Ursula Meier se montre une fois encore remarquable, le petit Kacey Mottet Klein est excellent et Léa Seydoux, aux antipodes de son rôle dans Les adieux à la reine, simplement superbe. On en dira pas autant de la mise en scène, assez paresseuse, contemplative, et dont aurait aimé qu'elle prenne de la hauteur. Globalement, L'enfant d'en haut est plus que recommandable, dans une veine sociale où il manque peut-être la touche fantastique qui faisait de Home un film plus réussi. | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Ursula Meier Dim 22 Avr 2012 - 21:06 | |
| Pour une fois que j'ai vu un film lors de la Berlinale 2012, j'ose me citer: - Maline a écrit:
- L’enfant d’en haut (Titre anglais: Sister)
Film franco-suisse d'Ursula Meier
Après les animaux les enfants, cette année les films que je vois à la Berlinale semblent suivre la voie des chouchous de tout festival. Rien à redire, les deux permettent quelquefois de filmer des raccourcis que des acteurs humains et adultes ont du mal à exprimer.
Le paysage valaisan entre Noël et le printemps, entre la plaine industrielle du Rhône et les stations mondaines du ski alpin, voici le décor du second film d’Ursula Meier après « Home », son début dans le long-métrage. Son regard plonge derrière les coulisses de ce paradis enneigé. Simon a 12 ans, habite une tour hideuse près des voies du chemin de fer et l’autoroute du Valais. Tous les jours il monte en télécabine à la station d’en haut pour observer les touristes et leur voler leurs skis ou une paire de gants, ou des lunettes ou un anorak bien chaud. Il revend ce larcin à des enfants de son voisinage ou des automobilistes le long de la route cantonale.
Simon vit avec sa sœur Louise, une jeune adulte qui travaille peu, quitte souvent abruptement son emploi ou se fait entretenir par des hommes un peu louches. L’argent des vols de Simon sert simplement à financer leur vie, alimentation et besoins élémentaires.
« L’enfant d’en haut » n’est pas une histoire grandiloquente mais elle est bine ficelée, profite d’un excellent casting (Kacey Mottet Klein en SImon, Léa Seydoux en Louise, Gillian Anderson en mom anglaise) et d’une caméra (Agnès Godard) qui préconise un style documentaire. La photographie est très précise, peu d’images suffisent pour esquisser l’histoire sociale du tourisme à la montagne et celle des gens qui y travaillent. Mention spéciale pour une belle musique originale de John Parish.
Ce conte social prend un tournant surprenant avec une petite phrase de Simon qui dévoile son drame familial. On s’étonnait de l’absence des parents de Simon et Louise, elle est expliquée et par là fait comprendre l’exaspération de l’une et la quête de l’amour maternelle de l’autre ; la jeunesse leur a été volée à tous les deux. On s’étonne aussi de l’absence des autorités, l’école, la police, les associations si nombreuses en Suisse, ne se manifestent jamais. Et c’est peut-être là l’aspect conte contemporain du film.
Ursula Meier raconte calmement une histoire en ligne droite. Pas sentimentale du tout mais on surprend quand même une quête sous-jacente de l’amour. En finale une jolie image quand les deux protagonistes, à la recherche l’un de l’autre et captifs de cabines téléphériques l'une monte l'autre descend, se croisent dans l’air. Comme je n'ai pas vu Home, je ne saurai le comparer directement à L'Enfant d'en haut. Mais je le trouve tout à fait recommandable, comme traversay. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Ursula Meier Lun 30 Avr 2012 - 23:59 | |
| L'enfant d'en haut
J'ai trouvé le film très ambitieux par son sujet, avec de beaux choix de personnages. Malheureusement, je partage quelques réserves de traversay, avec un scénario trop écrit au détriment d'une mise en scène qui manque d'ampleur. Certains rebondissements apparaissent ainsi prévisibles, maladroits, alors que la description d'un quotidien suffit largement à exprimer un malaise, une souffrance ou un besoin d'affection. Le regard d'Ursula Meier est plein de tendresse mais aussi tenté par une relative complaisance dans l'évocation de la relation entre Léa Seydoux et Kacey Mottet Klein, tous deux très justes. L'enfant d'en haut dévoile tout de même beaucoup de promesses, sans parvenir à soutenir jusqu'au bout ses intentions. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Ursula Meier Mer 2 Mai 2012 - 13:40 | |
| -L'enfant d'en haut-Ursula Meier a l'air d'aimer les familles hors normes, avec des personnages vivant en autarcie -souvent malgré eux- face à un monde qu'ils regardent de loin comme s'ils en étaient un peu déconnectés. Les petits amis de Louise sont différenciés par leur auto, et les relations extérieures se soldent par des échecs sans qu'ils s'en livrent davantage. Du coup ils forment un équilibre spécifique bien à eux, fait de petites joies (le découpage du sapin, l'achat d'un jean) et d'une quête effrénée de tendresse (l'épisode du calin demandé à coup de billets, terrible) parfois aussi de violence ou de rejet. C'est toujours assez cruel, à la limite du possible (Maline a raison de noter l'absence d'un encadrement social) et cela donne une oeuvre plutôt forte et attachante, dans laquelle on reste en suspens, légèrement mal à l'aise, avec ce chassé-croisé de la fin qui révèle bien des choses, les mots en moins. L'enfant d'en haut est un film pudique en tout cas puisqu'on ne saura guère plus du parcours de la grande soeur jouée par Léa Seydoux, ni du dénouement de leur histoire. On retiendra pourtant, malgré quelques petites longueurs et une mise en scène peu révolutionnaire, un récit touchant fait de brusques élans de tendresse entrecoupés de solitudes et de manques. Peu de moyens mais juste ce qu'il faut d'humanité pour que l'on en soit passablement marqué. J'ai bien aimé! (Et mention spéciale à ces deux jeunes acteurs) | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Ursula Meier Jeu 21 Mar 2013 - 18:10 | |
| Home (2008) Premier bon point pour Ursula Meier : proposer comme base de son film une situation simple et pourtant exceptionnelle. Existe-t-il des familles qui habitent, les fenêtres collées à des autoroutes qui n’ont pas toujours été là ? La proposition d’Ursula Meier va plus loin que cette seule interrogation : si oui, comment ces familles ont-elles vécu la transition et l’adaptation à un environnement perdant soudain tout de son intimité et de son calme ? Home débute à la manière d’un conte idyllique et doucement ironique. Marthe, Michel et leurs trois enfants Julien, Marion et Judith forment la famille idéale, pourtant bien loin des clichés du genre. Ils supportent sans difficulté une réclusion exclusive qui, dans d’autres cas, aurait pu permettre à un cinéaste désireux de s’attarder sur la psychologie familiale de mettre en scène des conflits entre individus devenus dingues et rancuniers. Avec Ursula Meier, la destruction de ce bel équilibre ne proviendra pas de l’intérieur mais sera le fait d’un évènement qui relève presque de la punition divine : en effet, que faire face à la décision de l’état d’ouvrir le tronçon E57 de l’autoroute à côté de laquelle ils habitent ? L’évènement est craint, et puis la première voiture passe sous leurs fenêtres… et les suivantes. Là encore, Ursula Meier ne verse pas dans la psychologisation plaintive. On sait que cette réouverture va perturber la famille dans son fonctionnement et son équilibre, et pourtant, les premiers jours, chacun essaie de faire comme si rien n’avait changé. Superbe exemple d’intelligence sociale que nous voyons si peu souvent illustré qu’on pourrait presque croire (à tort ?) que Home est un film surréaliste…qui redeviendra bien vite réaliste à sa triste manière puisque la solidarité, l’abnégation et les compromis ne résisteront pas face à cette force puissante venue de l’extérieur. Les voitures embarquent dans leur sillon les mauvais présages d’une société moderne vouée à l’individualisme, à la rapidité, au bruit et à l’agressivité. Les limites de la famille sont éprouvées : son intelligence sociale ne lui sert plus à rien devant son incapacité à s’adapter à des conditions environnementales nouvelles et défavorables. Home est une sorte de Shining inversé : là où l’isolement produisait l’agressivité dans le second cas, c’est ici la reprise de contact avec une civilisation jusqu’alors contournée qui déclenche la terreur puis la violence. Même dans cette comparaison, Home ne semble pas avoir fini de nous dire l’essentiel. Si la fascination devant le déchaînement de l’horreur semble aller de soi, que peut signifier cette fascination supplémentaire que l’on ressent devant l’image originelle de cette famille en complète harmonie ? Totalement imprévisible, Home ne semble pas avoir d’achèvement véritable et laisse sur un sentiment rêveur qui sied parfaitement à son ambiance surréaliste et inquiétante. | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Ursula Meier Ven 20 Déc 2013 - 13:19 | |
| Vu Home hier. Au début j’ai eu du mal avec la promiscuité des uns des autres dans cette maison. Cette famille qui vit les uns sur les autres et qui vit tout ce qu’on peut vivre dans une vie dans ce petit cadre miniature à côté de l’autoroute que la mère ne peut jamais traverser mais qui offre aux enfants une échappée. Puis petit a petit on comprend que la mère retient tout le monde. Et par amour tout le monde la suit dans sa névrose, proche de la psychose. Quand l’autoroute s’ouvre, la petite île dans laquelle vit cette famille n’en est plus une et pour recréer cette univers hors norme dans lequel ils vivaient au bord de cette autoroute jamais ouverte et pour suivre encore la mère, ils montent des murs et vivent leurs enfermement jusqu'à l’étouffement. Arrivés au bout de cet étouffement, la mère (encore elle) casse les murs et ils sont capables de sortir de partir ou de mourir. La fin laisse le choix. | |
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| | | | Ursula Meier | |
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