Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Virginia Woolf

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Marko
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyMer 2 Juin 2010 - 23:37

coline a écrit:
Marko a écrit:
Il me semble qu'on en avait déjà parlé de ce livre mais je ne sais plus où. je ne le trouve pas sur ce fil.

De Flush?...Je ne me souviens pas...
N'est-ce pas quand tu as parlé de ton acquisition de Le temps passe? Mais où était-ce?

Peu importe... J'ai envie de le lire en tout cas!
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coline
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyJeu 3 Juin 2010 - 13:14

Marko a écrit:
coline a écrit:
Marko a écrit:
Il me semble qu'on en avait déjà parlé de ce livre mais je ne sais plus où. je ne le trouve pas sur ce fil.

De Flush?...Je ne me souviens pas...
N'est-ce pas quand tu as parlé de ton acquisition de Le temps passe? Mais où était-ce?

Peu importe... J'ai envie de le lire en tout cas!

J'ai prévu aussi... virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 Icon_biggrin
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Antinea
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyVen 17 Sep 2010 - 10:37

Je remonte le fil sur Virginia Woolf pour vous parler de l'ouvrage "Ce que je suis en réalité demeure inconnu", il s'agit de lettre diverses adressées à son mari, ses amis. la correspondance s'étale entre 1901 et 1941 (excusez-moi d'avance si vous en avez parlé quelque part), et bien sûr je ne sais pas si vous connaissez le film "The Hours" ? Si l'un d'entre vous l'a vu, je serai curieuse de savoir ce que vous en avez pensé.
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Marko
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyVen 17 Sep 2010 - 15:50

Antinea a écrit:
Je remonte le fil sur Virginia Woolf pour vous parler de l'ouvrage "Ce que je suis en réalité demeure inconnu", il s'agit de lettre diverses adressées à son mari, ses amis. la correspondance s'étale entre 1901 et 1941 (excusez-moi d'avance si vous en avez parlé quelque part), et bien sûr je ne sais pas si vous connaissez le film "The Hours" ? Si l'un d'entre vous l'a vu, je serai curieuse de savoir ce que vous en avez pensé.

Je crois qu'on est nombreux à l'avoir vu. J'aime le roman de Michael Cunningham qui met en abîme les figures de l'écrivain (ici Virgnia Woolf), son personnage (Mrs Dalloway), et sa lectrice comme autant de figures féminines enfermées dans le carcan du quotidien, assumant plus ou moins leur part d'homosexualité, se débattant surtout avec le réel et la tentation de la dépression et du suicide. Le film met bien en évidence la circularité entre ces personnages, notamment grace à la musique de Philippe Glass et à une mise en scène opératique qui crée un mouvement à la fois circulaire et ascendant jusqu'au paroxysme émotionnel de la dernière séquence. On en sort sur le moment un peu sidéré et l'émotion explose ensuite en différé (pas mal de mes amis on ressenti ça aussi après la projection). Certains critiques l'ont trouvé injustement académique et artificiel. C'est au contraire un de mes meilleurs souvenirs de cinéma sur le plan de l'émotion pure.

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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyMar 2 Nov 2010 - 19:02

Citation :
« Mrs Dalloway dit qu'elle achèterait les fleurs elle-même. »

Un acte de vie ouvre ce roman.
Elle-même.
Ce sera elle-même et non pas un double factice qui se chargera d'acheter les fleurs, non pas un fantôme servant qu’elle enverra faire la commission pendant qu’elle, elle restera dans sa demeure, le corps frémissant appuyé contre un mur et que d’une main incertaine elle soulèvera un pan de rideau pour assister de loin à l’effervescence des rues de Londres débordante d’une vie sensible.  
Non ce sera elle-même qui agira !
Dès le commencement de cette journée, Mrs Dalloway affirme son désir d'existence. Actrice de sa vie quelque soit sa vie, elle veut se mêler à ce flot des vivants, elle refuse de rester là, abandonnée sur le bord du monde, à regarder sans y être, le fleuve, le tumultueux fleuve de la vie jaillir avec puissance et bousculer la moindre existence !  Elle veut participer à ce souffle qui anime tous les êtres, se sentir elle aussi en mouvement, griser par la vitesse d’un monde qui tourne infiniment ! Et là voilà qui traverse Londres, tel « un oiseau, un geai bleu-vert, léger, vif, quoiqu’elle ait passé cinquante ans et qu’elle ait beaucoup blanchi depuis sa maladie », oui la voilà qui traverse Londres, qui traverse la vie, la vie concrète, la vie fait de tant de choses !
Citation :

« Imbécile que nous sommes, pensa-t-elle en traversant Victoria Street. Dieu seul sait pourquoi on l’aime tant, pourquoi on la voit ainsi, pourquoi on la crée, on la construit tout autour de soi, on la renverse et on la réinvente à chaque instant ; et pourtant, les vieilles les plus mal fagotées, les miséreux les plus abattus, assis au seuil des portes (déchus par la boisson), font de même ; pas une loi, elle en était sûre n’aurait prise sur eux pour cette même raison : ils aiment la vie. Dans les yeux des gens, dans les pas alertes, lourds, fourbus ; dans les cris et le tumulte ; les attelages, les voitures, les omnibus, les camions, les hommes-sandwiches au lent dandinement ; les orchestres de rue ; les orgues de Barbarie ; dans le triomphe et le cliquetis et dans le chant étrange d’un avion haut dans le ciel, au dessus des têtes, était ce qu’elle aimait : la vie ; Londres, ce moment de juin. »

Seulement il y a cette ombre, cette ombre venue tout droit du passé, qui à chaque regard  l’immobilise, l’arrête, la stoppe net dans cette danse, ce fou tourbillon de la vie. Elle l’a juge, cette ombre, avec un rire silencieux, plein de reproche, presque méchant.  Son ton se fait sentencieux :
Citation :

« Elle épouserait un Premier ministre et se tiendrait en haut de l’escalier ; une parfaite maîtresse de maison, avait-il dit (elle en avait pleuré dans sa chambre), elle avait tout d’une parfaite maîtresse de maison. »

Cette ombre déchire le fin voile du mensonge qui recouvre cette vie que Mrs Dalloway s’est construite. La prédiction s’est réalisée… Qu’es-tu donc, qu’est-ce que ta vie ? Une réception ! Une comédie ! Des robes ! Des fleures ! Des dîners ! Des révérences ! Des sourires hypocrites ! Tourbillon de faussetés que tout cela ! Imposture ! Ce n’est pas la vie ! ça, ce n’est pas la vie ! C’est un simulacre ! La vie ! La vie, c’était partir avec moi pour l’Inde. L’Exotisme dangereux ! C’était se tenir en équilibre entre toutes choses, la peur du vide, l’adrénaline ! C’était le mouvement que l’habitude jamais n’enlise ! C’était tout sauf la tempérance !  Le conformisme ! La sécurité d’un morne ennui ! C’était la passion, qui oui brûle les âmes à les détruire, mais est une preuve même de l’existence! C’était cette phrase de Musset :
Citation :

« On est souvent trompé en amour souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois : mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
Voilà ce qu’hurle intérieurement Peter, en triturant machinalement la lame d’un couteau.
Seulement elle a eu peur, ce fut Richard et non Peter… terrible lâcheté peut-être…  sage prévoyance peut-être….
Citation :

« (…) elle avait du rompre, sans quoi ils se seraient déchirés, détruits tous les deux, elle en était convaincue ; même si, pendant des années, elle avait gardé fichés dans son cœur comme une flèche ce chagrin, cette angoisse(…).

Et des fois il y a cette porte ouverte et déjà refermée par laquelle elle aperçoit tout ce qu’elle aurait pu être !

Citation :
« Oh, si elle pouvait recommencer sa vie ! pensa-telle, en montant sur le trottoir, ressembler même à quelqu’un d’autre. »

Un regret fugitif… Une lucidité amère sur une existence qu’elle a trahie en habitant un rôle…
Citation :

« Mais souvent maintenant ce corps qu’elle revêtait (elle s’arrêta pour regarder un tableau hollandais), ce corps, avec toutes ses possibilités, semblait n’être plus rien-rien du tout. Elle avait cette sensation des plus étranges d’être invisible ; ni vue, ni reconnue ; il n’y avait plus de mariage, plus d’enfants maintenant, rien d’autre que cette étonnante et plutôt solennelle promenade au milieu de ces gens qui remontaient Bond Street, et, c’était Mrs Dalloway ; même plus Clarissa ; c’était Mrs Richard Dalloway. »

Terrible… Mrs Richard Dalloway… perte d’identité complète…
Tout lui échappe… sa fille aussi que lui ravit la religion en la personne de Miss Kilman ce «(…) fantôme contre qui on lutte la nuit ; l’un de ces fantôme qui nous enfourchent et nous sucent la moitié du dans, dominateur et tyrannique(…).
Citation :

« Mais peut-être était-ce une de ces phases que traversent toutes les jeunes filles, comme disait Richard. Peut-être était-elle tombée amoureuse. Mais pourquoi de Miss Kilman ? (…) Quoiqu’il en soit, elles étaient inséparables et Elisabeth, sa propre fille, communiait ; (…)

Enfermée, étouffée par ces » cercles de plombs » , par Big Ben qui martèle à son oreille tout d’abord « cet avertissement musicale », et puis  l’ « heure irrévocable » qui la rapproche peu à peu de la mort, Clarissa éclate ! En elle jaillit une myriade de sentiments,  elle déverse une richesse intérieure folle ! Magnifique volcan dont l’éruption anime chaque partie de son être !
Citation :

« Cela l’écorchait pourtant d’avoir en elle ce monstre brutal qui remuait ; d’entendre craquer des brindilles et de sentir des sabots s’enfoncer dans les profondeurs de cette forêt encombrée de feuilles, son âme ; de n’être jamais tout à fait heureuse ni tout à fait tranquille, car à tout moment la bête pouvait remuer, cette haine qui, spécialement depuis sa maladie, avait le pouvoir de la faire souffrir jusqu’à la moelle avec ses raclements ; lui causait une douleur physique et faisait vaciller, chanceler, tout le plaisir de la beauté, de l’amitié, le plaisir de se sentir bien, d’être aimée et de rendre son intérieur adorable, le faisait ployer comme si un monstre enfouissait vraiment les racines, comme si toute la gamme des satisfactions n’était rien d’autre que de l’égoïsme ! Cette haine ! »

Plus vivante que jamais, elle continue sa longue promenade dans les rues de Londres ; elle vient d’acheter des fleurs.  

Que dire, durant cette traversée de Londres les frontières des cerveaux semblent anéanties, les pensées flottent librement, et guidé par Woolf vous êtes plongés quelques instants dans chacune d’elles.  Ce sont des vagues de musiques, témoignages d’existence qui coulent le long des rues de Londres.  Elles sont longues ses pensées, souvent décousues, souvent ponctués de parenthèses.  


La suite au prochain épisode, j’ai une disserte de philo à faire que je n’ai pas encore finie, il ne me reste plus qu’un jour pour la faire, et je me retrouve en train d’écrire sur Mrs Dalloway, aucun sens des priorités je vous jure.
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyMar 2 Nov 2010 - 19:55

Bien, Lara, je vois que tu n' as pas peur de Virginia Woolf !

Il faut que j' ajoute que "Qui a peur de Virginia Woolf" est le tiitre d' une pièce d' Albee, un angliche
et aussi le titre d' un film adapté de ...
Mais bon, tu n' étais pas née !


Dernière édition par bix229 le Mar 2 Nov 2010 - 20:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyMar 2 Nov 2010 - 19:58

Merci pour ce commentaire passionné et passionnant! bonjour
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyMar 2 Nov 2010 - 23:51

Lara a écrit:
La suite au prochain épisode,

Je l'attends avec impatience!
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyMer 3 Nov 2010 - 8:50

Merci pour ton commentaire enthousiasment, Lara.
Lara a écrit:
La suite au prochain épisode, j’ai une disserte de philo à faire que je n’ai pas encore finie, il ne me reste plus qu’un jour pour la faire, et je me retrouve en train d’écrire sur Mrs Dalloway, aucun sens des priorités je vous jure.
Tiens donc, ça me rappelle gentiment mes années au lycée innocent et dis-toi bien qu’avec les années ce sens des priorités à l’envers reviens au galop ange panne
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyMer 3 Nov 2010 - 13:15

Je n'ai lu qu'un seul livre de Virginia Woolf, ça devait être "promenade au phare" qui ne m'avait pas convaincue plus que ça... Il faudrait que je retente l'expérience avec Mrs Dalloway pour voir jemetate
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptyVen 5 Nov 2010 - 21:43

Après les critiques très positives ci-dessus, je me suis laissé tenter par Au phare lors de ma dernière visite à la biliothèque.

Je suis particulièrement déçu après cinquante pages : ça introspecte à outrance, à tel point que

1. On sait ce que pense le troisième jardinier au fond à droite
2. Le récit n'avance pas
3. On sait non seulement ce que le personnage pense sur le moment, mais aussi ce qu'il pensait avant-hier matin

Bref, peut-être que personnellement je n'ai pas choisi le bon moment pour entrer dans l'univers de Virginia Woolf, peut-être que "Au phare" n'est pas la meilleure porte d'entrée dans cet univers ... quoi qu'il en soit je suis passé à côté jypeurien
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptySam 6 Nov 2010 - 0:26

J' ai lu ses livres, ses romans du moins, très jeune. Sans doute trop jeune. Et je n' ai apprécié que
Les Vagues.
Je recommencerai peut etre, ou peut etre pas.
Par contre j' ai beaucoup apprécié Une chambre à soi et Le commun des lecteurs où elle parle
avec beaucoup d' intelligence d' écrivains comme George Eliot.
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptySam 6 Nov 2010 - 1:15

virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 14161810
Promenade au Phare est une de mes lectures les plus marquantes, un livre sublime sur les moments éphémères de la vie qui sont autant d'illuminations qui organisent le néant dans une sorte de mouvement de
courant vital. Courant de pensées et d'émotions des protagonistes. La seconde partie qui décrit l'absence et le temps qui passe est un grand moment de poésie et le final éclaire de manière rétrospective la magie et la fragilité de ces existences fugaces et lumineuses. Une métaphore de la vie et de la condition humaine qui est un chef-d'oeuvre influencé par Joyce.
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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptySam 6 Nov 2010 - 8:37

Marko a écrit:
virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 14161810
Promenade au Phare est une de mes lectures les plus marquantes, un livre sublime sur les moments éphémères de la vie qui sont autant d'illuminations qui organisent le néant dans une sorte de mouvement de
courant vital. Courant de pensées et d'émotions des protagonistes. La seconde partie qui décrit l'absence et le temps qui passe est un grand moment de poésie et le final éclaire de manière rétrospective la magie et la fragilité de ces existences fugaces et lumineuses. Une métaphore de la vie et de la condition humaine qui est un chef-d'oeuvre influencé par Joyce.

virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 Pharevirginiawoolfl1175

Est-ce bien le même livre ? Parce que le mien s'appelle juste "Au phare".
Marko, tu en parles tellement bien que je regrette d'autant plus d'être passé à côté. Je retenterai peut-être l'aventure ...

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MessageSujet: Re: Virginia Woolf   virginia woolf - Virginia Woolf - Page 12 EmptySam 6 Nov 2010 - 8:52

Polarber a écrit:
Est-ce bien le même livre ? Parce que le mien s'appelle juste "Au phare".

Oui c'est le même livre suivant la traduction qu'on lui donne. Il faut prendre le temps de bien s'imprégner de ce climat introspectif et poétique qui n'est pas toujours simple ou immédiat à pénétrer mais ça en vaut la peine.
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