kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Judith Cowan Ven 2 Jan 2009 - 17:32 | |
| BiographieNée en Nouvelle-Écosse, Judith Cowan a grandi à Toronto. Elle a fait des études en littérature à l’Université de Toronto et à l’Université de Strasbourg. Elle vit à Trois-Rivières depuis de nombreuses années. Elle est la traductrice de plusieurs poètes québécois, dont Gérald Godin, Yves Préfontaine et Yves Boisvert BibliographiePlus que la vie même, nouvelles, 1999 La Loi des grands nombres , nouvelles, 2003 Source : maison d’édition | |
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kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Re: Judith Cowan Ven 2 Jan 2009 - 17:33 | |
| Plus que la vie même - Citation :
- 4e de couverture:
Jamais, chez Judith Cowan, l'acuité du regard et la vérité du trait ne diminuent la profonde complicité, la profonde sympathie, qui la lient à ses personnages. C'est avec une sensibilité merveilleuse et un art consommé qu'elle réussit à recréer la vie secrète d'un policier, la conscience accommodante d'un mari violent, l'amour qu'un pianiste de bar porte à ses enfants.
Avec ce premier recueil de nouvelles, Judith Cowan s'inscrit d'emblée parmi les maîtres du genre. Elle sait comme peu d'écrivains peindre la surface lisse de la vie quotidienne, mais elle sait surtout évoquer le monde trouble qui s'agite juste en dessous. Dans ces histoires, une olive n'est jamais rien qu'une olive, un ours en peluche se charge de toute la symbolique d'un animal totémique, et un coup de feu dans la nuit rallume un amour ancien et jamais oublié. Bix nous en a parlé ; je ne connaissais pas du tout mais quand j’ai vu lors de mes recherches "une combinaison entre Raymond Carver et Alice Munro" je ne pouvais pas résister. Bon, cette phrase est surtout un bon coup de marketing.. mais en fait on n’est pas trop loin. Un peu plus bavard que Carver, bien qu’elle est vraiment douée à créer ces atmosphères qu’on redoute aussi chez Carver et dont on ne sait jamais si la fin de l’histoire va tourner au drame ou s’apaiser.. Un peu moins de ‘sous-entendu’ que chez Munro. Alice Munro n’a pas besoin d’autant de mots pour établir un passé, un fond d’histoire, mais Judith Cowan sait très bien quoi faire avec ses mots. Et c’est là qu’on arrive à apprécier un écrivain de nouvelles. Une ‘discipline’ si différente que celle d’écrire un roman. ‘La courte distance’ n’est pas toujours appréciée par les lecteurs – si elle est bonne, moi j’adore. Dans le cas d’Alice Munro j’aime plus que romans. Pour Judith Cowan je dois dire qu’elle y arrive tout près. Et j’ai eu autant de plaisir que je viens de me commander son deuxième recueils de nouvelles. J’ai envie de continuer le voyage avec cette auteure. Couverture du livre en anglais | |
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