Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Alexandre Dumas

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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyMar 14 Juil 2009 - 12:30

Alexandre Dumas - Page 2 97828410
Les Mille et un fantômes

quatrième de couverture a écrit:
« Alexandre Dumas, avec son appétit considérable et sa verve prodigieuse, fit, en quelque façon, la somme du fantastique de son époque dans un livre de 1849 : Les Mille et un fantômes. Les thèmes du fantastique, tels qu’alors ils étaient perceptibles, sont rassemblés par Dumas, malaxés, restitués : l’impossible alliance entre le romantisme et le fantastique est par lui, à ce moment-là, refaite, scellée (provisoirement), et magnifiée. Son ouvrage est une façon de catalogue où sont répertoriés les tics d’un genre moribond. Oui, mais il séduit et conquiert. Il redonne souffle à ce fantastique exténué. Ce bric-à-brac qu’il remue à pleins bras devient étrangement neuf. Il résume une période close, finie, bientôt oubliée, mais il ouvre une porte par laquelle tout le fantastique à venir va s’engouffrer. » (Hubert Juin)

Suite à un fait des divers un jeune homme (Alexandre Dumas) se retrouve invité à un diner à la suite duquel les convives vont échanger leurs points de vue sur la continuité de la vie dans la mort et leur anecdote personnelle... la construction comme le titre rappelleront donc les Mille et une nuits... ce qui est bien. Le fantastique n'est pas tout. Il est même dans un premier temps secondaire, la science est là et l'histoire aussi... et un peu de politique ? un regard ironique sur la révolution française et ses acteurs, sa soif de sang, le sentiment d'une bourgeoisie en place (narrateur inclus). Ajouter en passant quelques réflexions sur la peine de mort et le début du récit, bien qu'un peu pesant, se révèle assez riche et intéressant. Après quelques dizaines de pages, ça se gâte pour le lecteur... pas facile de résister au rythme et à la science de l'auteur. On a beau voir se dessiner un chemin balisé avec évidence, on ne résiste pas, on se laisse guider et on dévore (diablement efficace) !

Armé de mes réserves de vagues et mauvais souvenirs, je n'ai pas complètement baissé ma garde, la lettre préface et le texte en lui même, mélange d'humanisme et de supériorité, ne provoquant pas chez moi le petit plus de sympathie qui aide à s'abandonner au livre.

Il n'empêche, j'ai comme malgré moi découvert un conteur talentueux et intelligent qui est de ceux qui peuvent utiliser quelques grosses ficelles puisqu'ils en jouent à merveille. Là, je me rends. La lecture, surtout au début, m'a fait l'effet de la personne très attendue qui arrivent enfin mais en ayant un regard pour personne de l'assemblée... je pense tout de même que je prendrai le risque de poursuivre et aller un peu plus loin...

extrait ?

Citation :
n avait préparé dans le cimetière une grande fosse commune sur le modèle des fosses des pauvres. C'est dans cette fosse et sur un lit de chaux que devaient être jetés, comme à une voirie, les ossements de ceux qui avaient fait de la France la première des nations, depuis Dagobert jusqu'à Louis XV.
Ainsi satisfaction était donnée au peuple, mais surtout jouissance était donnée à ces législateurs, à ces avocats, à ces journalistes envieux, oiseaux de proie des révolutions, dont l'oeil est blessé par toute splendeur, comme l'oeil de leurs frères, les oiseaux de nuit, est blessé par toute lumière.
L'orgueil de ceux qui ne peuvent édifier est de détruire.
Je fus nommé inspecteur des fouilles; c'était pour moi un moyen de sauver une foule de choses précieuses. J'acceptai.
Le samedi 12 octobre, pendant qu'on instruisait le procès de la reine, je fis ouvrir le caveau des Boiurbons du côté des chapelles souterraines, et je commençai par en tirer le cercueil d'Henri IV, mort assassiné le 14 mai 1610, âgé de cinquante-sept ans.
Quant à la statue du Pont-Neuf, chef d'oeuvre de Jean de Bologne et de son élève, elle avait été fondue pour en faire des gros sous.
Le corps d'Henri IV était merveilleusement conservé ; les traits du visage, parfaitement reconnaissables, étaient bien ceux que l'amour du peuple et le pinceau de Rubens ont consacrés. Quand on le vit sortir le premier de la tombe et paraître au jour dans son suaire, bien conservé comme lui, l'émotion fut grande, et à peine si ce cri de Vive Henri IV! si populaire en France, ne retentit poin instinctivement sous les voûtes de l'église.

edit : la Petite Bibliothèque Ombres c'est toujours aussi bon !
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kenavo
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyDim 31 Jan 2010 - 11:14

Dossier Dumas ce mois dans Le Magazine Littéraire

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Steven
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyJeu 20 Mai 2010 - 21:12

A l'occasion de la sortie du film de Ridley Scott, qui était présenté à Cannes, mais qui n'a pas de très bonnes critiques, j'apprends que Dumas a écrit deux ouvrages sur Robin des bois : Robin des bois le prince des voleurs et Robin des bois le proscrit.
J'ai trouvé Robin des bois le prince des voleurs à la bibliothèque. Commentaires à suivre.
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Steven
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptySam 29 Mai 2010 - 9:30

J'ai lu Robin des bois le prince des voleurs, comme j'avais lu précédemment Les trois mousquetaires ou le comte de Monte-Christo.
L'histoire, tout le monde la connait, je n'y reviendrai pas.
Dumas est comme Bixx le dit un conteur talentueux, ou plutôt, je préciserai, un inventeur d'histoire talentueux. Souvent ses histoires marquent, on s'en souvient. Mais que son style est ampoulé ! Composé de digressions aussi vaines que longues et ennuyeuses. Je ne me rappelais pas, mais un survol des deux autres romans m'a montré qu'il en était de même. Bref, je n'ai pas aimé ce roman, du tout.
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptySam 29 Mai 2010 - 10:08

Ah mince, moi qui me disais qu'une petite incursion chez Dumas ne me ferait pas de mal... On m'a toujours dit que je devais lire Monte Cristo, mais vu l'épaisseur...
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyDim 30 Mai 2010 - 20:50

Steven a écrit:
J'ai lu Robin des bois le prince des voleurs, comme j'avais lu précédemment Les trois mousquetaires ou le comte de Monte-Christo.
L'histoire, tout le monde la connait, je n'y reviendrai pas.
Dumas est comme Bixx le dit un conteur talentueux, ou plutôt, je préciserai, un inventeur d'histoire talentueux. Souvent ses histoires marquent, on s'en souvient. Mais que son style est ampoulé ! Composé de digressions aussi vaines que longues et ennuyeuses. Je ne me rappelais pas, mais un survol des deux autres romans m'a montré qu'il en était de même. Bref, je n'ai pas aimé ce roman, du tout.
Ouh là, comme tu y vas Laughing
J'avais bien aimé La reine Margot et Le collier de la reine, j'ai par contre abandonné La Dame de Monsoreau sans aucun regret tellement je le trouvais mauvais.

Queenie a écrit:
Ah mince, moi qui me disais qu'une petite incursion chez Dumas ne me ferait pas de mal... On m'a toujours dit que je devais lire Monte Cristo, mais vu l'épaisseur...
Je suis justement en train de le lire Cool
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 1:36

De Dumas tout le monde se souvient des Trois mousquetaires, un roman qui m'a littéralement transporté plus jeune. L'histoire retient moins la suite de l'épopée de nos quatre héros, Vingt ans après, de qualité bien moindre dans l'écriture et dont je trouve le scénario quelque peu bâtard. Par contre j'adore Le vicomte de Bragelonne, qui se situe encore après Vingt ans après, qui s'avère être l'égal des Trois mousquetaires, à savoir un roman enlevé aux péripéties tumultueuses et captivantes. Je me souviendrai toujours de ce passage où le vieux Athos, blanchi sous le harnais, doit se résigner à dire adieu à son fils, j'en avais les larmes aux yeux.
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyMer 17 Avr 2013 - 2:21

LES MÉDICIS, d’Alexandre Dumas

Alexandre Dumas - Page 2 Cover-medicis-copie-4

On ne présente plus Alexandre Dumas, le célèbre romancier à qui l’on doit d’inestimables chefs-d’œuvre tels que Les Trois Mousquetaires ou Le Vicomte de Bragelonne. Il s’avère qu’en 1840 celui-ci se trouve à Florence où il se voit chargé de produire un écrit présentant la prestigieuse galerie des Offices. Dumas choisit de débuter son ouvrage par le récit des splendeurs et des secrets de la dynastie des Médicis, à qui l’on doit justement la fondation dudit musée. Avec sa verve habituelle, il nous conte l’histoire de la branche aînée (descendance de Côme l’Ancien, proclamé Père de la patrie à sa mort) et de la branche cadette (descendance de Laurent l’Ancien) de la célèbre famille florentine. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les Médicis ont tout connu et expérimenté : complots, luttes de pouvoir, assassinats, trahisons, exils, révoltes, passions destructrices, tout y passe ! Dumas nous présente tout à tour, de manière exhaustive, tous les Médicis ayant à un moment ou un autre exercé le pouvoir en Toscane. On peut regretter que cette exhaustivité ressemble parfois à une énumération de personnages historiques, mais à l’inverse elle confère de la densité à cette fresque dynastique. En outre, c’est l’occasion pour l’auteur d’ébaucher en arrière-plan la destinée extraordinaire de la cité florentine, qui occupait du XVe au XVIIe siècle une place véritablement centrale sur l’échiquier politique de la péninsule italienne.

Il est logique, au vu de la commande qui lui est adressée par la ville de Florence, que Dumas s’intéresse particulièrement au lien reliant le prince aux arts – sur cette question lire Le prince et les arts (ouvrage collectif, Atlande Eds, 2010). Les Médicis n’eurent en effet de cesse de promouvoir et d’accueillir les plus grands artistes et intellectuels de l’époque, l’accumulation de richesses et d’œuvres d’art ayant pour but de refléter la grandeur, la munificence et la prodigalité du prince. Le fait est que ce mécénat intéressé correspondit souvent à des goûts personnels, à l’image du grand-duc Ferdinand Ier (1549-1609), passionné de musique, de peinture et de sculpture. Et Dumas de conclure : « Que les Médicis dorment en paix dans leurs tombeaux de marbre et de porphyre ; car ils ont fait plus pour la gloire du monde du monde que n’avaient fait avant eux, et que ne firent jamais depuis, ni princes ni rois ni empereurs. » On le voit ici, l’hagiographe n’est jamais bien loin…
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyDim 14 Juil 2013 - 16:38

Alexandre Dumas - Page 2 398px-10
Le comte de Monte Cristo

Quel livre !

Dantès, le bon gars, la belle vie. Honnête, droit, beau, fiancé à une jolie catalane, et promu à un bel avenir. Forcément ça attise les jalousies. Des jalousies qui vont briser son existence. Le parfait héros de 20 ans va finir à la prison du château d'If, pendant de longues années. Le temps de s'endurcir, de devenir un autre homme, de voir s'enfler sa soif de vengeance, et de s'enrichir.
Je n'expliquerais pas plus les détails, Dumas parvient tellement bien à faire filer son histoire que le moins on en sait, le mieux on est happé.

Et quelle histoire !
Des tas de gens mêlés, qui se croisent, se séparent, s'aiment, se méfient. Au cœur d'une communauté de nantis parisiens, Dantès, sous de multiples personnalités dont celle de Monte Cristo, va tisser sa toile, lentement mais sûrement. Il enfermera ses ennemis dans ses filets, refermera l'étau, les étouffera, les brisera.
Quand on lit ce livre, on sait, parce qu'on y croit, parce qu'on a foi en lui, que Monte Cristo va parvenir à ses fins. Et on suit pas à pas, la construction méticuleuse, fine, toute imbriquée de tas d'éléments, de sa vengeance.

Steven parle de longues digressions pénibles et Arabella de "considérations "philosophiques" sans grand intérêt : choses que je n'ai pas du tout ressenties à ma lecture. Au contraire. Ce qu'il y a de très ingénieux dans l'écriture de Dumas, c'est que tout le début du livre, l'enfermement de Dantès, seul (ou presque) à penser, nous sommes dans sa tête, collé à ses pensées. Puis dès qu'il s'échappe, qu'il passe à l'action, le regard du lecteur est vraiment placé en spectateur, Dumas ne nous permet plus de plonger dans les pensées du héros, de savoir ses réflexions. Au départ, j'ai même trouvé ça frustrant, on ne sait presque pas plus ce qu'il ressent que les autres protagonistes du roman. Et Monte Cristo est un vrai mystère (il sourit peu, parle peu, sa présence est imposante de finesse, de pâleur, de maîtrise de soi). Mais ce manque de lectrice que j'ai éprouvé à être tenue à distance m'a aussi permis de me plonger dans les actions, de m'imprégner de l'atmosphère, de faire partie de ce microcosme parisien. De suivre pas à pas les avancées, de chercher à démêler les indices, les fautes, à déceler les manigances. Dumas parvient à faire du lecteur une des personne de son entourage.

Je trouve qu'il a aussi la force de ne pas s'étirer en longues descriptions, en peu de mots il pose les décors. C'est très visible, et en même temps très succinct ce qui permet de se construire ses propres univers et impliquant d'autant plus le lecteur dans l'histoire.

Le fond de la vengeance, de la Providence, de la Destinée, c'est juste ce qu'il faut de moteur et de ligne directrice inaltérable sans tomber dans des travers chrétien et mystique qui pourrait rendre l'histoire poussiéreuse et désuète, voir incompréhensible pour un lecteur du 21ème siècle athée ou agnostique. Dumas ne fait pas trop dans les bondieuseries, mais j'aime la façon dont il rend Dieu présent, omniprésent, comme celui qui joue de la destinée des hommes sans s'en mêler. Et on comprend aisément que Monte Cristo soit souvent comparé à ce Dieu. Lui-même présence étrange, mystérieuse, qui semble tout savoir, tout connaître, être surpuissant, et amener les hommes à leur destin sans qu'il n'agisse personnellement.

Les personnages sont tous très bien marqués, en lecteur on se sent proche d'eux, les croisant à des soirées, zieutant les couples qui se forment à l'opéra, blablatant dans une calèche sur les malheurs et les bonheurs des uns et des autres.
Dumas ne s’embarrassent pas beaucoup du Pardon, et se facilite les choses dans un manichéisme confortable mais crédible : les pourritures assoiffés d'argent et de gloire le reste jusqu'au bout, les lâches s'évanouissent lorsqu'ils sont découverts, les vertueux osent prendre les pistolets pour réclamer duel et justice, les amoureux se jurent fidélité et s'aiment pour toujours.
C'est beau, plein de romantisme, de fièvre, d'héroïsme.
C'est moche, plein de perversité, de manipulation, de mensonges, d'avarice.
Et on suit tous les personnages, on veut savoir où va les conduire leur comportement et leur âme, on est heureux de voir les méchants punis et on sourit quand les amoureux s'embrassent.

Ce livre de Dumas est prenant, du début à la fin. Peut-être un tout petit peu de longueur parce qu'il arrive que les gens en fassent des tonnes de palabre avant d'accepter de s'en prendre plein la poire, mais c'est l'époque des grands discours et des belles blablateries. Et franchement, c'est presque jouissif quand les personnages se plaignent, de savoir que de toute façon rien ne les sauvera. (C'est un chouia sadique comme livre).

Je suis Ravie !
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyDim 14 Juil 2013 - 19:47

Et Les trois mousquetaires, tu as lu ? Wink
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyLun 15 Juil 2013 - 17:06

Et non, c'était mon premier Dumas !

Mais c'est certain qu'un jour je m'y mettrais aux Trois Mousquetaires.
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MessageSujet: Re: Alexandre Dumas   Alexandre Dumas - Page 2 EmptyJeu 8 Aoû 2013 - 23:02

VINGT ANS APRES

Alexandre Dumas - Page 2 Cover-20-ans-apres

Si Les Trois Mousquetaires et Le Vicomte de Bragelonne sont deux romans qui ont littéralement bercé mon enfance, je gardais de Vingt ans après un souvenir mi-figue mi-raisin. Seules me restaient les images d’un illustre prisonnier au château de Vincennes et des tumultes de la Fronde. Qu’à cela ne tienne, il faut parfois savoir donner une seconde chance à certains ouvrages. Et bien m’en prit, puisqu’à la deuxième lecture Vingt ans après m’a véritablement emballé. On y retrouve la verve propre à Dumas, ainsi que son art feuilletoniste du rebondissement. Deux ingrédients qui confèrent à ce roman historique un rythme endiablé, voire même un peu trop lorsque les péripéties finales sont expédiées à la va-vite. Mais difficile de bouder notre plaisir de retrouver les quatre héros des Trois Mousquetaires. À l’heure où le Parlement et les grands du royaume entrent en rébellion ouverte contre le cardinal Mazarin, voilà d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis mêlés aux intrigues de cette Fronde. Et pour la première fois leur amitié est mise à l’épreuve de la politique : d’Artagnan et Porthos se mettent au service de Mazarin, alors qu’Aramis et Athos embrassent le parti des princes. Mais les barricades parisiennes ne sont pas un terrain de jeu assez vaste pour le conteur d’exception qu’est Dumas. Nos quatre amis passeront donc la Manche pour se retrouver en Angleterre et partir à la rescousse du roi Charles Ier, acculé par les troupes de Cromwell à une ultime bataille qui semble perdue d’avance. S’ensuivent moult aventures qu’il ne serait pas honnête de dévoiler ici…

Fresque historique passionnante évoquant à la fois la Fronde et la chute de la monarchie anglaise, Vingt ans après se démarque avant tout par la qualité de ses dialogues et la manière savoureuse dont sont rendus les caractères des différents personnages, des valets des quatre protagonistes jusqu’aux plus hauts agents de l’État. Les joutes oratoires et les traits d’esprits qui ne cessent d’émailler le récit rappellent que l’auteur écrivit également pour le théâtre, et que l’humour, la cape et l’épée peuvent à l’évidence faire bon ménage. Bref, Dumas nous prend encore une fois au piège de l’histoire en nous offrant une énième chevauchée trépidante vers le passé.
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