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| Alexandre Sokourov | |
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Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Alexandre Sokourov Mar 4 Déc 2007 - 0:11 | |
| Alexandre Nikolaïevitch Sokourov (en russe : Алекса́ндр Никола́евич Соку́ров), né le 14 juin 1951 à Podorvikha dans la région d'Irkoutsk, est un réalisateur russe. Biographie Né dans la famille d'un officier soviétique, il est diplômé d'histoire de l'université de Nijni Novgorod en 1974, et entre l'année suivante au VGIK (Institut central du cinéma de l’URSS) de Moscou où il est l'élève d'Andreï Tarkovski. Ses réalisations futures en dénotent l'influence. La plupart des premiers travaux de Sokourov sont bannis par les autorités soviétiques. Durant cette période, il réalise un grand nombre de documentaires. Il ne peut jouir d'une liberté de création qu'après la chute de l'URSS même si ses films ont du mal à trouver des financements. C'est en 1996, avec Mère et fils, qu'il accède à la reconnaissance internationale. Ce film révèle la tonalité itimiste et mystique de son inspiration, ce que viennent confirmer Père, fils et Alexandra, sélectionnés au Festival de Cannes. Sokourov réalise par ailleurs trois œuvres d'un tout autre registre, consacrées à des figures historiques : Moloch sur Adolf Hitler, Taurus sur Lénine et Le Soleil sur l'empereur Hirohito. Il est aussi célèbre pour avoir tourné L'Arche russe au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg en un seul plan-séquence de 96 minutes. Ses films sont très appréciés des cinéphiles pour leurs recherches plastiques et leur souffle créatif (lumières ambres et bistres, incrustations numériques, flous, déformations etc.). Il reçoit le prix Robert-Bresson en 2007 en reconnaissance de la compatibilité de son œuvre avec l'Évangile. Avec Faust, adaptation lointaine et iconoclaste de l'ouvrage homonyme de Goethe et du Docteur Faustus de Thomas Mann, il remporte le Lion d'or à la Mostra de Venise 2011. - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)
Fictions 1975 : Leto Marii Voïnovoï (TV) 1979 : La Voix solitaire de l'homme (Odinoky golos tcheloveka), sorti en 1987. 1980 : Razjalovanny (court-métrage) 1987 : Mélancolie insouciante (Skorbnoïe beztchouvstvie) 1988 : Les jours de l'éclipse (Дни затмения) 1989 : Sauve et protège (Спаси и сохрани) 1990 : Le Deuxième Cercle (Круг второй) 1992 : La Pierre (Kamen) 1993 : Pages cachées (Tikhie stranitsy) 1997 : Mère et fils (Мать и сын) Pages 11999 : Moloch (Молох) Pages 62001 : Taurus (Телец) 2002 : L'Arche russe (Русский ковчег) Pages 1, 22003 : Père, fils (Отец и сын) Pages 22005 : Le Soleil (Солнце) Pages 12007 : Alexandra (Александра) Pages 1, 22011 : Faust (Фауст) Pages 2, 3, 4, 5Documentaires 1985 : Élégie (Eleguia) 1987 : Élégie de Moscou - Andrei Tarkovski (Moskovskaïa eleguia) 1987 : Offrande du soir (Jertva vetchernaïa) 1987 : Terpenie. Troud 1987 : Et rien d’autre (I nitchego bolche) 1988 : Maria (Maria) 1988 : Sonate pour alto. Dimitri Chostakovitch ("Altovaïa sonata. Dmitri Chostakovitch") 1989 : Élégie soviétique (Sovetskaïa eleguia) 1989 : Sonata dlia Hitlera 1989 : Élégie de Pétersbourg (Peterbourgskaïa eleguia) 1990 : Prostaïa eleguia 1990 : Leningradskaïa retrospektiva 1995 : Doukhovnie golossa. Iz dnevnikov voïny. Povestvovanie v piati tchastiakh 1996 : Élégie orientale (Vostotchnaïa eleguia) (court-métrage) 1996 : Hubert Robert. une vie heureuse (Robert. Schastlivaïa jizn) 1998 : Povinnost (feuilleton) 1999 : Dialogues avec Soljenitsyne 1999 : Le Nœud (Ouzel) 2000 : Dolce 2001 : Élégie de la traversée 2005 : Journal de Saint-Pétersbourg - Citation :
- mise à jour le 25/01/2013 à la page 6
ALEXANDRA Avec Galina Vishhnevskaya, Vasily Shetvtsov, ...Un camp militaire russe quelque part en Tchétchénie. Alexandra Nikolaevna est une grand-mère au beau visage digne (elle est interprétée par la cantatrice Galina Vishnevskaya, grande soprano russe , la veuve de Rostropovitch) . Elle est venue dans ce camp de la région de Grozny pour rendre visite à son petit-fils Denis, capitaine d'une unité de commandos qu’elle n’a pas vu depuis cinq ans.Le voyage se fait dans un wagon blindé où elle doit s’asseoir à même le sol. Les soldats s’étonnent de sa présence parce qu’ aujourd'hui plus personne ne fait le voyage en Tchétchénie pour prendre des nouvelles des troupes.Elle arrive au misérable camp militaire : là, dans une chaleur étouffante, les soldats vivent mal nourris, avec peu d’eau et des installations rudimentaires.Chars d'assaut vétustes, vieilles kalashnikovs, costumes élimés, …Le film évoque la guerre de Tchétchénie mais sans la montrer. Sans combat et sans coup de feu. On ne verra que la prise de conscience progressive de la situation sur le visage d’une grand-mère Russe.Alexandra n’en fait qu’à sa tête dans le camp : elle visite, pose des questions et commente en toute liberté. Puis elle sort aussi du camp pour aller au marché dans une ville en ruines et rencontre des femmes tchétchènes avec lesquelles elle se lie d'amitié.Sokourov signe un film esthétique et pacifiste. Toutes les images sont de couleur sépia. Il y a peu de dialogues et pendant les silences ce sont les regards qui parlent. Sokourov est allé filmer en Tchétchénie, à l’endroit même où des soldats russes sont actuellement cantonnés. Tournage vérité, sous la protection du FSB (services secrets russes)... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Jeu 21 Fév 2008 - 1:22 | |
| Le Soleil Avec Robert Dawson, Issaey Ogata Un film fait par un Russe avec des acteurs presque tous japonais , en VO japonais et sous-titres français. Le Soleil, c'est l'empereur Hiro Hito, confiné dans un bunker avec quelques domestiques , le Japon a perdu la guerre et il va devoir affronter ses responsabilités vis à vis de son peuple. Il y a probablement certaines libertés prises avec le vrai personnage d'Hiro Hito, et son rôle politique , mais ce n'est pas le sujet du film. En fait, il s'agit de la renonciation de cet homme-dieu symbole à son statut divin, et ce qui en découle pour lui.. C'est un film intimiste, presque théatral, les acteurs japonais sont extraordinaires en particulier bien sûr Issaey Ogata. Une merveille, ai-je trouvé. Comme je ne suis pas critique de cinéma, je vous mets le lien de la critique des Inrocks pour plus amples détails: ICIFilm cerclé, parti se balader en Bretagne. Bonus très intéressants, Sokourov parle d'Hiro Hito à la Cinémathèque, un très joili film sur le tournage, aussi. | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Mar 4 Mar 2008 - 8:47 | |
| Mère et fils Mat'i Syn (1997) Un homme accompagne sa mère mourante. Silences. Religiosité du geste. Il la porte à travers une campagne qu'elle souhaite à nouveau traverser. C'est le prétexte à un travail plastique (photographie, peinture) : arrêt le long d'un chemin : bruissement des blés sous le vent, jour semblant s'achever au passage de lourds nuages en arrière plan puis lumière. Une vision difficile et cruelle pour tout un chacun sur laquelle un pinceau (Caspar David Friedrich, Claude Monet ?) vient déposer une brume pudique. Caspar David Friedrich | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Mer 30 Avr 2008 - 19:48 | |
| Visionné Le Soleil -Solntse, d'Alexandre Sokurov. Il constitue le dernier volet d'une trilogie que le réalisateur démarra avec la chute de Hitler dans Moloch et celle de Lénine à travers Taurus. Difficile de ne pas se retrouver noyée par l'obscurité, le brouillard et la lenteur depuis le bunker duquel émergera un Hiro Hito renonçant à se déclarer d'ascendance divine. Je vois Issaey Ogata pour la première fois Marie et son jeu est exceptionnel. On sent qu'il lui est nécessaire d'accoucher depuis le vieil empire dont il a surgi, entre les mains de ses ministres, chefs des armées et serviteurs, de ce petit homme qui va se fondre en Charlot devant les journalistes américains; pleurer sous l'aile protectrice de son épouse, prendre son pinceau pour tracer un poème. Le personnage cependant n'est pas rendu plaisant, la modestie de son aspect est même dérangeante lorsqu'on sait le temps qu'il fallut au Japon pour se résoudre à la rédition. Sortis de la caméra : les poissons volants bombardiers se confondant à la fumée, au feu, dans un ciel de plomb, comme autant d'éléments humains ou naturels ayant pu surgir des éclats d'Hiroshima éjectés aussi vers l'infini. - J'aimerais beaucoup voir Alexandra Coline, avec Galina Vishnevskaya. Les films de Sokurov ont été interdits en Russie jusqu'en 1989...? Et je me demande s'il n'est pas dangereux pour les cinéastes, comme ce le fut pour les journalistes, d'évoquer la Tchétchénie. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Ven 2 Mai 2008 - 1:32 | |
| - Citation :
- Il constitue le dernier volet d'une trilogie que le réalisateur démarra avec la chute de Hitler dans Moloch et celle de Lénine à travers Taurus.
Je les ai cherchés, pas trouvés, tu sais s'ils existent en édition française?? Alexandra devait sortir en DVD, mais??? Par contre, j'ai L'arche russe, que je n'ai pas encore vu.. - Citation :
- Le personnage cependant n'est pas rendu plaisant,
il est fascinant, justement... tout ça pour ce petit homme!!! Babelle, tu vas m'aider si tu viens de le voir, je crois que mon film est chez les Bibliochap(??) . Je pensais en voyant le carnet d'eXPie signé d'idéogrammes à une scène de dessins d'idéogrammes sur des murs, mais il me semble que c'était dans le making of ( excellent!!) ,dans la confection des décors??? | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Ven 2 Mai 2008 - 8:38 | |
| Impressionnant making of : j'ai l'impression que l'acteur, ou le réalisateur, vu de dos, s'exerce sur le mur pour se préparer à la scène du courrier : dans son programme du jour, Hiro Hito doit écrire une lettre à son fils aîné et composer un poème. | |
| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Ven 2 Mai 2008 - 9:21 | |
| Voilà, nous avons enfin trouvé le temps de visionner "Le soleil" prêté par Marie. Je ne connaissais pas du tout le film ni le réalisateur et j'avoue que ce fut une belle découverte. J'ignorais également jusqu'à ce matin que ce film faisait partie d'une trilogie (merci Babelle) dont je vais chercher à voir les deux autres volets : "Moloch" et "Taurus"
J'ai moi aussi beaucoup aimé le jeu de Issaey Ogata, qui interprète tout en finesse un empereur Hiro-Hito entre dignité et pathétique. La confrontation entre Mc Arthur et l'empereur est en elle-même un moment d'anthologie ou transparaît le fossé entre une Asie où la tradition reste omniprésente, et l'Occident matérialiste et iconoclaste. La mise en scène, minimaliste donne aux images de ce film un aspect glacé propice à rendre cette atmosphère de fin d'un monde.
Je suis d'accord avec Marie pour ce qui est du côté théâtral de cette oeuvre. Cette vision épurée de ce fait historique donne une dimension tragique à ce personnage contraint de renoncer à son ascendance divine pour épargner ce qui reste de son pays et de son peuple. C'est vraiment du grand cinéma ! | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Sam 3 Mai 2008 - 19:33 | |
| je ne peux que renchérir sur les commentaires de Biblio....je dirais même plus "C'est vraiment du grand cinéma" Je vais peut-être écrire une bêtise mais parfois j'avais l'impression d'être devant une représentation de No. De toute façon, le film "Le soleil" m'a littéralement subjuguée: ce n'était que talents en action tant du côté des acteurs que du côté du réalisateur! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Le soleil Ven 25 Juil 2008 - 16:05 | |
| Le soleil.
Excellent film Avec des vrais plans de cinémas, et de temps en temps un vrai travail esthétique sur l'image ça fait du bien (même si j'aime bien les trucs cradasses dv & co). Des couleurs époustouflantes d'obscurité étouffantes.
Un acteur ahurissant et un personnage pas sympa, mais pas mal pathétique, et il a fini par m'attendrir avec ses allures de grand-père paumé, qui voudrait juste continuer à faire mumuse avec ses specimens des fonds marins.
Les scènes avec l'armée américaine sont extraordinaires ! les discussions avec Mac Arthur sont ... sont vraiment super pointilleuses dans les dialogues, les mouvements (je comprends presque pourquoi Lipop' parle de No, même si on en est loin quand même)
Un très bon film. Je suis contente d'avoir pu le voir (profitez les gens, il est au cerclage, je suis prête à l'envoyer à qui veut!). | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Sam 23 Aoû 2008 - 23:20 | |
| Le Soleil(merci les gens !!!) je ne vois pas trop quoi ajouté juste après l'avoir vu (me reste les bonus à voir). je découvre aussi le réalisateur (et je m'interdis de ne pas continuer). - Citation :
- Avec des vrais plans de cinémas, et de temps en temps un vrai travail esthétique sur l'image ça fait du bien
des fois c'est très synthétique, voir en synthèse, mais l'équilibre se tient et ce sont bel et bien les vrais plans et l'esthétique qui domine ! hallucinant de détail. d'intensité et d'intention, très tactile aussi avec le jeux des mains de l'acteur principal et les éléments du décor... subtilité des couleurs : la scène avec la fenêtre et la pleine lune et les couleurs de l'intérieur... l'alternance troublante aussi dans le dialogue avec le général mélange de faiblesse, d'apparence et de force aussi quelque part, au moins de force projetée. Il faut quelques minutes pour s'habituer à la tonalité et à l'image... et aux "tics" du personnage, après c'est que du bonheur de cinéma. Subjugué de mélange de précision de la lenteur et de décor, d'images ! | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Dim 24 Aoû 2008 - 0:58 | |
| J'ai vu avec admiration "L'arche russe". Bien sûr, il y a l'histoire, mais pour une fois j'étais vraiment très impressioné par la réalisation, car tout le film (voir aperçu en bas), avec des MILLIERS d'acteurs, des plans très compliqués, quelques orchestres etc., etc. est filmé avec un SEUL plan, avec la même caméra à l'épaule, ttraversant alors les salles de l'Ermitage à Saint-Petersbourg. On ne peut que supposer ce que cela inclut comme travail préparatifs et exactitude... Vraiment époustoufflant! Mais à coté de cette maîtrise technique qui POURRAIT passer comme un gadget, il y a l'étendu préssenti de l'histoire russe des trois derniers siècles! A découvrir!
Contenu (Amazon.fr): Un cinéaste contemporain et un diplomate français du XIX ème siècle se retrouvent par magie dans le musée de l'Ermitage à Saint-Petersbourg au début du XVIII ème siècle et deviennent complices au cours d'un extraordinaire voyage dans le temps, à travers le turbulent passé de la Russie, jusqu'à nos jours. Explorant les splendides couloirs et salons de ce que l'on appelait encore le Palais d'Hiver, le marquis et le réalisateur sont témoins de scènes de la Russie tsariste, Pierre le Grand, Catherine II, le dîner de Nicolas II, le dernier grand bal impérial de 1913... Pendant leur voyage dans le temps, les deux hommes s'engagent dans une discussion aussi ironique que passionnée. Le marquis exprime une relation occidentale d'amour/haine envers la Russie, alors que le réalisateur met en question la difficile connexion de son pays à son passé et à l'Europe d'aujourd'hui. Ils se moquent l'un de l'autre tout en partageant leur étonnement devant les scènes dont ils sont témoins. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Dim 24 Aoû 2008 - 1:22 | |
| - Citation :
- J'ai vu avec admiration "L'arche russe".
Bon, comme je l'ai, je vais me dévouer pour le voir vite et le faire circuler! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Dim 24 Aoû 2008 - 9:16 | |
| - Marie a écrit:
-
- Citation :
- J'ai vu avec admiration "L'arche russe".
Bon, comme je l'ai, je vais me dévouer pour le voir vite et le faire circuler! Dévoue-toi. (J'ai la vague impression que je vais finir par acheter "tout ça") | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Jeu 28 Aoû 2008 - 6:53 | |
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Alexandre Sokourov Jeu 28 Aoû 2008 - 7:41 | |
| Je suis d'accord, c'est intéressant... esthétiquement. Mais il y a aussi un phénomène de distorsion temporelle, les 73 minutes passant très, très lentement... Je n'ai pas vu tous les Sokourov, mais de ceux que j'ai vu, on ne peut pas oublier une minute qu'il y a un plateau, un réalisateur hors champ qui donne ses directives, cadre ses plans, bref qu'il est là, lui, Sokourov. Combien d'images, combien de plans, combien de mouvement d'appareils sophistiqués (mais sophistiqués pour quoi faire ? juste pour la frime ? il montre sa technique, mais elle devrait être au service du film, alors que chez lui les films sont souvent au service de sa technique) semblent hurler : "je suis là, admirer comme je sais manier ma caméra". Chez d'autres réalisateurs-frimeurs, ça ne me gêne pas, mais chez lui oui, je ne sais pas pourquoi... Peut-être parce que dans la catégorie des réalisateurs-frimeurs, il en fait des tonnes. Bon, je n'ai pas vu Le Soleil, dont il est dit beaucoup de bien ici, peut-être me fera-t-il changer d'avis, peut-être... Personne n'a parlé de Moloch, ici... pour ne pas en dire du mal ? Il est visible, mais quand même pas mal surestimé, non ? (on va me répondre non ) | |
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| | | | Alexandre Sokourov | |
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