Qui a lu ?

Ivan Ilich est un de ces penseurs et novateurs qui ont ouvert des pistes interessantes vers
l' écologie et l' éducation... Ainsi que d' autres pour la meme période...

McLuhan (Le Village planétaire : l' informatique), A.S. Neill (Libres enfants de Summerhill : l' enseignement et la pédagogie parallèles), Marcuse (Eros et civilisation, L' homme unidimentionnel : une synthèse entre psychanalyse et révolution), Norman O. Brown (Eros et Thanatos : le combat entre l' instinct de vie et de mort en chaque individu), Deligny (l' aide concrète et hors de l' institution des enfants autistes).
Pierre Clastres, auteur de Société contre l' état, un livre toujours fondamental sur le plan de l' anthropologie et de l' étude des peuples amérindiens et "primitifs", tout comme Marshal Sahlins, l' auteur de Age de pierre, age d' abondance.
Ils ont tous eu de l' importance au niveau de la pensée et de l' action sur le plan international.
La créativité de certains a un peu disparu avec eux parce qu' ils étaient des individus exceptionnels.

Tous sont lisibles, mais leur langage a parfois un peu vieilli ou a été absorbé et formulé autrement.
Mais ils ont été quand meme des jalons et des découvreurs.

merci Bix...

shanidar a écrit:

qui a lu du Ivan Illich, je crois que Colimasson s'était attaqué à une Société sans école , mais ma mémoire me fait peut-être défaut ? Je voudrais savoir si le bonhomme est lisible quand on n'est pas adepte des théories économiques. Les extraits que j'ai trouvé sur le net étaient assez complexes... mais l'idée de convivialité me plait beaucoup.

En effet Shanidar !
Je n'en ai pas encore parlé sur le forum mais Une société sans école m'a enthousiasmée !
Certaines idées sont un peu complexes. Il faut des notions pour les comprendre, mais en revenant sur les passages difficiles avec Wiki ou une bonne vieille encyclo à côté tout s'éclaire en général.

Ivan Illich a critiqué de nombreuses institutions. Outre l'école, il a aussi consacré un ouvrage aux institutions médicales je crois.
De toute façon, tu peux toujours essayer de te lancer, mais si j'ai compris, tu ne devrais pas avoir de mal toi aussi !

merci Coli pour les précisions, je vais voir ce que je peux trouver à la médiathèque !

bix229 a écrit:

Pierre Clastres[/i], auteur de Société contre l' état, [i]un livre toujours fondamental sur le plan de l' anthropologie et de l' étude des peuples amérindiens et "primitifs", tout comme Marshal Sahlins, l' auteur de Age de pierre, age d' abondance.

Merci Bix, ajouté à ma liste de lecture !

Quelqu' un a-t-il lu Le Dépaysement de Jean Christophe Bailly (Seuil) ?

bix229 a écrit:

Quelqu' un a-t-il lu Le Dépaysement de Jean Christophe Bailly (Seuil) ?

non, mais Bernard Comment (éditeur au Seuil et prix Goncourt de la nouvelle, ça vaut ce que ça vaut...) disait qu'il s'agissait d'un livre important pour connaître la France de l'intérieur... De JC Bailly j'ai lu un très beau et très intéressant livre sur la photographie L'instant et son ombre, accessible et qui rend un peu moins ignare...

j'eus du posé cette même question il y a quelques temps. j'ai assisté à une petite présentation de l'ouvrage qui m'avait un peu refroidi malgré l'intérêt pour le sujet.

shanidar a écrit:

bix229 a écrit:

Quelqu' un a-t-il lu Le Dépaysement de Jean Christophe Bailly (Seuil) ?

non, mais Bernard Comment (éditeur au Seuil et prix Goncourt de la nouvelle, ça vaut ce que ça vaut...) disait qu'il s'agissait d'un livre important pour connaître la France de l'intérieur... De JC Bailly j'ai lu un très beau et très intéressant livre sur la photographie L'instant et son ombre, accessible et qui rend un peu moins ignare...

Une partie des rédacteurs de La Quinzaine l' emportent pour le lire cet été...

Pour ma part je veux tenter un livre Québécois de Lise Dion, c'est son premier, cette histoire de coffre bleu me tente énormément.

le livre de Lise Dion Le Secret du Coffre Bleu :
A la mort de sa mère adoptive, l’humoriste Lise Dion découvre dans un coffre bleu qui avait bercé son imaginaire d’enfant une partie cachée de la vie de cette femme qu’elle a tellement aimée : sa mère aurait été religieuse et aurait été arrêtée en France pendant la Seconde Guerre mondia…le. Le choc passé, Lise a voulu comprendre ce que sa mère avait vécu et elle a commencé une recherche qui a duré plusieurs années. Malgré les nombreux écueils de cette démarche, elle a inventé la vie que sa mère a probablement vécue en s’appuyant sur certains faits historiques et témoignages. Sous la forme de quatre cahiers retrouvés au fond du coffre bleu, Armande se dévoile à nous et laisse un héritage inestimable à sa fille unique, Lise.

Semble bien intéressant.
Je sais que personne ne l'aura lu en France, mais peut-être des fomuristes québécois qui participent au forum parfum.

Tant qu' il ne s' agit pas de Céline Dion, je suis pret à t' écouter, Bulle !

bix229 a écrit:

Tant qu' il ne s' agit pas de Céline Dion, je suis pret à t' écouter, Bulle !

non, non pas Céline,

la couverture m'a amené à faire des recherches.. le résumé me tente.. un auteur polonais, Arabella???



Kazimierz Orlos, L’estivant

Citation :

Présentation de l'éditeur

Un vieil homme retrouve avec émotion deux lettres écrites par Mirka, son premier amour, qu’il avait relégué au fond de sa mémoire. Il décide alors d’écrire à son fils et de lui raconter toute l’histoire, en commençant par sa rencontre avec cette adolescente lors des vacances d’été, au bord de la lagune de la Vistule, en 1951 et 1952. Dans ses lettres, la jeune fille lui annonçait être enceinte. Il ne lui a jamais répondu.

Bouleversé par cette paternité qui resurgit dans ses vieux jours, l’homme se met à la recherche de son passé. Cinquante ans plus tard, il se rend dans la maison sous les pins, au bord de la mer Baltique. Il y fait de longues promenades sur la plage et dans les dunes, se remémorant toute son existence et s’interrogeant sur ses choix, sa lâcheté vis-à-vis de ses proches, ses compromissions avec le système. Au fil des rencontres avec les habitants des lieux, il se rapproche pas à pas de la vérité.

Son récit simple et brut, teinté de mélancolie et de nostalgie, sonne comme une confession qui vient trop tard, une manière de s’expliquer avec sa propre existence.

Un roman bref, enlevé et finement psychologique, qui emporte le lecteur vers un dénouement inattendu. Egalement une réflexion sur la Pologne de la deuxième moitié du XXe siècle et sur la manière dont l’individu décide, ou non, de sa trajectoire de vie.

Né à Varsovie en 1935, Kazimierz Orlos est un écrivain très populaire en Pologne. Il est l’auteur de nombreux romans, de scénarios, d’essais, de reportages et de pièces radiophoniques. Interdit de publication de 1973 à 1989, il a fait partie de l’opposition et a participé à la vie littéraire clandestine. Il a notamment collaboré aux revues Kultura et Puls, et à Radio Free Europe. L’Estivant est son premier livre traduit en français.

Je ne l'ai pas lu. Il est en effet connu et il a son public, mais ce que j'en ai lu ne m'a pas trop incité. Il a la réputation de produire une prose très classique, voir un peu datée aussi bien dans dans la forme que dans les sujets.

Là évidemment je vais me sentir obligée de l'acheter et de lire, je ne te dis pas merci Kenavo.

Arabella a écrit:

Je ne l'ai pas lu. Il est en effet connu et il a son public, mais ce que j'en ai lu ne m'a pas trop incité. Il a la réputation de produire une prose très classique, voir un peu datée aussi bien dans dans la forme que dans les sujets.

Là évidemment je fais me sentir obligée de l'acheter et de lire, je ne te dis pas merci Kenavo.

je vais le faire alors: merci pour ton avis.. il se trouve aussi sur ma liste d'achat