Qui a lu ?

J'ai l'impression que personne n'a lu Jesse Kellerman (absent de nos index). Cela m'étonne pour les amateurs de polars...

Babelle a écrit:

J'ai l'impression que personne n'a lu Jesse Kellerman (absent de nos index). Cela m'étonne pour les amateurs de polars...

tu peux trouver un commentaire de Domreader sur la page 17 du fil "Les polars": ici
(c'est la première page du fil pour te montrer l'index qu'il y a dans ce fil même )

Merci!
Ariane...

Jean-Christophe Bailly qui était à la radio tout à l'heure (F. Culture entre 21 et 22h) pour la parution de Le Dépaysement, Voyages en France... et que je n'ai que très mal suivi mais qui est aussi invité par les libraires la semaine prochaine (occasion dont je compte profiter).

Harelde a écrit:

Hier soir, dans le train, un homme lisait un livre dont le titre m'a immédiatement interpellé :
Une année chez les Français de Fouad Laroui.

4e de couverture :
1969 : les Américains débarquent sur la Lune et Mehdi atterrit au lycée Lyautey de Casablanca. L'instituteur, impressionné par l'intelligence et la boulimie de lecture de son jeune élève, lui a obtenu une bourse dans le prestigieux établissement français. Avec cet humour corrosif qu'on lui connaît, Fouad Laroui raconte le choc culturel que représente pour le petit Marocain la découverte du mode de vie des Français: ces gens qui vivent dans le luxe, mangent des choses incomestibles, parlent sans pudeur et lui manifestent un intérêt qu'il ne comprend absolument pas. Entre Le Petit Chose et Le Petit Nicolas, l'histoire émouvante et cocasse d'un enfant propulsé dans un univers aux antipodes de celui de sa famille.

Habituellement, j'apprécie la juxtaposition de deux mondes, ce choc de cultures qui donnent souvent des récits croustillants dans lesquels chacun analyse l'autre.
Quelqu'un connait-il cet auteur ? ce livre ?

Je connais l'auteur de nom, il est aussi l'auteur d'un livre sur l'islamisme (que j'ai acheté mais toujours pas lu...), il a écrit quelques autres bouquins t ne semble donc pas en être à son premier essai... à voir!

je continue à poser des questions avant les soirées à la librairie... qui a lu Laszlo Krasznahorkai ?

animal a écrit:

je continue à poser des questions avant les soirées à la librairie... qui a lu Laszlo Krasznahorkai ?

Je sens que toi tu ne vas tarder à le lire.

Et je m'intéresse aux auteurs hongrois, donc n'hésites pas à en parler.

alors le message de présentation :

Citation :

La librairie Le Livre

vous invite à une rencontre

le vendredi 20 mai 2011 à 20 heures

avec l’écrivain Hongrois

Laszlo Krasznahorkai

à l’occasion de la parution aux éditions Cambourakis de

Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par des chemins, à l’est par un cours d’eau

et plus récemment aux éditions Vagabonde de Thésée universel

Devant un mystérieux auditoire, un orateur livre des vues saisissantes sur la condition humaine. Évoluant dans un univers à la fois réel et étrange, repoussant ses propres limites et celles du langage aux confins de l'hallucination, il entraîne, par ses assauts répétés, le lecteur dans une troublante confrontation avec les lois de l'imagination.

Utilisant le mode narratif du discours, László Krasznahorkai explore dans cette fiction composée de trois mouvements des thèmes fondateurs de la littérature : la tristesse, la révolte, la possession. Face à l'escalade de la peur et du mépris, tel un anatomiste de l'apocalypse des désirs, il tisse une trame burlesque et acérée où l'invention jubilatoire se conjugue aux effets les plus périlleux.

Tous les ouvrages de Krasznahorkai ont été traduits par Joëlle Dufeuilly.

Né en 1954, László Krasznahorkai est l’un des écrivains hongrois contemporains les plus importants, auteur d’une dizaine de livres, romans, nouvelles et essais. Il poursuit un projet littéraire ambitieux, totalisant, qui culmine dans son roman Háború és háború, Guerre et guerre (à paraître aux éditions Cambourakis). Son style est caractérisé par une prose étirée, enveloppante, parfois labyrinthique, d’une extrême acuité.

Traduite dans une dizaine de langues, son œuvre a été plusieurs fois primée, dans son pays et à l’étranger : il a notamment reçu le prix Kossuth, la plus haute distinction littéraire en Hongrie, en 2004. Deux autres de ses romans ont été publiés en France, aux éditions Gallimard, Le Tango de Satan (2000) et La Mélancolie de la résistance (2006)

Il collabore régulièrement avec le cinéaste Hongrois Béla Tarr (Les harmonies Werckmeister et Satan Tango)

probable que je m'y essaye effectivement, au fil de mes lectures de tortue !

(si la suggestion est du même tonneau que Moo Pak et quelques autres choses, le moins qu'on puisse dire est que le risque de mauvaise lecture est plus que limité. on a du bol par ici !)

Tout cela semble bien intéressant, et me rappelle d'ailleurs que j'ai un autre auteur hongrois dans ma PAL, qui là aussi semble labyrinthique et complexe au niveau formel. Je vais déjà commencer par celui-ci, et attendre ton commentaire pour voir si je me lance dans Krasznahorkai.

Ezechielle a écrit:

Harelde a écrit:

Hier soir, dans le train, un homme lisait un livre dont le titre m'a immédiatement interpellé :
Une année chez les Français de Fouad Laroui.

4e de couverture :
1969 : les Américains débarquent sur la Lune et Mehdi atterrit au lycée Lyautey de Casablanca. L'instituteur, impressionné par l'intelligence et la boulimie de lecture de son jeune élève, lui a obtenu une bourse dans le prestigieux établissement français. Avec cet humour corrosif qu'on lui connaît, Fouad Laroui raconte le choc culturel que représente pour le petit Marocain la découverte du mode de vie des Français: ces gens qui vivent dans le luxe, mangent des choses incomestibles, parlent sans pudeur et lui manifestent un intérêt qu'il ne comprend absolument pas. Entre Le Petit Chose et Le Petit Nicolas, l'histoire émouvante et cocasse d'un enfant propulsé dans un univers aux antipodes de celui de sa famille.

Habituellement, j'apprécie la juxtaposition de deux mondes, ce choc de cultures qui donnent souvent des récits croustillants dans lesquels chacun analyse l'autre.
Quelqu'un connait-il cet auteur ? ce livre ?

Je connais l'auteur de nom, il est aussi l'auteur d'un livre sur l'islamisme (que j'ai acheté mais toujours pas lu...), il a écrit quelques autres bouquins t ne semble donc pas en être à son premier essai... à voir!

Je n'ai pas encore lu son livre, c'est vraiment un auteur à découvrir et à rencontrer.

Désolé Astazie, je ne peux te répondre, par contre en te lisant, tu viens de susciter chez moi de l'intérêt pour cet auteur pour les mêmes raisons que tu cites ... contagion !

Arabella a écrit:

Tout cela semble bien intéressant, et me rappelle d'ailleurs que j'ai un autre auteur hongrois dans ma PAL, qui là aussi semble labyrinthique et complexe au niveau formel. Je vais déjà commencer par celui-ci, et attendre ton commentaire pour voir si je me lance dans Krasznahorkai.

va falloir encore attendre une lecture pour le commentaire mais l'écoute et la présence, et quelques extraits donnent... le sourire d'abord, et très envie de lire.

belle présence temporisée, calme avec une belle mobilité dans la parole, le bonhomme a des manières de magicien conteur.

je suis très impatient de le lire !

(superbe travail de la traductrice de la soirée également).

La mélancolie de la résistance de Laszlo Crasznahorkai est un bon livre, mais c' est le contraire d' un livre facile...
De longues tirades, coupées de digressions, une construction bizarre. On se perd parfois. Et il faut
etre en forme pour s' y attaquer.
J' ignore si ses deux autres romans traduits de lui sont aussi trapus...

je devrai commencer par un autre... pour cause de piles du titre disparue à l'issue de la soirée. Peut-être Tango de Satan ?

Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par des chemins, à l’est par un cours d’eau a l'air dans la forme d'une lecture assez facile (pas au sens péjoratif 'videmment).

on va y revenir bientôt de toute manière

qui a lu du Ivan Illich, je crois que Colimasson s'était attaqué à une Société sans école , mais ma mémoire me fait peut-être défaut ? Je voudrais savoir si le bonhomme est lisible quand on n'est pas adepte des théories économiques. Les extraits que j'ai trouvé sur le net étaient assez complexes... mais l'idée de convivialité me plait beaucoup.