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| Stephen Daldry | |
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Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Stephen Daldry Jeu 7 Mai 2009 - 9:00 | |
| - kenavo a écrit:
- Si tu arrives à mettre dans une pensée Le Liseur et La vie des autres, je peux maintenant comprendre ton approche envers Le Liseur - ton enthousiasme cinéphile joue un rôle plus important que les faits historiques parce que à mon avis tu mets là un meurtrier et un pickpocket sur une échelle..
Il y a une grande différence c'est vrai. Dans les 2 cas on peut quand même voir quelqu'un formaté par un système qui mène à condamner et détruire des gens accéder à une forme de culpabilité et de compassion. Il est trop tard dans le cas d'Hanna. Elle aurait pu agir, elle ne l'a pas fait. Ce qui te dérange probablement c'est qu'on puisse être touché par elle malgré tout et qu'on nous manipule par ce récit en deux temps. La séquence où l'enseignant, Bruno Ganz, met chaque étudiant devant son choix moral face à cette situation est assez claire. Il ne juge ni celui qui la condamne (et qui part de l'amphi en disant "Qu'est ce qu'on fout ici?" comme tu as certainement raison de le faire), ni celui qui reste troublé et la voit encore comme un être humain qu'il voudrait pardonner (il n'y arrivera jamais). Susciter ce débat de conscience est quand même intéressant. Ben c'est malin! On a tout raconté maintenant et sans spoiler ! fermez les yeux! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | ATuin Envolée postale
Messages : 104 Inscription le : 25/03/2009 Age : 41 Localisation : Finlande
| Sujet: Re: Stephen Daldry Jeu 7 Mai 2009 - 15:06 | |
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Stephen Daldry Jeu 16 Juil 2009 - 18:55 | |
| - Citation :
- Allemagne de l'Ouest, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Un adolescent, Michael Berg, fait par hasard la connaissance de Hanna, une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Commence alors une liaison secrète et passionnelle. Pendant plusieurs mois, Michael rejoint Hanna chez elle tous les jours, et l'un de leurs jeux consiste à ce qu'il lui fasse la lecture. Il découvre peu à peu le plaisir qu'elle éprouve lors de ce rituel tandis qu'il lui lit L'Odyssée, Huckleberry Finn et La Dame au petit chien. Hanna reste pourtant mystérieuse et imprévisible. Un jour, elle disparaît, laissant Michael le coeur brisé. Huit ans plus tard, devenu étudiant en droit, Michael assiste aux procès des crimes de guerre Nazi. Il retrouve Hanna... sur le banc des accusés. Peu à peu, le passé secret de Hanna est dévoilé au grand jour. En cassant la chronologie du roman de Schlink, The reader commet une première trahison. Ce n'est pas la seule, le film de Stephen Daldry se positionne clairement du côté de son héroïne "victimisée" alors qu'elle fut bourreau. Insidieusement, l'intérêt s'est déplacé : du thème de la responsabilité collective de la nation allemande dans l'horreur des exactions du troisième Reich, on est passé au portrait d'une femme aux ordres, illettrée, qui attire la compassion. Avec une ambigüité gênante et ambivalente des sentiments, tels que les ressent le spectateur, obligé de s'identifier au personnage incarné par Ralph Fiennes. Le fait que la Shoah ne soit qu'un ressort dramatique est un choix difficile à avaler. Réalisé avec tout le talent que l'on connait à Daldry, The reader dérange et met mal à l'aise. C'est évidemment voulu mais cela n'exonère pas le film d'un parti pris et d'une manipulation des esprits embarassants. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Stephen Daldry Lun 10 Aoû 2009 - 10:23 | |
| - Marko a écrit:
- Juste quelques mots de désaccord par rapport à ce que Traversay a pu évoquer:
The reader (voir fil... ): Daldry ne fait pas du tout de Kate Winslet une victime sur laquelle on s'apitoierait... Elle reste terriblement ambiguë et le film est passionnant intellectuellement et moralement. Juste un peu lisse. Mais je n'ai pas la comparaison avec le livre. - eXPie a écrit:
La bande annonce m'a fait trop peur... Tout le monde avait l'air d'avoir un accent british ! Je n'ai pas pu croire une seule seconde avoir affaire à des Allemands... - Marko a écrit:
- Le jeune acteur (David Kross) est allemand, Bruno Ganz également et Ralph Fiennes (que je n'aime pas beaucoup dans le film) était déjà très crédible en officier nazi dans le Spielberg. En ce qui concerne Kate Winslet elle est vraiment magnifique comme toujours. Donc il ne faut pas trop s'inquiéter pour les acteurs... Le film reste formaté mais pas plus que dans The Hours qui était une mécanique terriblement efficace. Franchement je trouve que c'est un moment de cinéma intense et si on ne connait pas le roman je pense qu'on peut y découvrir une histoire très dérangeante.
Dernière édition par Queenie le Lun 10 Aoû 2009 - 10:35, édité 1 fois | |
| | | Kashima Envolée postale
Messages : 111 Inscription le : 13/04/2009
| Sujet: Re: Stephen Daldry Lun 10 Aoû 2009 - 10:34 | |
| Je l'ai lu il y a quelques jours. Ce que vous dites est intéressant. Bizarrement, je ne m'attendais pas du tout à une histoire évoquant le nazisme : je m'étais mis dans la tête qu'il était question d'un élève qui sortait avec sa prof d'université, quelque chose comme cela. Autant dire que j'ai été très surprise. J'ai donc lu ce livre légèrement, peut-être trop, partie pour lire un livre sur l'amour et pkus intéressée, donc, par la première partie... Je verrai bientôt le film. Après la lecture du livre, j'ai un gros gros doute sur le choix de Kate Winslet : il me semble que la différence d'âge entre Hanna et le "garçon" devrait être plus marquée. J'imagine Hanna plus stricte, pas très agréable et, quoi qu'elle fasse, Kate Winslet garde une image douce. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Stephen Daldry Lun 10 Aoû 2009 - 10:44 | |
| - Kashima a écrit:
- Je l'ai lu il y a quelques jours.
Ce que vous dites est intéressant. Bizarrement, je ne m'attendais pas du tout à une histoire évoquant le nazisme : je m'étais mis dans la tête qu'il était question d'un élève qui sortait avec sa prof d'université, quelque chose comme cela. Autant dire que j'ai été très surprise. Par contre, quand on a vu la bande annonce du film, il ne reste plus grand chose qu'on ignore avant d'aller voir le film... | |
| | | Kashima Envolée postale
Messages : 111 Inscription le : 13/04/2009
| Sujet: Re: Stephen Daldry Lun 10 Aoû 2009 - 10:50 | |
| Oui, c'est vrai. Je l'ai regardée ce matin, pour vérifier justement l'image que j'avais de Kate Winslet. Tout est dit... | |
| | | ladypaname Espoir postal
Messages : 22 Inscription le : 10/08/2009 Age : 71 Localisation : paname
| Sujet: Re: Stephen Daldry Mar 11 Aoû 2009 - 14:00 | |
| - traversay a écrit:
- Citation :
- Allemagne de l'Ouest, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Un adolescent, Michael Berg, fait par hasard la connaissance de Hanna, une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Commence alors une liaison secrète et passionnelle. Pendant plusieurs mois, Michael rejoint Hanna chez elle tous les jours, et l'un de leurs jeux consiste à ce qu'il lui fasse la lecture. Il découvre peu à peu le plaisir qu'elle éprouve lors de ce rituel tandis qu'il lui lit L'Odyssée, Huckleberry Finn et La Dame au petit chien. Hanna reste pourtant mystérieuse et imprévisible. Un jour, elle disparaît, laissant Michael le coeur brisé. Huit ans plus tard, devenu étudiant en droit, Michael assiste aux procès des crimes de guerre Nazi. Il retrouve Hanna... sur le banc des accusés. Peu à peu, le passé secret de Hanna est dévoilé au grand jour. En cassant la chronologie du roman de Schlink, The reader commet une première trahison. Ce n'est pas la seule, le film de Stephen Daldry se positionne clairement du côté de son héroïne "victimisée" alors qu'elle fut bourreau. Insidieusement, l'intérêt s'est déplacé : du thème de la responsabilité collective de la nation allemande dans l'horreur des exactions du troisième Reich, on est passé au portrait d'une femme aux ordres, illettrée, qui attire la compassion. Avec une ambigüité gênante et ambivalente des sentiments, tels que les ressent le spectateur, obligé de s'identifier au personnage incarné par Ralph Fiennes. Le fait que la Shoah ne soit qu'un ressort dramatique est un choix difficile à avaler. Réalisé avec tout le talent que l'on connait à Daldry, The reader dérange et met mal à l'aise. C'est évidemment voulu mais cela n'exonère pas le film d'un parti pris et d'une manipulation des esprits embarassants. Moi aussu ce film m'a mise mal à l'aise.L'urilisation de la Shoah uniquement comme ressort dramatique est extrêmement gênant.Sans parler de la fin '(la rencontre avec la rescapée,dans les années 90).Pour un peu,on penserait que le sujet u film,c'est l'illestrisme,source de bien des maux..un peu léger,quand même,pour une histoire censée parler de culpabilité et de responsabilité d'un pays... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Stephen Daldry Mar 11 Aoû 2009 - 14:18 | |
| Juste une dernière réaction... Je ne vois pas de manipulation douteuse dans le fait de nous rendre Hanna attachante et attirante. Bien au contraire. L'intégrité pour moi, même en matière de dénonciation de crimes de guerre, c'est justement de montrer que l'horreur peut surgir à travers un être "aimable" ou banal. On dit tellement souvent que tel ou tel criminel n'avait pas le physique de l'emploi, qu'il était bon père de famille ou bonne copine, mère admirable ou oncle séducteur... Et c'est vrai, il peut être aussi tout ça. Et de nous mettre face à cette contradiction est une expérience toujours troublante et dérangeante.
Reste cette histoire d'analphabétisme qui peut n'apparaitre que comme une excuse ou simplement un ressort dramatique pour créer du suspens et de l'émotion. Mais justement... le fait qu'elle puisse avoir une "excuse" ne l'excuse pas pour autant. Et c'est intéressant de le montrer aussi. Reste que cette "révélation" demeurera secrète et le seul lien qui demeure entre eux deux au-delà de sa colère et de son rejet. Et c'est formidable de montrer que ce secret qui pourrait peut-être alléger la responsabilité d'Hanna, il ne le révèlera pas. Un secret qui représente leur amour passé et en même temps l'arme de révolte qu'il utilise contre elle en le gardant pour lui.
Bref beaucoup moins douteux qu'on veut bien le dire je trouve. Et encore une fois on peut aborder les "grands" sujets de façon métaphorique à travers l'intime. Voir récemment Les citronniers sur le problème isréalo-palestinien. C'est même peut-être la seule force que puisse utiliser le cinéma. Ou alors on fait du documentaire. | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Stephen Daldry Sam 26 Déc 2009 - 13:42 | |
| Je ne me souvenais plus que Daldry avait fait The Hours et Billy Elliot! Je n'ai pas retrouvé des composants très agréables dans The Reader (sorti sur DVD). Le film m’a rendue aussi perplexe que la lecture du roman de Schlink lors de sa parution et en vous relisant, je vois que nous nous sommes posé à peu près les mêmes questions. L'adaptation confirme ma gêne lors de la lecture. -Cependant il me semble que le roman donnait une clef de plus sur un point précis : Hanna reçoit un message écrit "des autorités" nazies, lui confirmant qu’elle peut –qu’elle doit, ouvrir la porte de l’église où sont enfermées les prisonnières (si elle ne le fait pas, évidemment, c’est que devant un message à lire, Hanna, …). Dans le film ce passage est occulté, il ne sera question que d’un compte rendu rédigé qu'elle aurait rédigé elle-même... Et puis, il y a quelque chose qui ne colle pas : les 20 années passées en prison auraient dû venir à bout du secret d’Hanna et remettre le jugement en cause, ne serait-ce que pour accentuer la peine des autres gardiennes qui ont menti, par respect de la vérité, etc. Ce livre m’a toujours gênée, le film autant. Le personnage de Michael Berg, étudiant puis adulte, me semble détestable au final. A l’époque j’avais enchaîné Le Liseur de Schlink juste après lecture de L'Analphabète (Ruth Rendell) qui donna la main à Chabrol pour la superbe Cérémonie que quelqu’un a déjà évoquée quelque part… | |
| | | uolav Agilité postale
Messages : 663 Inscription le : 27/11/2009 Age : 61 Localisation : CAEN
| Sujet: Re: Stephen Daldry Mer 13 Jan 2010 - 16:53 | |
| Ca ne vous a pas dérangés que ce film dont l'histoire se déroule en Allemagne soit en anglais ? C'est le principal reproche que je lui fais. J'ai lu le livre il y a plusieurs années, il m'avait beaucoup touchée. J'ai ressenti la même émotion avec le livre. Seule la langue m'a gênée. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Stephen Daldry Mer 13 Jan 2010 - 17:03 | |
| Bienvenue sur notre forum, et si tu nous disais un peu plus sur toi: ici - uolav a écrit:
- C'est le principal reproche que je lui fais.
je n'ai pas vu le film (et je n'ai pas l'intention d'aller le voir) mais avec autant de reproches envers le livre, je n'avais pas envie (ce dont je parle, tu peux le relire sur le fil de l'auteur) | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: the hours Dim 31 Oct 2010 - 12:01 | |
| Lara nous a parlé du film The Hours réalisé par Stephen Daldry la dernière fois. Du coup j'ai eu envie de le regarder... Résumé: - Citation :
- Dans la banlieue de Londres, au début des années vingt, Virginia Woolf lutte contre la folie qui la guette. Elle entame l'écriture de son grand roman, Mrs Dalloway.
Plus de vingt ans après, à Los Angeles, Laura Brown lit cet ouvrage : une expérience si forte qu'elle songe à changer radicalement de vie. A New York, aujourd'hui, Clarissa Vaughn, version moderne de Mrs Dalloway, soutient Richard, un ami poète atteint du sida. Comment ces histoires vont-elles se rejoindre, comment ces trois femmes vont-elles former une seule et même chaîne ? La littérature est si puissante qu'un chef-d'oeuvre peut, par-delà les époques, modifier irrévocablement l'existence de celles qui le côtoient. Globalement, j'ai bien aimé. La narration est un peu alambiquée et il faut s'accrocher pour ne pas perdre pied dès le début, mais une fois que les personnages et les situations sont acquis, l'histoire se poursuit plus sereinement. Ce n'est pas un reproche au contraire, ça donne un rythme un peu plus dynamique au film. Ce qui m'a moins plu en revanche c'est le côté un peu trop mélo de certaines scènes renforcé par une musique trop présente à mon goût. Un critique des Echos le dit très bien : - Citation :
- Hélas, malgré ces quelques qualités qui lui permettent d'être somme toute fréquentable, le film viscéralement mélodramatique use de moyens trop démonstratifs afin de faire ressortir l'émotion.
Et c'est vrai que c'est dommage... Ca donne beaucoup trop l'impression d'être manipulé par le réalisateur. Bon,malgré tout, je ressors de ce film avec une impression positive. Le thème n'y est pas pour rien L'influence de la littérature sur le destin des hommes... On s'y retrouve forcément un peu, pas jusqu'au même point que les héroïnes du film, heureusement, mais ça fait écho quand même. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Stephen Daldry Mar 1 Mar 2011 - 17:36 | |
| Vu The Reader, ce w end et je rejoins Marko dans sa défense d'un film et d'un sujet compliqués. Tout comme Marko, je précise que je ne savais pas de quoi le film traitait et j'ai été à la fois surprise, envahie et intriguée. Je ne crois pas que Hanna soit aimable dans le film (même interprétée par Winslet) au contraire même, elle est dure avec 'le garçon', dure avec elle-même, incapable de laisser filtrer le moindre sentiment, hormis une violence profonde, intrinsèque, qui semble lui coller à la peau tel un masque dramatique. Je crois que le questionnement moral soulevé par ce film n'est pas remis en cause par le handicap de Hanna, au contraire la scène finale avec la rescapée montre à quel point le pardon est impossible, à quel point il serait inutile et même intolérable... De ce fait, l'histoire n'est pas un dédouanement de la monstruosité, à nul moment on ne souhaite voir Hanna exonérée de ses actes (on se demande juste si elle avait totalement conscience de ce qu'elle a fait, mais à la fin du procès on saisit qu'elle savait, preuve en est qu'elle s'est laissée incarcérée alors que sa peine aurait pu être allégée et qu'elle ne supportera pas l'idée d'être libre et donc elle ne peut obtenir une quelconque absolution). Voilà, j'ai trouvé ce film passionnant parce qu'il n'impose pas le point de vue du narrateur mais qu'il oblige le spectateur à se mettre à la place de chaque protagoniste, une place vraiment désagréable, d'où que l'on se positionne... | |
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| Sujet: Re: Stephen Daldry | |
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| | | | Stephen Daldry | |
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