Anders Thomas Jensen

LES BOUCHERS VERTS

Date de sortie : 26 Janvier 2005
Réalisé par Anders Thomas Jensen
Avec Nikolaj Lie Kaas, Mads Mikkelsen, Line Kruse
Film danois. Genre : Comédie (si on peut dire...)Durée : 1h 35min. Année de production : 2004
Interdit aux moins de 12 ans
Titre original : De Gronne slagtere
Distribué par EuropaCorp Distribution

Deux amis, l'ambitieux Svend et Bjarne le rêveur, décident de monter leur propre boucherie afin d'échapper à un patron étouffant. La clientèle se fait rare jusqu'à ce que leur ancien employeur les mette à l'épreuve en leur offrant d'organiser le dîner du Rotary Club.
La chance tourne à la suite d'un malencontreux accident qui permettra à Svend d'offrir, une recette "sauce maison", une viande à la saveur très originale mais à l'approvisionnement plus que délicat...

Mon avis: le résumé vient d'Allociné, et il est très bien parce qu'il donne envie de voir le film sans e dévoiler trop.
Moi, j'ai aimé mais il faut prendre ce film au second degré parce qu'il n'y a pas vraiment de morale (pour une fois). On rit parfois mais pas que; moi, j'ai aussi été touchée par ces personnages.

excellent film les bouchers verts!

Adam's apples

Ce film est un petit chef-d'oeuvre qui mêle étrangement l'humour absurde et le désespoir le plus noir.
Le pitsch : un ex-taulard néo-nazi, tout juste sorti de prison, doit passer sa période de probation dans une petite communauté religieuse tenue par le révérend ..., dont l'optisme à tout crin et la foi inébranlable en la bonté de l'espèce humaine va se heurter à son nouveau pensionnaire haineux. Ce face-à-face, de dimension biblique, va se révéler aussi désopilant que cruel.
Mais le film est surtout une réflexion (iconoclaste) sur l'aveuglement d'un homme qui, malgré de terribles épreuves (une épouse morte, un fils a l'état de légume), se réfugie dans une béatitude factice qui confine à la folie (ce qui nous vaut des scènes dignes de Beckett ou Ionesco), refuge que le néo-nazi entreprendra de briser... pour son bien ! Car le film n'a rien de manichéen. Ironiquement, la figure du Mal (représentée par l'ex-taulard) incarne aussi le sens des réalités auquel on ne peut échapper aussi facilement.
Jusqu'à ce que la fin du film nous offre une nouvelle pirouette.
Un film à voir absolument !

Un exemple de scène comique (et très symbolique) qui donne une idée du ton décalé du film :
Le néo-nazi, sitôt installé dans sa chambre, sort de sa valise un portrait d'Hitler qu'il accroche fièrement à l'un des murs. Hors, chaque matin, la vibration émise par le son des cloches de l'église fait tomber le portrait !

Adam's apples est un film que j'avais de voir au ciné et que ma flemme habituelle à fait que cela ne s'est jamais produit
J'aime beaucoup en plus le comédien Mads Mikkelsen

K a écrit:

Adam's apples

Ce film est un petit chef-d'oeuvre qui mêle étrangement l'humour absurde et le désespoir le plus noir.
Le pitsch : un ex-taulard néo-nazi, tout juste sorti de prison, doit passer sa période de probation dans une petite communauté religieuse tenue par le révérend ..., dont l'optisme à tout crin et la foi inébranlable en la bonté de l'espèce humaine va se heurter à son nouveau pensionnaire haineux. Ce face-à-face, de dimension biblique, va se révéler aussi désopilant que cruel.
Mais le film est surtout une réflexion (iconoclaste) sur l'aveuglement d'un homme qui, malgré de terribles épreuves (une épouse morte, un fils a l'état de légume), se réfugie dans une béatitude factice qui confine à la folie (ce qui nous vaut des scènes dignes de Beckett ou Ionesco), refuge que le néo-nazi entreprendra de briser... pour son bien ! Car le film n'a rien de manichéen. Ironiquement, la figure du Mal (représentée par l'ex-taulard) incarne aussi le sens des réalités auquel on ne peut échapper aussi facilement.
Jusqu'à ce que la fin du film nous offre une nouvelle pirouette.
Un film à voir absolument !

Un exemple de scène comique (et très symbolique) qui donne une idée du ton décalé du film :
Le néo-nazi, sitôt installé dans sa chambre, sort de sa valise un portrait d'Hitler qu'il accroche fièrement à l'un des murs. Hors, chaque matin, la vibration émise par le son des cloches de l'église fait tomber le portrait !

Je voudrais le voir celui-là; j'ai vu et beaucoup aimé Les bouchers verts du même réalisateur.