plusieurs membres ont bien commenté, donc juste quelques mots. (aïe pousse pas Shanidar
)
un peu hésitante dans les premières pages, j'ai ensuite regardé, écouté (les silences plus encore) ces 4 soldats que le hasard ? une cigarette, un plat, un mot, un regard ont réunis. Chacun avec sa faiblesse et sa force, oui celle de parler ou de se taire ou d'aider et tous d' apprécier l'autre, le compagnon. Le lac représente un havre, un lieu de partage qu'ils se réservent.
Aucun ne rejoint son bataillon, après la trêve de l'hiver, sans regret mais pourtant lorsque Pavel suggère de déserter, les 3 autres sont démunis, non ils ne peuvent ni ne veulent accepter, cette idée les panique.Alors ils suivront la longue marche dans la guerre.
L'étudiant que leur supérieur leur impose est un atout pour eux, il écrit, il a un carnet ; alors ils lui demandent de raconter leur vie présente, chacun veut être représenté dans le carnet, une manière de conserver les petits bonheurs de la trêve. Même s'ils ne liront jamais ces écrits, puisqu'ils sont illetrés, cela leur importe, eux savent.
La guerre, la mort rattrape deux d'entre eux.
Je trouve les personnages bien campés, la simplicité de l'écriture sied à cette période de repos dans la guerre, s'adapte à ces hommes. J' aime leur complicité, leur simplicité, leurs astuces, l'attention qu'ils se portent.
Comme dans d'autre livres sur la guerre, à cette période, il apparait que dans les pays européens il y a beaucoup d' illetrés. (certainement dans le monde aussi )
Après réflexion me semble que les cauchemars de Pavel (la tête, comme Shanidar le dit)montrent que l'homme n'est pas aussi stable que l'apparence qu'il donne, la guerre le marque.
Donc il y aura d'autres lectures de cet auteur.