Jean Rouaud

bix229 a écrit:

Si Si, Cachemire, ! Hélas ! Les lecteurs ont plusieurs vies, alors je vais essayer de combler mes lacunes.


C' est un peu la faute aux écrivains de la planète, et qui sont si nombreux, si je néglige un peu les français...

Oui, je comprends très bien. Moi aussi je suis charmée par les sirènes des auteurs étrangers... c'est terrible. Pourquoi les lecteurs n'ont-ils pas 48 heures par jour à disposition? 24 pour travailler et le reste et 24 heures pour lire??? Tu imagines... 24 heures pour lire... mais peut-être ce serait trop finalement...

Cachemire a écrit:

Oui il doit être adorable ! J'aimerais bien le rencontrer.

Rencontré lors d'un des festivals à Saint-Malo et il est vraiment très sympa
C'était lors de la sortie de son livre La fiancée juive.. et même si j'étais décidée de ne pas l'acheter, après le Café Littéraire dont il avait fait partie, je suis partie à la recherche du livre.. très bon souvenir de cette rencontre et de la lecture

kenavo a écrit:

Cachemire a écrit:

Oui il doit être adorable ! J'aimerais bien le rencontrer.

Rencontré lors d'un des festivals à Saint-Malo et il est vraiment très sympa
C'était lors de la sortie de son livre La fiancée juive.. et même si j'étais décidée de ne pas l'acheter, après le Café Littéraire dont il avait fait partie, je suis partie à la recherche du livre.. très bon souvenir de cette rencontre et de la lecture

Tu l'as rencontré: Je suis très jalouse!

S'il vient en Allemagne, je suis prête à faire un certain nombre de kilomètres pour le voir et l'entendre parler de ses livres...

Tiens, je n'ai pas encore lu la fiancée juive, c'est bien?

Cachemire a écrit:

Tu l'as rencontré: Je suis très jalouse!

mais non, faut pas
c'était en 2008 et j'ai recherché dans mes archives photos et je l'ai en effet prise au Café Littéraire:

/

bien que je me demande ce que j'ai fait là? parce qu'en principe j'évite le Café Littéraire, toujours trop de monde, aussi bien sur le poidum (donc, pas de temps pour les auteurs de parler un peu plus) qu'en salle et surtout les rencontres sont enregistrées est visible par après sur leur site.. mais je pense que c'était le seul moment que j'ai eu pour le voir, il y a toujours tellement à voir et écouter lors de ces 3 jours

en tout cas il y était aussi en 2009, là je ne l'ai pas vu, bien que je suis désolée entre temps, il y avait aussi Bernard Giraudeau sur le plateau avec lui.. voici la vidéo: ici

Cachemire a écrit:

S'il vient en Allemagne, je suis prête à faire un certain nombre de kilomètres pour le voir et l'entendre parler de ses livres...

dommage que Saint Malo n'est pas à côté de toi.. il y sera aussi cette année au festival en juin

Cachemire a écrit:

Tiens, je n'ai pas encore lu la fiancée juive, c'est bien?

présentation du livre sur le site d'Etonnants Voyageurs:

Citation :

Poétiques, ciselés, les textes brefs, d’inspiration autobiographique, qui composent ce recueil sont chacun centrés sur une personne ou une anecdote, dans son rapport, proche ou lointain, avec la musique et le spectacle. Ainsi le chagrin de la mort du père, longtemps enfoui, va déborder des décennies plus tard en regardant la scène de la mort de Mozart jouée dans un téléfilm. Ou encore un parallèle s’établit entre le souvenir de sa mère, devenue veuve, qui mettait toute son énergie à faire vivre son commerce et la « Mère Courage » de Brecht. Revivent aussi, au fil des récits, des personnages attachants comme les sœurs Calvaire, les marchandes de journaux du village, qui mettaient de côté les invendus pour les donner à la famille Rouaud, trop démunie pour pouvoir acheter la presse, des épisodes pittoresques comme les promenades des collégiens en rang par deux au bord de la mer, avec interdiction formelle de mettre les pieds dans l’eau, ou des confidences sur une expérience de billettiste dans la presse régionale nantaise, premier contact avec l’information locale qui deviendra la matière des futurs romans. Toujours dans ce même registre de fusion entre texte et musique, le volume se termine par les paroles d’un blues, composé et interprété par l’auteur et enregistré sur un CD accompagnant l’ouvrage.

Un livre qui fait plus de sens à mon avis si on a lu Les champs d'honneur, parce que les petits bouts biographiques, on se retrouve mieux.. mais c'est très bon.. j'ai bien aimé
et il y a ce CD qui l'accompagne.. je me rappelle.. je l'ai rangé quelque part "pour ne pas le perdre".. une première recherche hier n'a rien donné.. sinon j'aurai dit que je te l'enverrai pour écouter (il a écrit, composé et interprêté un "blues").. je vais continuer ma recherche

Merci pour les photos, la vidéo, les explications (C'est noté, je vais lire!) et si tu retrouves le CD, je suis preneuse!

Cachemire a écrit:

si tu retrouves le CD, je suis preneuse!

je vais continuer la recherche

Et voilà,je lis tous vos échanges depuis deux jours et aussi,par conséquent tout le fil qui précédait, et je suis tentée....c'est horrible,Parfum !! Je n'aurai jamais le temps de lire toutes vos tentations avant mon dernier souffle !!


Plus sérieusement,est ce qu'il faut commencer par Les Champs d'Honneur pour découvrir cet auteur?

Noémie a écrit:

Plus sérieusement,est ce qu'il faut commencer par Les Champs d'Honneur pour découvrir cet auteur?

hm.. je ne sais pas s'il faut le faire.. mais si tu me le demandes.. je dis oui
probablement parce que c'est le livre avec lequel j'ai fait connaissance avec lui.. et c'est vraiment beau, bon et extra


et cela se lit tout seul

Alors je suivrai tes conseils et commencerai par celui-là !! Merciiii!

Noémie a écrit:

Plus sérieusement,est ce qu'il faut commencer par Les Champs d'Honneur pour découvrir cet auteur?

Il a l'avantage d'être son premier bouquin.

Comment gagner sa vie honnêtement ( La vie poétique), Gallimard mars 2011

Comment, après de longs jours tristes, se réalise la vie rêvée .
Une peinture juste et drôle - mais assez extérieure - de la société française marquée par la révolution des valeurs de Mai 1968 sert de décor à l'émouvant conte de fée de Jean Rouaud.
C'est une autofiction dans laquelle l'auteur ne se livre pas ostensiblement mais qui m'a parue assez égocentrée sous ses allures modestes et il en émane parfois un certain manque de générosité , d'empathie pour les personnages croisés ( à l'exception de l'évocation finale de l'ancien camarade ).
Une très belle plume qui a parfois tendance à s'emballer et à virer à l'exercice de style.
Un livre qui se lit néanmoins globalement avec plaisir .
( Je n'avais lu de l'auteur que les Champs d'honneur )

Les champs d’honneur
 
Comme un Philippe Delerm amélioré,  Jean Rouaud nous dit les plaisirs minuscules, les petits rituels et les grands drames de son enfance. Avec une nostalgie douce et espiègle, un humour teinté de mélancolie il parle de son grand-père taiseux filant dans sa deux chevaux, de sa grand-tante bigote, de sa mère effondrée par le deuil, du croque-mort benêt et philosophe, et de la pluie, toujours la pluie dans le ciel de la Loire Inférieure. Sur ces personnages du passé plane la mémoire des ancêtres, notamment de ces deux jeunes hommes, Joseph et Emile, partis avec les autres, petits héros morts aux champs d’honneur d’une Grande Guerre.
Excellente lecture, sobre et délicate, livre d’heures d’une famille banale et donc attachante, la sienne.