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| John Ford | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Lun 12 Oct 2009 - 15:53 | |
| Autres films des années 30 : 1930. Men without women. Pas vu. Born reckless. Pas vu. 1931. Seas beneath. Pas vu. The brat. Pas vu. Arrowsmith. Pas vu. 1932. Tête brûlée (Air mail). Pas vu. Une femme survint (Flesh). Avec Wallace Beery. Boxe et mélodrame. Honnête. 1933. Doctor Bull. Avec Will Rogers. Portrait émouvant d'un médecin de campagne. Le goût de Ford pour les modestes. 1934. La patrouille perdue (The lost patrol). Avec Victor McLaglen. Bon film de guerre classique. Le monde en marche (The world moves on). Pas vu. Judge Priest. Avec Will Rogers. Débonnaire portrait d'un juge aux méthodes très personnelles. Amusant. 1935. Steamboat round the bend. Avec Will Rogers. Voir l'avis de Bellonzo, plus haut. Très divertissant. 1936. Marie Stuart (Mary of Scotland). Avec Katharine Hepburn. Ford un peu engoncé dans le récit historique (avis très personnel). Révolte à Dublin (The plough and the stars). Avec Barbara Stanwyck. Pas vu. 1938. Patrouille en mer (Submarine patrol). Pas vu. 1939. Sur la piste des Mohawks (Drums along the Mohawk). Avec Claudette Colbert et Henry Fonda. Beau western mais un ton en dessous de ses chefs d'oeuvre des années 40. | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: John Ford Lun 12 Oct 2009 - 19:53 | |
| Il y en dans cette liste merveilleuse bien des films que je n'ai jamais vus.Bravo pour cette exhaustivité.Parmi ceux que j'ai vus,tous intéressants,citons quelques préférés,Le mouchard,Vers sa destinée,Stagecoach,etc... | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: John Ford Lun 12 Oct 2009 - 20:17 | |
| Admirable aussi l'avant-dernier film de Ford, Les Cheyennes ou la douleur d'un peuple,avec au milieu un impromptu quasi burlesque assez unique au cinéma.Un film que je revois très régulièrement. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Lun 12 Oct 2009 - 20:22 | |
| - Bellonzo a écrit:
Admirable aussi l'avant-dernier film de Ford, Les Cheyennes ou la douleur d'un peuple,avec au milieu un impromptu quasi burlesque assez unique au cinéma.Un film que je revois très régulièrement. Et je te comprends ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Mar 20 Oct 2009 - 14:07 | |
| Dans les années 40, John Ford ne tourne que 10 films de fiction. La guerre, pendant laquelle il fut très actif, est passée par là. - Citation :
- Durant la guerre, Ford et son unité vont parcourir les théâtres d'opérations militaires. Ils sont tout d'abord dans le Pacifique et en 1942 il y réalise pour la marine, les documentaires December 7th sur l'attaque de Pearl Harbour et La Bataille de Midway. Ces deux films remportent l'Oscar du meilleur documentaire. Au cours de la bataille de Midway le réalisateur est blessé à la hanche alors qu'il filme seul l'attaque américaine. Un petit film Torpedo Squadron dont 29 des trente membres périrent à Midway est réalisé pour les familles des victimes. En 1942, on retrouve Ford en Afrique du Nord pour couvrir le débarquement. Durant l'année 1943, il couvre de multiples opérations extérieures dont la victoire des Alliés en Birmanie dans Victory in Burma. En 1944, il filme le débarquement de Normandie sans débarquer puisqu'il reste sur un bateau pour saisir les vagues d'attaques marines successives. Il débarquera avec son équipe à Bellevue-sur-Mer. En 1945, il suit l'armée de Patton en Allemagne avant de participer à la préparation du Procès de Nuremberg en rassemblant des documents filmés pour l'accusation. Il filmera également le procès.
Cette décennie est marquée par des westerns magnifiques mais aussi des films sociaux, adaptés d'oeuvres littéraires (Les raisins de la colère). Les raisins de la colère. Qu'elle était verte ma vallée. La poursuite infernale. Le fils du désert. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Mar 20 Oct 2009 - 14:38 | |
| Mon "classement" des années 40 (subjectif, oh combien !). 1. Les raisins de la colère (The grapes of wrath, 1940). Une adaptation "à chaud" du roman éponyme de Steinbeck qui venait de remporter le prix Pulitzer. Ford est particulièrement inspiré dans cette parabole, qu'on peut voir biblique, sur la quête impossible de la terre promise. Henry Fonda, symbole de l'humaniste, est un choix parfait pour incarner l'homme épris de justice, défenseur des faibles et opprimés. Très grand film social qui valut à Ford, l'Oscar du meilleur réalisateur. 2. La poursuite infernale (My darling Clementine, 1946). Un western en noir et blanc qui reprend nombre de thèmes chers à Ford dont la puissance de la nature et l'opposition bons/méchants. Le réalisateur a le génie de s'éloigner un temps de l'action pure pour évoquer la vie quotidienne de la ville de Tombstone, avant d'y revenir pour le célèbre règlement de compte à OK Corral. Plus intimiste que épique, donc, avec un Fonda au jeu tout en subtilité (euh, Linda Darnell n'est pas mal non plus). 3. Le fils du désert (3 godfathers, 1948). A travers les sublimes paysages de l'Arizona, une traque dans le désert qui oblige trois bandits (dont John Wayne) à s'occuper d'un nouveau né orphelin. Palpitant et émouvant en dépit de références bibliques parfois appuyées. 4. Qu'elle était verte ma vallée (How green was my valley, 1941). Une nouvelle adaptation littéraire pour un film qui est à rapprocher des Raisins de la colère. Ford se fait élégiaque en évoquant cette communauté de mineurs au Pays de Galles et exalte les vertus de la famille et de la solidarité. La mise en scène est époustouflante. 5. La charge héroïque (She wore a yellow ribbon, 1949). Le plus beau film de la trilogie dite de la cavalerie (avec Rio Grande et Le massacre de Fort Apache). Un film, nostalgique, sur le passage du temps (Wayne, extraordinaire en capitaine pré-retraité), où Ford alterne lenteur et rapidité avec un sens du timing impressionnant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Mar 20 Oct 2009 - 15:04 | |
| 6. Les sacrifiés (They were expendable, 1945). Tourné après ses documentaires sur la guerre, Les sacrifiés s'attache à une des périodes les plus sombres, celle où les japonais volent de victoire en victoire. Pas de trace de propagandisme ou d'esprit belliciste dans ce film où Ford magnifie le devoir et le sacrifice (on ne se refait pas). Mine de rien, l'un des films les plus personnels du réalisateur. 7. Le massacre de Fort Apache (Fort Apache, 1948). Evocation de la bataille de Little big horn qui marqua la chute du général Custer. Au-delà de l'action, Ford excelle dans les scènes intimistes, la truculence et le romantisme. A noter une scène de bal merveilleuse digne de Cimino. 8. Les hommes de la mer (The long voyage home, 1940). L'action n'est pas déterminante remplacée par une tension dramatique constante et un travail remarquable sur l'esthétique du film. Sans oublier une pincée d'érotisme, finement remarquée par Bellonzo (voir son avis, comme toujours juste et argumenté). 9. La route du tabac (Tobacco road, 1941). Cette adaptation de Caldwell est une sorte de négatif aux Raisins de la colère, une récréation pour Ford qui s'abandonne à l'absurde et à la loufoquerie, qui ne sont pas habituels dans son oeuvre. Film mineur où les cinéphiles s'amuseront de voir Gene Tierney en sauvageonne se roulant avec délectation dans la boue (sic). 10. Dieu est mort (The fugitive, 1947). Tiré de La puissance et la gloire de Graham Greene, ce livre d'images n'évite pas la lourdeur et l'académisme. Désolé, mais malgré les somptueuses images du chef opérateur mexicain Gabriel Figueroa, on s'ennuie ferme devant ce film bien pensant. | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: John Ford Mar 20 Oct 2009 - 19:59 | |
| Trav. bravo pour ce digest sur lequel je suis d'accord ou presque.Je n'ai jamais vu La route au tabac mais c'est vrai que je vois un peu mal Ford dans l'univers de Caldwell.Par contre Dieu est mort est de toute évidence l'un des films de Ford les plus mal-aimés.Curieusement je ne déteste pas ce film et dois être l'un des seuls parmi les amateurs de John Ford. A propos de Caldwell j'aime bien le film de Mann Le petit arpent du bon Dieu.Qu'en penses-tu? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Mar 20 Oct 2009 - 20:04 | |
| - Bellonzo a écrit:
- Trav. bravo pour ce digest sur lequel je suis d'accord ou presque.Je n'ai jamais vu La route au tabac mais c'est vrai que je vois un peu mal Ford dans l'univers de Caldwell.Par contre Dieu est mort est de toute évidence l'un des films de Ford les plus mal-aimés.Curieusement je ne déteste pas ce film et dois être l'un des seuls parmi les amateurs de John Ford.
A propos de Caldwell j'aime bien le film de Mann Le petit arpent du bon Dieu.Qu'en penses-tu? Beaucoup de bien mais j'aime beaucoup Anthony Mann, ses westerns en priorité, tu penses bien. Il aura son fil, lui aussi... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Sam 31 Oct 2009 - 22:54 | |
| Trois sublimes canailles (Three bad men, 1926). La conquête de l'Ouest. Ford fait de trois malfrats ses héros (un peu comme dans Le fils du désert) et mélange action, intimisme et comédie. Trop Ford ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Mer 4 Nov 2009 - 16:32 | |
| John Ford, dans les années 50, c'est la force tranquille. En pleine maturité, le cinéaste signe 15 longs-métrages, dont quelques uns de ses meilleurs films. Il réalise également deux documentaires consacrés à la guerre de Corée, en 1951 et 59, et tourne plusieurs épisodes de séries télévisées en 55. Voici mon Top 10 pour la période. 1. L'homme tranquille (The quiet man, 1952). Le film reçut deux Oscars dont celui de la réalisation. "C'est ma première tentative d'histoire d'amour" déclare le réalisateur qui compose un hymne inoubliable à la terre de ses ancêtres, l'Irlande. Le pays est ici sublimé, dans des couleurs somptueuses, avec une mélancolie sous-jacente. Quant à la romance entre Wayne et O'Hara, elle reste à jamais marquée dans l'histoire du cinéma. 2. La prisonnière du désert (The searchers, 1956). Le plus grand film américain de tous les temps selon Scorsese. Des plans beaux comme des tableaux (Monument Valley) et une thématique qui est loin d'être manichéenne à travers le portrait d'un solitaire, marginal, qui ne vit que pour l'aventure, raciste (tueur d'indiens)... 3. Permission jusqu'à l'aube (Mister Roberts, 1955). Co-réalisé avec Mervyn LeRoy, une comédie très enlevée sur l'héroïsme d'hommes ordinaires. 4. L'aigle vole au soleil (The wings of eagles, 1957). Amitié virile, bagarres homériques et hommage à la marine de guerre. Scénario simple mais diablement efficace. 5. La dernière fanfare (The last hurrah, 1958). Amertume et pessimisme. A travers la campagne d'un maire pour sa réélection (Spencer Tracy, géant), Ford constate la fin d'une époque. 6. Rio Grande (1950). Un faux film de cavalerie, prétexte à la glorification de la famille, thème récurrent chez le cinéaste. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: John Ford Mer 4 Nov 2009 - 16:34 | |
| 7. Ce n'est qu'un au revoir (The long gray line, 1955). A la gloire de West Point. Un film sur le temps qui passe au coeur gros comme ça. Beau couple Tyrone Power/Maureen O'Hara. 8. Le convoi des braves (Wagon master, 1950). Une épopée lyrique, véritable parabole biblique. Film fordien jusqu'au bout des sabots des chevaux. 9. Inspecteur de service (Gideon's day, 1958). Escapade à Londres pour Ford qui raconte la journée d'un inspecteur de Scotland Yard. Pétri de malice et de bon sens. Pas si loin du Maigret de Simenon. 10. Mogambo (1953). Une vision de l'Afrique très hollywoodienne qui vaut pour l'affrontement entre la sage et blonde Grace Kelly et la brune et volcanique Ava Gardner. Quelques traits d'humour bienvenus (exemple : Ava découvrant un éléphant à grandes oreilles et la trompe levée vers le ciel qui dit à Clark Gable "C'est fou comme il me fait penser à toi". Et aussi... Planqué malgré lui (When Willie comes marching home, 1950) : une comédie trépidante dont les thèmes sont proches de Héros d'occasion de Preston Sturges (ce dernier bien plus percutant et drôle). Deux durs à cuire (What price glory, 1952) : cette comédie en temps de guerre (la première) est un remake d'un film de Walsh. Bellonzo en parle plus haut. Le soleil brille pour tout le monde (The sun shines bright, 1953) : le film favori de Ford sans doute parce qu'il est est poétique et pétri de foi. Quand se lève la lune (The rising of the moon, 1957) : trois histoires irlandaises. Pas vu, hélas. Les cavaliers (The horse soldiers, 1959) : avant tout un spectacle et un divertissement. Avec la sacro sainte opposition entre entre le devoir militaire et le devoir humain. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Ford Mer 4 Nov 2009 - 16:54 | |
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| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: John Ford Jeu 12 Nov 2009 - 11:33 | |
| La fin de carrière de Ford est marquée par le pessimisme et l'amertume, qui n'excluent pas l'humanisme qui est sa "marque de fabrique". En 1960, il tourne Sergeant Rutledge (Le sergent noir) qui traite du procès dudit sergent, accusé d'avoir tué et violé une petite fille blanche. Un décor de western, une intrigue de film policier mais surtout un sujet social risqué dans l'Amérique du début des années 60. Le film fut d'ailleurs très controversé à sa sortie. Il est aujourd'hui, à juste titre, considéré comme l'un de ses meilleurs. L'année suivante, Ford réalise Two rode together (Les deux cavaliers) que lui même qualifiait de "la pire merde que j'ai tourné en 20 ans". Pas un grand western, en effet, dont Ford écourta les prises de vue, après la mort de son ami Ward Bond, un des acteurs qu'il employa le plus. Le cinéaste se remit à boire et dut être hospitalisé d'urgence. En 1962, Ford signe ce qui est sans doute son dernier chef d'oeuvre : The man who shot Liberty Valance (L'homme qui tua Liberty Valance). Les héros y sont inutiles et dérisoires et la loi de l'ouest doit s'effacer devant la légalité. Ce film métaphorique et désabusé traçait la voie pour un nouveau type de western, celui des Arthur Penn, Sam Peckinpah... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: John Ford Jeu 12 Nov 2009 - 11:54 | |
| Après L'affaire Riley (TV) et le segment sur la guerre civile dans La conquête de l'Ouest, Ford tourne, entre amis, Donovan's reef (La taverne de l'irlandais), en 1963. Bonne humeur garantie pour ce film mineur mais très amusant. Cheyenne autumn (Les cheyennes, 1964), est d'une toute autre trempe. Le dernier western de Ford raconte la longue marche des indiens vers leurs terres du Dakota, traqués par l'armée américaine. "J'ai voulu montrer ici le point de vue des indiens, explique John Ford. Soyons juste, nous les avons mal traités, c'est une véritable tache dans notre histoire. Nous les avons roulés, volés, tués, assassinés, massacrés..." En 1965, pour cause de mauvaise santé, il abandonne le tournage du Jeune Cassidy à Jack Cardiff et se retire sur son bateau. 1966 voit la réalisation de son dernier film 7 Women (Frontière chinoise), un film plutôt anachronique dans le Hollywood de cette époque. C'est aussi le seul de la carrière de Ford consacré principalement à des femmes. Un film amer, parfois déroutant, et brillant. Il se conclut par ces mots : "So long, you bastard !". Belle épitaphe pour le carrière de Ford. Malade, victime d'un accident de voiture, John Ford reçoit un Lion d'or à Venise en 1970, pour l'ensemble de son oeuvre. Il meurt le 31 août 1973, en tenant son chapelet. The End | |
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