Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -30%
LEGO Icons 10318 – Le Concorde à ...
Voir le deal
139.99 €

 

 Joyce Carol Oates

Aller en bas 
+65
GrandGousierGuerin
eimellelect
MartineR
Sigismond
simla
jack-hubert bukowski
Heyoka
églantine
Cassiopée
Aaliz
MDNA
Madame B.
petitepom
mimi54
Igor
tina
Litany
Suny
Livvy
traversay
sopsch
IzaBzh
Shay
Avadoro
topocl
animal
colimasson
shanidar
Babelle
Polarber
Harelde
Maryvonne
darkanny
krys
Wittgen
rivela
Camille19
chrisdusud
bambi_slaughter
kenavo
odrey
bulle
Epi
LaurenceV
Marko
Eve Lyne
Le Bibliomane
Sophie
eXPie
Arabella
bix229
Argantel
Bédoulène
Queenie
Steven
Sahkti
domreader
coline
Marie
mona
Aeriale
Chatperlipopette
Lou
leiloune
sousmarin
69 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 32 ... 50  Suivant
AuteurMessage
coline
Parfum livresque
coline


Messages : 29369
Inscription le : 01/02/2007
Localisation : Moulins- Nord Auvergne

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptySam 20 Mar 2010 - 21:32

darkanny a écrit:


Joyce Carol Oates , c'est donc elle , et si j'ai commencé par un livre qui n'est certainement pas le meilleur d'elle , ça promet , vite vite vite , un autre !

Cette fois il est temps de parcourir le fil pour choisir parmi les meilleurs... Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Maryvonne
Zen littéraire
Maryvonne


Messages : 4259
Inscription le : 03/08/2009
Localisation : oui, merci.

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyDim 21 Mar 2010 - 9:42

Alors, ce n'est pas mon premier Oates, mais c'est mon premier recueil de nouvelles.
J'ai donc presque fini :

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 9782848760964FS

Et pour l'instant, j'ai du mal. Vraiment. Je peine à rentrer dans ses nouvelles,
qui décrivent à chaque fois des femmes qui vont se laisser aller au(x) meutre(s):
femme battue, enfant possessive et jalouse, bourgeoise refusant de vieillir, etc...
Une fois encore, je les lis le matin, dans le RER, c'est peut-être pour cela que
ça ne passe pas trop. J'avais le souvenir d'une Oates capable d'installer des ambiances
particulières, ce que je ne retrouve pas. Je reste distante, et je tourne les pages sans réelle émotion.

En parrallèle, je suis toujours avec les Microfictions de Régis Jauffret,
et qu'il est tellement puissant (et démoralisant) que les femelles ne font pas le poids.

Pourtant, on m'avait dit du bien de "hantises" je crois.
Pour Oates, j'en resterai donc plutôt aux romans.
Revenir en haut Aller en bas
coline
Parfum livresque
coline


Messages : 29369
Inscription le : 01/02/2007
Localisation : Moulins- Nord Auvergne

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyVen 9 Avr 2010 - 0:54

FILLE NOIRE, FILLE BLANCHE

En commençant sa lecture, le lecteur sait déjà comment se terminera l’histoire.
« Minette n'a pas eu une mort naturelle, elle n'a pas eu une mort facile. Chaque jour de ma vie, depuis sa mort, j'ai pensé à Minette et au supplice de ses dernières minutes, car j'étais celle qui aurait pu la sauver, et je ne l'ai pas fait. Et personne ne l'a jamais su. »

Vingt ans après ce drame la narratrice, Genna, se décide à écrire ce qui s’est passé.
Un récit cathartique.

On était dans les années 70 : après le Viêt-Nam, dix ans après l’assassinat de Martin Luther King, il y avait aussi eu la chute de Nixon.
Minette et Genna se partagent une chambre dans un collège prestigieux, Schuyler School. Elle ont toutes deux dix-huit ans et portent chacune le poids de leur éducation et du milieu d’où elles viennent.

Genna Meade, la « fille blanche » est une descendante du fondateur du collège. Elle est fille de parents riches, intellectuels, plutôt hippies, des opposants à la guerre du Vietnam qui vivent résolument à la marge. Le père, Max Meade, est un avocat militant très à gauche, un avocat réputé pour ses luttes en faveur des Droits de l’homme. Un père la plupart du temps absent et qui manque à sa fille qui l’admire.
La mère de Genna, Veronica, milite elle aussi pour les droits des noirs, l’émancipation de la femme et la libre absorption de substances illicites.
Ayant reçu une telle éducation, marquée par l' ouverture d’esprit de ses parents et la philanthropie de ses aïeux, Genna est préparée à partager sa chambre avec Minette Swift.

Minette Swift c'est la « fille noire ». Une étudiante boursière, fille de pasteur.
Très religieuse, Minette est aussi très renfermée sur elle-même, mystérieuse et sauvage, peu sympathique, et ne se laisse apprivoiser par personne, même pas par les autres filles noires du collège.
« Les autres noires ne se conduisent pas comme elle … Minette leur fait honte ».
Son attitude crée de l’animosité à son égard et bientôt elle semble devenir la cible de méfaits anonymes.

Genna décide envers et contre tout, d’être son amie et de la protéger. Genna est une idéaliste. Elle porte en elle une culpabilité de son hérédité familiale, de sa couleur de peau, de son statut de privilégiée. Mais c’est le dédain que Minette affiche le plus souvent à son égard et Genna en souffre :

« Je crois qu’à ses yeux je ne suis qu’une fille blanche, je ne serais jamais une sœur. »

« Mais je fais tout ce que je peux, papa. Je me démarque de la race blanche, as-tu dit. Je fais tant d’efforts. »


Genna est fragile. Elle peine à trouver une place sereine dans sa famille entre son père brillant et reconnu, sa mère gagnée par l'hystérie et son frère qui les as laissés tous pour faire indépendamment d’eux sa vie.
Tout dans son attitude envers Minette est une quête de reconnaissance de la part de son père qu’elle vénère et ne voit jamais, ce père dont on lui a toujours dit qu’il n’a jamais violé la loi.
« Toujours j’avais cru. J’avais voulu croire. ».
Si Genna s’occupe de Minette, elle sera utile…

Or, les brimades racistes se multiplient. L’ambiance du Collège devient détestable et angoissante, "un Collège modèle, si libéral" : lettres anonymes, vols, inscriptions injurieuses…
Qui est vraiment l'auteur de ces brimades? et pourquoi?
Sont-elles réelles ou inventées ?...

Ce roman est un roman à suspense mais il est surtout le portrait psychologique de ces deux filles et une fresque montrant l’Amérique d’alors…
On croit que l’on est parti pour lire une histoire dramatique (elle le sera) et c’est une autre tout aussi dramatique qui nous est contée…
Un roman passionnant de la première page à la dernière!
Revenir en haut Aller en bas
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyVen 9 Avr 2010 - 16:13

coline a écrit:
FILLE NOIRE, FILLE BLANCHE
Ce roman est un roman à suspense mais il est surtout le portrait psychologique de ces deux filles et une fresque montrant l’Amérique d’alors…
On croit que l’on est parti pour lire une histoire dramatique (elle le sera) et c’est une autre tout aussi dramatique qui nous est contée…
Un roman passionnant de la première page à la dernière!

Je partage ton intérêt pour ce livre qui m'a juste un peu frustré par l'économie de son style qui le rapproche peut-être plus de ce qu'elle a (très bien) écrit pour les adolescents. C'est aussi probablement parce que c'est l'univers qu'elle décrit (celui de ces étudiantes sur un campus universitaire). Mais le portrait qu'elle fait de leurs parents respectifs est très savoureux. Et ça se lit comme un thriller avec une bonne réflexion sociale et psychologique.
Revenir en haut Aller en bas
coline
Parfum livresque
coline


Messages : 29369
Inscription le : 01/02/2007
Localisation : Moulins- Nord Auvergne

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyVen 9 Avr 2010 - 19:55

Marko a écrit:
[ça se lit comme un thriller avec une bonne réflexion sociale et psychologique.


Je connais beaucoup beaucoup moins bien que toi l'oeuvre de Joyce Carol Oates pour pouvoir juger de son style dans ce roman-là...Mais je sais une chose...je l'ai dévoré!... content
Revenir en haut Aller en bas
Steven
Zen littéraire
Steven


Messages : 4499
Inscription le : 26/09/2007
Age : 52
Localisation : Saint-Sever (Landes)

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyLun 26 Avr 2010 - 17:33

Histoires de transgression

Il m'est toujours difficile de faire un commentaire d’un recueil de nouvelles. De plus, je reste sur la déception de la dernière nouvelle « Au pays des flics ».
Mais c’est bien la seule qui dénote dans cet ensemble de 21 nouvelles réparties dans 3 parties. 21 nouvelles extrêmement cohérentes ou avec force et percussion Oates dépeint l’Amérique, l’Amérique au travers des minuscules transgressions qu’elle s’accorde à chaque instant.
Et le portrait obtenu est loin d’être flamboyant, que ça soit l’Amérique profonde engoncée dans ses préceptes religieux mais où l’horreur affleure pourtant partout - Sans foi - la place des femmes jeunes et vieilles dans l’Amérique passéiste - Le foulard -, que ça soit l’omniprésence des armes à feu où quelquefois la transgression c’est de ne pas s’en servir...
Les contradictions des hommes et des femmes au prise avec ce qu’ils croient nous explosent au visage à chaque ligne, obsessions, renoncements, ambitions malsaines, névroses latentes.... C’est tout ce que nous dévoile sur son pays JC Oates.
Oates se livre à une attaque en règle de la société américaine, mais dans quel but ? Critique sociale ? Constat sans concession ? Chroniques de mœurs ?....Elle laisse le lecteur juge.
Chaque nouvelle présente une nouvelle face de l’Amérique, met en scène des personnes habituellement laissés pour comte.
Il en ressort une grande cohérence et beaucoup de force ; une incroyable galerie de portraits, tous plus ou moins déviant, déviant par rapport à une norme que l’on pressent elle-même déviante.

Sans foi
Cette nouvelle nous présente les souvenirs d’une mère exposés par ses deux enfants, deux filles qui ont grandi , dont une a eu une petite fille à son tour. Cette petit fille nous présente l’histoire de cette famille, avec comme phénomène central la disparition de leur mère qui a quitté leur père en 1923, sans bruits, sans raisons apparentes... Si ce n’est que c’était une femme sans foi, tare irrécupérable dans le petit village où la famille vivait. Les fillettes oppressées sans cesse par leur entourage se réfugieront dans la croyance en dieu, cette croyance qui crée le ciment de cette communauté, qui fait que Leur père était quelqu’un de bien alors que sa mère était une femme perdue, sans foi, donc infréquentable.
Bien sûr, la vérité est toute autre, mais les deux sœurs ne le seront jamais, la vérité n’éclatera qu’après leur mort.
Revenir en haut Aller en bas
Bédoulène
Abeille bibliophile
Bédoulène


Messages : 17270
Inscription le : 06/07/2007
Age : 79
Localisation : Provence

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyMer 26 Mai 2010 - 18:49

Je viens de terminer "Nous étions les Mulvaney"

Bibliomane et Chappy en ont fait le résumé et un fort commentaire, sur une certaine société américaine.

juste quelques réflexions : Les descriptions de paysages, d'animaux (j'ai particulièrement apprécié leur traitement au "zoo") et de personnes sont très fouillées.

La destruction de la famille a été possible parce que la mère s'est reconnu un droit d'amour prioritaire, celui qu'elle a pour son mari Michael ; elle a accepté le "bannissement" de sa fille, et consécutivement l'éloignement de ses fils.

Le père banni a, à son tour banni sa fille.

J'imagine la détresse de Marianne et reconnais le courage dont elle a fait preuve pour se reconstruire, sans rien reprocher à ses parents et leur gardant son affection.


oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Mulvan10

un grand livre !
Revenir en haut Aller en bas
Epi
Escargote Zen
Epi


Messages : 14255
Inscription le : 05/03/2008
Age : 64
Localisation : à l'ouest

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyMer 26 Mai 2010 - 21:13

Bédoulène a écrit:
Je viens de terminer "Nous étions les Mulvaney"
un grand livre !
Oui, magnifique, à ce jour mon préféré mais je n'en ai lu que sept ou huit, cela fait très peu par rapport à tout ce qui me reste à lire d'elle oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Icon_lol
Revenir en haut Aller en bas
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyJeu 10 Juin 2010 - 21:54

Le prochain Oates "Petite sœur, mon amour" sort en octobre et "Blonde" est adapte au cinéma par Andrew Dominik le réalisateur du très beau et très planant "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" avec Naomi Watts en Marylin... J'en trépigne d'avance!
Revenir en haut Aller en bas
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:17

Il y a une chose qui m'étonne Arabella... Tu aimes beaucoup Cameron et tu dis détester Joyce Carol Oates qui me semble non seulement évoluer dans un univers pas si éloigné du sien (avec beaucoup d'humour, des personnages complexes et incroyablement incarnés, un mélange de cynisme, de satire et de profonde humanité) mais dont le style me parait bien plus puissant et élaboré, d'une plus grande profondeur psychologique. Et surtout elle articule parfaitement l'individuel au collectif en démystifiant les légendes contemporaines. Elle a un souffle bien plus vaste pour embrasser toute la société américaine d'un secteur précis des Etats-Unis sur plusieurs décennies... Je ne comprends pas ce rejet. Peut-être n'as-tu lu d'elle que ce qu'elle a fait de plus anecdotique sur un ensemble tellement vaste?

Je n'ai pas cessé d'y penser en lisant "Un jour cette douleur te servira" en me disant que c'est quand même un roman extrêmement agréable et sympathique mais pas aussi renversant que vous semblez l'avoir ressenti... J'aimerais juste comprendre.
Revenir en haut Aller en bas
eXPie
Abeille bibliophile
eXPie


Messages : 15620
Inscription le : 22/11/2007
Localisation : Paris

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:40

Marko a écrit:
Je n'ai pas cessé d'y penser en lisant "Un jour cette douleur te servira" en me disant que c'est quand même un roman extrêmement agréable et sympathique mais pas aussi renversant que vous semblez l'avoir ressenti... J'aimerais juste comprendre.
C'est aussi un roman "empathique", si je puis dire. C'est peut-être ce qui peut manquer chez Oates, de manière générale ? (sans vouloir répondre à la place d'Arabella, bien sûr).
Revenir en haut Aller en bas
http://www.plathey.net
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:45

eXPie a écrit:
Marko a écrit:
Je n'ai pas cessé d'y penser en lisant "Un jour cette douleur te servira" en me disant que c'est quand même un roman extrêmement agréable et sympathique mais pas aussi renversant que vous semblez l'avoir ressenti... J'aimerais juste comprendre.
C'est aussi un roman "empathique", si je puis dire. C'est peut-être ce qui peut manquer chez Oates, de manière générale ? (sans vouloir répondre à la place d'Arabella, bien sûr).

Pas du tout d'accord. Oates est à mon sens au contraire terriblement proche de ses personnages qu'elle ne juge jamais. Elle a le même regard amusé et chaleureux. Elle les accompagne dans leurs combats, leurs névroses et elle en donne des portraits fulgurants. Elle a juste ce style en apparence lointain comme si elle survolait le paysage et se posait de temps en temps dans la tête de ses habitants. Mais quand elle s'y pose elle en sort quelque chose de très fort. On parle souvent de "Nous étions les Mulvaney" et ce qu'elle montre du parcours de cette jeune fille violée est quand même magnifique.
Revenir en haut Aller en bas
Arabella
Sphinge incisive
Arabella


Messages : 19316
Inscription le : 02/12/2007
Localisation : Paris

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:46

Pour JCO, j'ai lu deux de ses livres, un très longtemps, et qui m'a laissé si peu de trace que je ne me souviens même pas du titre, et puis beaucoup plus récemment Les chutes, qui d'après les commentaires que j'en ai lu, ne me semblait pas anecdotique dans son oeuvre. Et là compte tenu de l'impression que m'a laissé celui-là, je ne suis pas prête à recommencer. Deux tentatives, je trouve que c'est suffisant, je me suis en effet dit pour le premier que je n'étais peut être pas tombé sur le bon.

Je préfère m'abstenir de tout commentaire sur JCO, parce que je n'ai que du négatif à en dire, je n'y trouve rien, mais vraiment rien à sauver.
Revenir en haut Aller en bas
Marko
Faune frénéclectique
Marko


Messages : 17930
Inscription le : 23/08/2008
Age : 56
Localisation : Lille

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:50

Arabella a écrit:
Je préfère m'abstenir de tout commentaire sur JCO, parce que je n'ai que du négatif à en dire, je n'y trouve rien, mais vraiment rien à sauver.

Je n'ai pas trop aimé l'intrigue des Chutes qui est un peu paresseuse et ce n'est pas le roman que je conseillerais. J'étais juste étonné que tu t'enthousiasmes autant sur le Cameron qui dans un registre approchant me parait très mineur à côté. Mais tout ça est très subjectif forcément et je recommande aussi "Un jour cette douleur..." que j'ai déjà offert autour de moi!
Revenir en haut Aller en bas
Arabella
Sphinge incisive
Arabella


Messages : 19316
Inscription le : 02/12/2007
Localisation : Paris

oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 EmptyDim 13 Juin 2010 - 20:01

J'ai beaucoup de mal à saisir le lien que tu fais entre Peter Cameron et JCO, l'écriture, la façon de voir les personnages, justement le côté que tu appelle anecdotique de l'intrigue, c'est à dire saisir un petit moment dans la vie d'une personne, me parait à l'opposé de JCO et de ses livres. Cette ambition qu'elle a de saisir en plus des personnages (très nombreux), les rouages du monde dans son entier, fait pour moi ressembler ses livres à des pensum et non pas à de la littérature. Et je n'ai pas du tout saisi son humour, s'il y en a. Quand au style, tu le qualifie de puissant, moi je dirais lourd. Je m'arrête là, parce que dans ce genre de discussion personne ne convaincra l'autre de toute façon.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty
MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   oates - Joyce Carol Oates - Page 15 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Joyce Carol Oates
Revenir en haut 
Page 15 sur 50Aller à la page : Précédent  1 ... 9 ... 14, 15, 16 ... 32 ... 50  Suivant
 Sujets similaires
-
» Lecture en commun - Joyce Carol Oates
» Lecture en commun - Propositions
» Lecture en commun : Joyce Carol Oates
» Joyce Carol Oates (littérature pour la jeunesse)
» Lecture en commun - Joyce Carol Oates : La légende de Bloodsmoor

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Le cœur du forum : Commentons nos lectures en toute liberté… :: Littérature nord américaine (par auteur ou fils spécifiques)-
Sauter vers: