Isaac Asimov

Marko a écrit:

Les lois de la robotique selon Asimov:

Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger » ;
Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi » ;
Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi ».

Et il y en a une autre, ajoutée plus tard :
Loi Zéro : Un robot ne peut nuire à l’humanité ni, en restant passif ni, permettre que l’humanité souffre d’un mal.

J'avais beaucoup aimé le cycle des robots, tous ces personnages, tout cet univers. Mais j'ai été déçue par Fondation, l'aspect de prévoir l'histoire, des lois sur la façon dont les sociétés évoluent selon des modèles mathémathiques, ne m'ont pas convaincue, j'ai eu du mal à accepter ces présuposés de départ, et je suis donc restée un peu en dehors du récit.

Fondation tome 1

Je découvre enfin l'univers d'Asimov, une référence en SF. Un style plaisant et un univers facile à appréhender, avec des accents un peu vieillots parfois. Et puis, où sont les femmes ? à part la femme d'un dirigeant, qui a royalement droit à trois répliques, nul personnage féminin. C'est déconcertant.
Un bon moment de lecture cependant, et je compte bien poursuivre avec les tomes suivants.

Mon deuxième auteur fétiche après King.
Lu de lui "Fondation" (évidemment) mais pas encore "Le Cycle des Robots".
Lu également plusieurs "one-shot" dont, notamment, "Destination Cerveau" qui m'a complètement retourné.

j'ai aimé les 3 premiers de la série Fondation, ça parle de politique et d’économie mais sans aucune incompréhension, c’est simple et génial.

Spoiler:

La Fondation est une pieuvre qui étend ses tentacules sur la galaxie.

LE 2° tome est en deux parties, on découvre L’empire et la Fondation, d’abord 2 siècles après le premier tome, puis 3 siècles après.

Spoiler:

Ce deuxième tome est très prenant, on a envie de suivre l’évolution de cette fondation créé par Hari Seldon, son erreur apporte un moment de surprise, le déclencheur de ce changement est source d’intérêt car on a très envie d’en savoir plus.

Nous débutons le 3° volet 5 ans seulement après la fin du précédent ;

Spoiler:

Ce ne sont que dans les derniers chapitres que tout s’éclaire ; encore une fois, je me suis régaler à lire ce tome, guidé par le plan Seldon et appréhendant sa fin.

Une phrase a retenu mon attention : « Tout les chemin amène à Trantor », cela ne vous rappelle rien ?

J’ai commencé à lire le 4° tome, mais je me suis lassée, j’avais très envie de connaître d’autres révélations mais celle-ci ne viennent pas, on tourne en rond : ce 4° tome commence comme les précédents, la quête de la 2° fondation, à force, je m’ennuie ;, je ne poursuis pas cette série pour le moment, je la reprendrais peut être plus tard.

Cette série traîne depuis fort longtemps dans ma biblio, je m’attendais à une histoire politique complexe, je fus très surprise par l’écriture fluide et claire .Chaque partie nous fait faire des bonds de 20 à 150 ans dans le futur pour suivre l’évolution de la Fondation qui est le personnage principal. Ses membres n’en sont que les instruments dont le lecteur a besoin pour la découvrir.

petitepom a écrit:

J’ai commencé à lire le 4° tome, mais je me suis lassée, j’avais très envie de connaître d’autres révélations mais celle-ci ne viennent pas, on tourne en rond : ce 4° tome commence comme les précédents, la quête de la 2° fondation, à force, je m’ennuie ;, je ne poursuis pas cette série pour le moment, je la reprendrais peut être plus tard.

Cette série traîne depuis fort longtemps dans ma biblio, je m’attendais à une histoire politique complexe, je fus très surprise par l’écriture fluide et claire .Chaque partie nous fait faire des bonds de 20 à 150 ans dans le futur pour suivre l’évolution de la Fondation qui est le personnage principal. Ses membres n’en sont que les instruments dont le lecteur a besoin pour la découvrir.

Le 4° tome, c'est bien Fondation Foudroyée ? Parce que là aussi on fait un bond dans le futur : le volume 3, Seconde Fondation, date de 1952, alors que Fondation foudroyée date de 1982. Il s'est écoulé trente ans... Asimov a fait une suite sous la pression amicale de ses amis éditeurs... On peut dire que ça tourne un peu en roue libre (et le nombre de pages augmente...).
Enfin, il a quand même obtenu le Prix Hugo...

c'est un copier/coller des 3 tomes précédents, tu as l'impression de lire toujours la même chose, ca avance plus.

petitepom a écrit:

c'est un copier/coller des 3 tomes précédents, tu as l'impression de lire toujours la même chose, ca avance plus.

C'est le problème de la lecture à la suite d'oeuvres qui ont été publiées sur une grande plage temporelle... Les lecteurs des trois premiers volumes ont dû être bien contents, surtout s'ils n'avaient pas relu les volumes précédents ; c'était fait pour eux, les lecteurs du présent, et pas forcément pour les lecteurs de la postérité, qui pouvaient les enchaîner...

Dans Le Devoir du dernier week-end, un texte est consacré à Asimov. Vous pouvez le lire ici

Fondation

Voici le genre de livre qui me met dans l'embarras...
D'abord parce que l'on assiste à une sorte d'entourloupe tous azimuts un brin éreintante, ou en tout cas qui a beaucoup de chance de me laisser sur le bord de la voie galactique. Trop de ruse, use. Car tout ce qu'on nous raconte dès de le départ est une absolue machination pour qu'un jour lointain (mille ans) l'Empire se reforme et non dans des milliers de siècles. Bon. Nous n'assisterons pas à la renaissance de l'Empire mais aux différentes premières étapes de construction-déconstruction du pouvoir basé sur la planète Terminus.

Le pouvoir... Parlons-en... D'abord, on nous fait croire que la planète est peuplé de gentils scientifiques, des Encyclopédistes mais ils vont rapidement être évincés, en raison de leur puissante entropie, thème récurrent qui accapare tous ceux qui arrivent au pouvoir sur Terminus. Car une fois au pouvoir, chaque Maire va se refuser à toute forme d'action autre que diplomatique et surtout renoncer à toute forme de violence. C'est bien. Mais...

Mais pour ne pas se battre, il faut offrir aux peuples d'autres nourritures qui seront au choix : le fanatisme religieux ou le commerce. C'est joyeux.

A cette recette miraculeuse et pacificatrice, il faut ajouter l'énergie atomique, car en réalité ce qui fait la force de dissuasion et de persuasion de Terminus, est que cette planète possède la science de l'énergie !!

Ecrit en 1951, Fondation met parfaitement en évidence la puissance des Nations qui non seulement possèdent l'énergie atomique mais savent s'en servir (à des fins commerciales, bien sur). Comme une sorte de justification, par la science, du 'bonheur' que cette manne apporte à une planète. On voit le résultat.

Bref, je suis confrontée à un léger problème d'idéologie.

Revenons donc à la littérature... Alors comme le disait Chimère (et non pas Chymère) en première page, le style de ce premier opus est inexistant, les personnages sont survolés, les femmes absentes (en dehors de mettre en relief une parure et donc de servir d'appât commercial, que c'est beau). Bref, pas grand chose qui fait rêver.

Désolée pour ceux qui ont aimé ce livre mais en dehors de la maitrise des relations diplomatiques (assez proche sans doute à l'époque de la théorie des jeux démontrée par von Neumann), j'avoue que j'ai manqué d'atomes crochus envers l'histoire... (c'était la note humoristique) !

Pour continuer dans l'univers de la science-fission, je vais lire Journal des jours tremblants, Après Fukushima de Yoko Tawada...

Bon, toi non plus tu n 'as pas vraiment aimé.
Parfois la science fiction vieillit terriblement vite...

@Shanidar : Ayant lu les 7 opus du cycle Fondation, celui que tu commentes m'avait vraiment plu ... Les autres répondaient selon moi plus à une suite obligée où les ressorts s'émoussaient peu à peu ...

Arabella a écrit:

Bon, toi non plus tu n 'as pas vraiment aimé.
Parfois la science fiction vieillit terriblement vite...

Et oui... autant certains auteurs comme H.G. Wells ou (un peu plus tard) les frères Strougatski (pour parler de deux manières très différentes de faire de la SF) m'ont totalement bluffée, autant Asimov m'a laissé sur ma faim...
Dans le genre classique, il me reste les Chroniques martiennes de Bradbury à découvrir !!!

Epi a écrit:

Marko a écrit:

Les lois de la robotique selon Asimov:

Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger » ;
Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi » ;
Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi ».

Et il y en a une autre, ajoutée plus tard :
Loi Zéro : Un robot ne peut nuire à l’humanité ni, en restant passif ni, permettre que l’humanité souffre d’un mal.

(ça fait toujours bizarre de répondre à un message qui a cinq ans..)

mais avec l'ajout de cette lois zéro, la première lois est modifiée ainsi il me semble :

Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger, sauf si ces actions sont en contradiction avec la loi Zéro.» ;

Faudrait que je vérifie :

Spoiler:

hammerklavier a écrit:

Faudrait que je vérifie :

Spoiler:

Wikipedia a écrit:

Asimov arrive finalement à la conclusion qu'il faut ajouter aux Trois Lois une "Loi Zéro". Le personnage robotique R. Daneel Olivaw est le premier à donner un nom à cette Loi, dans le roman Les Robots et l'Empire ; cependant, Susan Calvin articule ce concept dans la nouvelle Conflit évitable.

(source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_de_la_robotique#Ajout_de_la_Loi_Z.C3.A9ro )