Jean Luc Godard

J'ai l'impression que Godard, c'est toujours Godard par Godard...

Babelle a écrit:

J'ai l'impression que Godard, c'est toujours Godard par Godard...

Au moins, c'est un sujet qu'il maîtrise !

J'ai commencé a regarder Éloge de l'amour, c'est très bizarre, je ne comprend rien et pourtant ça ne m'ennuie pas, ça doit être a cause des images qui sont sublime.
Sinon j'ai aussi Notre musique dont je n'ai vu aussi que des extraits mais qui m'a l'air plus cohérent que le premier.

Ce que j'aime c'est surtout le Godard des années 60 même le Godard militant de La chinoise et de Week End qui possède encore une certaine ironie par rapport au fanatisme idéologique, après ses délires maoiste bon je laisse de côté

Mais après des films comme A bout de souffle ou Un femme est une femme me font toujours autant délirer, et des chef d'oeuvre comme Le mépris et Alphaville sont confondant de poésie.

Alphaville (1965).
Il arrive que la réalité soit trop complexe pour la transmission orale. Ainsi commence le neuvième film de Jean-Luc Godard, Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, film d'anticipation où le célèbre agent secret Lemmy Caution sort des comédies-policières de Bernard Borderie pour plonger en apnée dans l'univers noir et glauque de Godard qu'il décrivait lui-même comme étant « un film sur le futur, mais comme nous vivons dans le futur, c'est un film au futur antérieur, c'est-à-dire au présent.
On a bien compris qu'il s'agissait d'une métaphore sur la déshumanisation de la société (HLM = Hôpital de longue maladie) mais que de figures de style pour faire passer le message. Bien sûr, il est fascinant de voir un réalisateur violer ainsi la grammaire cinématographique ; bien sûr, il est agréable de voir Anna Karina filmée avec tant d'amour mais Dieu que le propos est abscons. De là à se demander si c'est de l'art ou du Caution ?


Même Eddy Constantine a du mal à voir ça.

fascinant ou agaçant pour la grammaire, tellement c'est surfait plus que gratuit, comme les "réflexions intelligentes" de l'objet... si ça repasse et qu'il y a un bon Steven Seagal sur une autre chaîne : ne pas hésiter, Steven est plus marrant et pas moins philosophe (à ses heures).

animal a écrit:

fascinant ou agaçant pour la grammaire, tellement c'est surfait plus que gratuit, comme les "réflexions intelligentes" de l'objet... si ça repasse et qu'il y a un bon Steven Seagal sur une autre chaîne : ne pas hésiter, Steven est plus marrant et pas moins philosophe (à ses heures).

Alphaville film magnifique, absurde et poétique, ou des passages réellement philosophique alterne avec des passage de vide qui ne signifie qu'une chose le plaisir de faire du cinéma et de s'amuser avec

Pour un savoir davantage sur Godard il y a ce livre qui vient de sortir.
les secrets de Godard

Je ne sais que penser du Socialisme de Godard. Film JLG Socialisme. Le film sera présenté à Cannes par "Un certain Regard" mais le taiser est un peu taiseux (je ne vous mets pas le lien), le synopsis très flou :

Citation :

Une symphonie en trois mouvements. Des choses comme ça :En Méditerranée, la croisière du paquebot. Multiples conversations, multiples langues entre des passagers presque tous en vacances... Notre Europe :Le temps d’une nuit, une grande sœur et son petit frère ont convoqué leurs parents devant le tribunal de leur enfance. Ils demandent des explications sérieuses sur les thèmes de liberté, égalité, fraternité. Nos humanités : Visite de six lieux de vraies/fausses légendes, Égypte, Palestine, Odessa, Hellas, Naples et Barcelone.

Pourtant, il semblerait qu'il soit en compétition pour la Palme d'or.

-Avis de recherche : bienvenus aux forumeurs qui se seraient tapé la biographie d’Antoine de Baecque ou qui auraient envie de nous parler de Godard.

Pour les nostalgiques (de la musique aussi), parce que c'est vrai que c'est tragiquement intemporel :

Film Socialisme

Citation :

Une symphonie en trois mouvements. Des choses comme ça :
En Méditerranée, la croisière du paquebot. Multiples conversations, multiples langues entre des passagers presque tous en vacances...
Notre Europe :
Le temps d’une nuit, une grande sœur et son petit frère ont convoqué leurs parents devant le tribunal de leur enfance. Ils demandent des explications sérieuses sur les thèmes de liberté, égalité, fraternité.
Nos humanités :
Visite de six lieux de vraies/fausses légendes, Egypte, Palestine, Odessa, Hellas, Naples et Barcelone.

Des choses comme ça. Paquebot. La croisière s'amuse ? In God. L'océan, la nuit."Mon coeur n'est pas dans ma bouche". Bribes de conversation. In God art. Staline et Hitler. Un lama dans une station service. In Godard. Des choses comme ça. Machines à sous. La croisière d'amuse ! In God art, we trust ? Plus de son. Palestine. "N'utilisez pas le verbe être." Napoli, Barcelona, Hellas. Des choses comme ça. In Godard, we rust. Odessa. Humanité. Joan Baez. In God. "Aujourd'hui, les salauds sont sincères." Egypte. Des choses comme ça.

Godard n'est pas mort. Il est devenu incompréhensible ou alors c'est la confusion du monde qui le rend tel. A la réflexion, non. Godard ne s'exprime plus. Il cite, il déclame, il ne sait plus. Film socialisme est une expérience, c'est du cinéma, aussi. Ca passe ou ça agace. Ses images sont parfois traversées de fulgurances et de beauté. Rien que pour cela, il faut le voir. D'ailleurs, c'est tout vu. Des choses comme ça.

Godard n'est pas pour moi dans ses expérimentations absconses qui ne me donnent même pas envie de faire l'effort de les comprendre. Peut-être un jour? Pas sûr!

Marko a écrit:

Godard n'est pas pour moi dans ses expérimentations absconses qui ne me donnent même pas envie de faire l'effort de les comprendre. Peut-être un jour? Pas sûr!

C'est justement parce que je n'ai pas cherché à comprendre (y a t-il quelque chose à comprendre ?) que je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Et certains plans sont sublimes. Pourtant, je n'aime pas grand chose dans sa filmographie. J'ai eu droit à un grand lavage de cerveau.

traversay a écrit:

Godard n'est pas mort. Il est devenu incompréhensible ou alors c'est la confusion du monde qui le rend tel. A la réflexion, non. Godard ne s'exprime plus. Il cite, il déclame, il ne sait plus. Film socialisme est une expérience, pas un film. Ca passe ou ça agace. Ses images sont parfois traversées de fulgurances et de beautés. Rien que pour cela, il faut le voir. D'ailleurs, c'est tout vu. Des choses comme ça.

Pour moi, ça faisait longtemps qu'il était incompréhensible et qu'il me semblait ne s'exprimer que par les citations et les mots des autres...
Mais je ne suis pas spécialiste Godarien.

En fait, ce que je préfère chez Godard, c'est Benjamin. 1849-1895.
Par exemple :


Ah, un peu de légèreté, ça fait du bien !

C'est quoi? La nouvelle star de la musique classique? Bien sympathique ce jeune flûtiste!