A la télé...

Ce soir, 20h40 sur Cinécinéma Club : Le Fantôme de l'étang. 45 minutes.

Citation :

Tourné par Nobuo Nakagawa, l'un des maîtres japonais de l'épouvante, Le Fantôme de l'étang est le premier volet d'une série de treize petits «films de fantômes» réalisés pour la télévision nipponne dans les années 70 et complètement inédits en France. Kitschissime, tant par la surenchère dramatique que par le jeu des acteurs ou les dialogues («Entre dans ma moustiquaire» est une invitation galante que l'on n'est pas près d'oublier), Le Fantôme de l'étang n'a rien cependant d'une aimable japoniaiserie.

source Télérama.

bix229 a écrit:

Sur la 5, 20. 35, Empreintes. Hubert Nyssen, à livre ouvert. Documentaire
de Sylvie Deleule, 2O10

Ceux qui lisent les livres édités par Actes Sud devraient aimer son créateur...

Oh oui, ce fut un délice : Paul Auster, Laurent Gaudé, Nina Berberova, Nancy Huston
Quel homme charmant aussi ! Puis vous avez remarqué, il est presque entouré exclusivement de femmes

bix229 a écrit:

- France 3, Les Douze salopards de Robert Aldrich, 1967
Avec Lee Marvin, Rakph Meeker, Etnest Borgnine, Joohn Cassavetes...

Un fil de guerre, oui mais d' Aldrich, et en VF

pfffff... pourquoi donc ça ne passe plus en première partie de soirée les films ?

O. OO, Arte, A distance, doc de Kazim Oz (turquei), 2005

"Tourné en Turquie Orientale par ce cinéaste turc.
La mélancolie que son film dégage est celle, poignate des immigrés du monde entier et des etres aimants/aimés qu' ils ont quittés.
Le film y touve une forme d' universalité qui lui confètre toute sa force. Télérama

Ce soir pas grand chose (à part le documentaire cité par Bix) mais si vous aimez les thrillers ou les films d'anticipation Déja vu de Tony Scott sur TF1 est très divertissant avec quelques bons rebondissements. Pas révolutionnaire mais très regardable.

Par contre demain il y a un documentaire sur Boltanski à 23h30 sur Arte à ne pas manquer. C'est un des grands artistes plasticiens contemporains, sorte d'archéologue de la mémoire (son passé et l'histoire) dont le travail est passionnant et chargé d'émotion.

Citation :

Entre Paris, Berlin et le Japon, une plongée dans l'univers de Christian Boltanski, invité de Monumenta 2010 au Grand Palais.


Artiste voyageur qui "n'a pas le goût du voyage", Christian Boltanski évoque ici ses vies véritables et possibles en déambulant parmi ses oeuvres monumentales et ses installations récentes. Que ce soit avec ses grands monuments à l'enfance disparue, ses boîtes de biscuits remplies de souvenirs d'individus anonymes ou ses étagères pleines de vêtements usés, l'artiste français, né en 1944 et célébré dans le monde entier, est un metteur en scène de l'émotion. En photo ou en vidéo, en performance éphémère ou en installation monumentale, son art ne traite que d'un seul sujet : la rébellion contre la disparition, l'oubli, la mort.

A compléter par son autobiographie:

- Arte, 22. 40, Deux frères, un accord. le monde de Bernard et
François Baschet. Documentaire d' Ingo Rudloff. 2009

"Portrait inspiré des frères Baschet, concepteurs d' instruments de muisique
révolutionnaires."
Télérama

bix229 a écrit:

- Arte, 22. 40, Deux frères, un accord. le monde de Bernard et
François Baschet. Documentaire d' Ingo Rudloff. 2009

"Portrait inspiré des frères Baschet, concepteurs d' instruments de muisique
révolutionnaires."
Télérama

Ouf j'ai failli le rater... Je vais pouvoir enchainer les 2 documentaires.

bix229 a écrit:

0. 30, Arte, Les Shawaks d' Anatolie, documentaire turc de Karim Oz.
Un documentaire qualifié de poétique sur cette tribu nomade.
La beauté du pays est à couper le souffle !

Rine que du très bon !

Ce documentaire sur une vie difficile dans un paysage magnifique est rediffusé en ce moment. Et c'est aussi ça :

Le jeune homme.
_ Et toi, tu bats ta femme ?
_ Aimer les femmes, les battre, c'est humain. Parfois on se laisse emporter par la colère.

Le vieil homme.
_ Elle dit que vous battez vos femmes, c'est vrai ?
_ ( en colère ) Elle sont faites pour ça !

Et les femmes qui chantent de superbes chansons d'amour...

Des propos d'autant plus marquants que les paroles sont très rares.

- Arte, 20. 35, Shoah, de Claude Lanzmann. 1er volet.

L' inhumanité de l' humain... Regardez et n 'oubliez pas !

Tu es sûr, Biz que ce n´etait que le premier volet?
Je l´ai regardé, bouche bée. Jamais rien vu de pareil...
Ça a du commencer à 20h 30. A minuit et quelque j´etais encore devant la TV, j´ai donc laissé enregistrer mon ¡plus, pour pouvoir aller me coucher.
Selon la bande d´enregistrement et son curseur, il y a encore un bon bout que je verrai ce soir.
Cela doit representer 4 h. d´ecoute ou même un peu plus.
Tiens-moi au courant, c´est un vrai document historique, ce qu´a fait Lanzmann, et je ne voudrais pas rater le reste, s´il y en a encore á enregistrer, un autre soir!

swallow a écrit:

Tu es sûr, Biz que ce n´etait que le premier volet?
Je l´ai regardé, bouche bée. Jamais rien vu de pareil...
Ça a du commencer à 20h 30. A minuit et quelque j´etais encore devant la TV, j´ai donc laissé enregistrer mon ¡plus, pour pouvoir aller me coucher.
Selon la bande d´enregistrement et son curseur, il y a encore un bon bout que je verrai ce soir.
Cela doit representer 4 h. d´ecoute ou même un peu plus.
Tiens-moi au courant, c´est un vrai document historique, ce qu´a fait Lanzmann, et je ne voudrais pas rater le reste, s´il y en a encore á enregistrer, un autre soir!

Tout à fait sur, Swallow.
Le 2e volet est programmé mercredi prochain.
Je comprends ton étonnement. La sortie du film en 1985 avait fait du bruit
et semblait avoir rivé le clou des révisonnistes, qui remettaient en cause
l' existence des camps d' extermination ou minimisaient leur action.
Mais il n' en est rien, malheureusement.
Quant à l' "inhumanité" ordinaire des témoins, elle est tout aussi effrayante que la violence des camps.
La banalité du mal est partout présente et elle est constante.
Ce film est là pour en témoigner.

Shoah Le " film" de Claude Lanzmann, réalisé en 1985, a déjà été diffusé sur diverses chaînes en plusieurs parties (9h30 au total?).
En fait le travail du cinéaste a duré 12 ans (quatre années de lectures et d'enquêtes, interviews, recoupements, montage, traductions... et il a fallu "tailler" pour faire un choix abordable pour le large public.
Shoah a fait l'objet de diffusions, en versions plus ou moins abrégées, sur les télévisions et dans les cinémas du monde entier. Il semblerait qu'il ait réussi à provoquer "de grands débats, notamment en Pologne" -si vous avez des infos au sujet de ces "débats" merci d'inscrire les liens : le tournage réalisé sur place, sur les lieux-même du village polonais d'où les juifs sont partis en camions, est sidérant. Les villageois interviewés, hommes et femmes, ont un âge avancé; ils se souviennent des juifs qu'on a emmenés et ont pris possession de leurs maisons.
Dans ces villages à multiplier par cent et cent, dans toute l'Europe de l'Est, ne reste, aujourd'hui, que zéro juif.

Alors qu'Alain Resnais avait assemblé les "images" d'archives pour Nuit et Brouillard en 1955 sous le poids superflu d'une musique dramatique, Shoah a été réalisé sans voyeurisme, sans musique -je dirais sans artifice, et sans photographies.
Le but fut peut-être d'inscrire dans l'histoire, par ces images parallèles, les recoupements de mémoires nécessaires contre le négationnisme -les témoins qu'il interroge sont des rescapés mais aussi d'anciens soldats allemands ayant vécu les mêmes faits.
Il me semble qu'on est là devant un travail différent de tout ce qui avait été réalisé précédemment sur le sujet, et que c'est à partir de cette démarche qu'on a pu évoquer la Shoah plutôt que l'holocauste.

Lanzmann nous livre les coulisses de ces années de tournage dans ses mémoires parues chez Gallimard (560 p., 25€) :
Le Lièvre de Patagonie
« Le temps pour moi s’est arrêté dans des circonstances que je ne connais pas et que je ne connaîtrai jamais »,
dit-il à propos de Shoah.
Né dans une « urgence extrême », ce film aura été construit au fil de douze années, avec une « patience infinie ». Et Lanzmann de rappeler :
« Ce film n’est pas un film sur les survivants d’un génocide : c’est une œuvre sur la mort. Mais les morts ne peuvent témoigner pour les morts. C’est à cette contradiction fondamentale que j’ai été confronté. » Après Shoah, « il a fallu du temps pour que le temps se remette lentement à passer. »
Dans Shoah, ce ne sont pas les destins personnels -si héroïque fussent-ils, mais la destruction du peuple juif vue par les témoins (victimes et bourreaux) que Lanzmann cherche à dire, à montrer par la seule parole. Une parole qu’il a réussi à faire advenir au fil des ans, dans son acharnement herculéen de boxeur de la mémoire.
D’ailleurs il le dit lui-même : « J’ai grandi en crounch, courbure du torse si prononcée que les poings adverses glissent sans cogner vraiment » : par hantise de la guillotine, Lanzmann a fait disparaître son cou derrière ses épaules précocement voûtées. Pour éviter les coups et rester en vie au milieu de ses batailles. >Plan-neuf

Merci Babelle, j' aurais du etre plus explicite !

Ce soir Arte , 22. O5 L' Esprit des plantes. Doc de Jacques Mitsch (France) 2009

..." Les plantes sont capables déployer des strétégies d' adaptation
de reproduction et de défense incroyables. "

Intelligentes les plantes ?

le sujet oui, mais que de ... pour en arriver à quelque chose d'intéressant très vite oublier pour re ... . et le moins que probable besoin de toujours passer par des plantes carnivores et des bazars, et les transitions à la noix, et ...

frustration.

Oh alors il faut que tu te procures La Prodigieuse aventure des plantes
de Jean-Marie Pelt.

Impossible d' étre déçu !