[BD] Eric Stalner

Citation :

Né en 1959, Éric Stalner commence par dessiner à quatre mains avec son frère Jean-Marc (Le Boche, Le Fer et le Feu). C'est en 1999 qu'il débute une carrière en solo avec la création de La Croix de Cazenac sur scénario de Pierre Boisserie chez Dargaud. De nouveau chez Glénat, il signe seul Le Roman de Malemort.

En 2003, il dessine À la recherche de Blanche chez BDEmpher, puis en 2005 Ange-Marie avec Aude Ettori chez Dupuis. En 2004 paraît Blues 46 écrit par Laurent Moënard chez Dargaud où il débute en 2006 La Liste 66.

En 2007, Stalner lance deux sagas d'envergure, sur lesquelles il assure à la fois scénario et dessin, avec son complice Pierre Boisserie : Flor de Luna et Voyageur.

En 2010, il revient en solo avec La Zone, une fable d'anticipation S.-F.

Sa puissance de travail lui permet de signer un nombre d'albums impressionnant tout en conservant une grande qualité graphique à ses œuvres.
source

son blog




Le roman de Malemort
tome 1 Sous les cendres de la lune :

Claquefaims, hallefessiers et chevaliers.

Je ne suis pas du tout un adepte de l'heroic fantasy et il faut en convenir, cette bédé évolue à la marge de ce genre. Il y a des nains, des chevaliers, des gueux, des gargouilles, une athmosphère gothique. Est ce une de ces bédés qui surfe sur le genre ? La couverture donne le ton du contenu. Des personnages hauts en couleurs, de la ripaille, des combats. Ce premier épisode donne envie d'aller voir plus loin sans pour autant me convaincre totalement. J'ai le sentiment d'un grand fourre-tout. Ceci dit le dessin est correct, seul bémol, les gueux ont des visages convenus de méchants et le beau chevalier est trop beau, d'allure christique. Un avis partagé qui me contraint à aller voir dès que possible le deuxième tome et me faire un avis définitf.

Ange-Marie d'Eric Stalner et Aude Ettori

Paru en 2005 dans la collection Aire Libre de Dupuis.

Un scénario classique dans une veine romantico/fantastique. Au sortir de la première guerre mondiale, l'histoire d'un jeune poilu traumatisé par les combats et qui va reprendre goût à la vie au contact d'un sculpteur fou et d'une jeune fille impertinente (qui va grandir, eh, eh). L'ambiance rurale et l'atmosphère générale du récit rappellent un peu Servais. C'est très agréable à lire, en tous cas.