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| Gregg Araki | |
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Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Gregg Araki Dim 19 Oct 2014 - 18:21 | |
| Dès que je peux, je fonce !
Un "pas très réussi" Araki c'est de toute façon forcément meilleur que plein de toutes ces choses qu'on voit trop souvent ! Na. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Gregg Araki Mer 22 Oct 2014 - 16:16 | |
| - Queenie a écrit:
- Dès que je peux, je fonce !
Un "pas très réussi" Araki c'est de toute façon forcément meilleur que plein de toutes ces choses qu'on voit trop souvent ! Na. Oui...en inconditionnelle de Gregg Araki, tu dois y aller( ne serait-ce que pour les comédiennes)...Il n'est pas mauvais tout de même. Je crois que nous en attendions beaucoup. La conclusion de Marko à son commentaire est très juste: - marko a écrit:
- Bref c'est un Greg Araki agréable mais pas très réussi.
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Gregg Araki Mer 22 Oct 2014 - 21:12 | |
| White Bird.
J'dois avouer une légère déception. Légère ! L'impression qu'Araki délaisse tout ce qui fait son cinéma, l'étrangeté, les atmosphères planantes, les ambiances azimutés, les personnages en vrac, la sensualité. Tout y est mais comme lissé. Mais c'est une histoire qui embarque, qui reste en équilibre sur un fil sans qu'on sache jamais de quel côté ça va s'écrouler.
Au contraire de Marko, je trouve très bien le côté banal et quotidien de vies qui semblent vides, et dans lesquelles se planquent plein de failles. ça ne m'a pas paru invraisemblable le twist final, il fait sourire (l'impression d'un petit pied de nez humoristique très arakien finalement), mais il n'est pas si dingue que ça. Et c'est plus que normal que tout le film s'amuse à nous en écarter le plus loin possible. Les secrets sont faits pour être dissimulés.
Bon, le truc des rêves (que j'aimais bien), c'était too much avec la résolution finale. Il aurait fallut un parti pris franchement plus barré pour que ça fonctionne (comme dans les précédents Araki, où les rêves sont toujours bizarres, glauques, morbides, sexuels, et plein de vérités).
Les acteurs sont bons (Eva Green est très bonne dans le barré fissuré), et comme le dit Marko, c'est dommage pour les rôles secondaires que, pour une fois, Araki ne parvienne pas à leur donner plus d'épaisseur. Ils le mériteraient.
A part tout ça, White Bird baigne dans son atmosphère fin 80 début 90, avec plein de musique, de dégaine, de posters, et de thèmes qui surgissent (le sida, notamment). C'est un film très juste sur le passage de l'adolescence à l'adulte, avec l'alcool, les potes, l'obsession pour le sexe, l'attirance pour le borderline, l'envie de fuir, l'étouffement par les parents et le quotidien. Un bon film sur un monde où l'étrange et les secrets fissurent les apparences.
ça manque juste de rock'n roll (Gregg revient !).
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| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Gregg Araki Sam 22 Nov 2014 - 18:36 | |
| WhitebirdL'histoire de Kat, 17ans, dont la mère disparaît subitement, ce qui ne semble pas trop troubler l'ordre familial, entre un père effacé et la jeune fille qui s'ouvre aux plaisirs de la vie. J'avais lu le roman de Laura Kasischke, thriller excellent qui m'avait scotchée. En rapport, j'ai été moins emballée ici, mais il y a tout de même de bonnes choses. Comme Queenie, j'ai trouvé que l'ambiance de ce quotidien vide dans lequel se nichent plein de frustrations était bien retranscrit. C'est très bien filmé, dans des teintes saturées qui collent parfaitement à l'univers de faux semblants dans lequel on navigue. Les dialogues sont très bons, mais un peu desservis dans le film, et l'intrigue, que l'on croit prévisible, réserve un petite surprise décapante sur la fin (pas si invraisemblable que ça, au final) Bref, un Araki bien différent de Kaboom, plus sage et plus léché aussi, qui se laisse voir sans problème même si ce n'est pas le film de l'année (ni même du mois) Un film honnête, on va dire, sans la folie de ses précédents mais le sujet nécessitait cette atmosphère pesante, un peu anesthésiante, soulignée doublement par cette blancheur opaque dans lequel tout le film baigne. . | |
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| Sujet: Re: Gregg Araki | |
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| | | | Gregg Araki | |
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