Le bar poétique

La tenancière de cet estaminet devrait nous servir de la "fée verte", Bédoulène ... ... mais elle doit être plutôt portée sur le chouchen ...

Constance a écrit:

La tenancière de cet estaminet devrait nous servir de la "fée verte"

l'aquavit au bar.. l'absinthe au bar poétique..pourquoi pas

merci en tout cas, je ne connaissais pas cette désignation de fée verte


mais c'est vrai, je suis pour l'instant plutôt fixée sur le chouchen

mais l'absinthe est interdit...

moi non plus je ne connaissais pas cette appelation, c'est vrai que c'est plus poëtique !

au fait Constance ton avatar me semblait connu, je viens de me rendre compte que c'était la couverture du livre "le désert de la Grâce" (que j'ai apprécié d'ailleurs)

anagramme a écrit:

mais l'absinthe est interdit...

c'est bien, ainsi on peut tout de suite passer au chouchen

Bédoulène a écrit:

moi non plus je ne connaissais pas cette appelation, c'est vrai que c'est plus poëtique !

au fait Constance ton avatar me semblait connu, je viens de me rendre compte que c'était la couverture du livre "le désert de la Grâce" (que j'ai apprécié d'ailleurs)

Tu écris le vocable poétique avec un tréma sur le "e", Baudelaire a tenté d'imposer cette orthographe, mais sans succès ... dommage, car j'aime beaucoup ...

Sinon, mon avatar est une toile de David Caspar Friedrich, intitulée "Femme dans le soleil couchant" (1818), mais je m'apprête à le changer ...

Tiens, contente de voir le nom de Francis Dannemark comme 'coup de coeur', est-ce que tu connais ses romans, Constance?
son fil est ici

kenavo a écrit:

Tiens, contente de voir le nom de Francis Dannemark comme 'coup de coeur', est-ce que tu connais ses romans, Constance?
son fil est ici

Je n'ai lu que "La nuit est la dernière image", il y a environ deux ans, et j'ai été portée par l'atmosphère poétique de ce roman existentiel, qui sonde l'absence à soi-même et aux autres, en des paysages nimbés de mystère ...
Sinon, j'ai hésité à placer ce poème sur ce fil ad hoc, car craignant d'arriver comme un cheveu sur la soupe, comme c'est déjà le cas sur les fils de Calaferte et Supervielle ...

Constance a écrit:

sinon, j'ai hésité à placer ce poème sur ce fil ad hoc, car craignant d'arriver comme un cheveu sur la soupe, comme c'est déjà le cas sur le fil de Calaferte et Supervielle ...

ah mais non.. dommage que tu as cette impression..
en tout cas, Dannemark est aussi et surtout poète.. et je pense qu'on peut le 'voir' aussi dans ses romans.. pas de problèmes de mettre des poèmes de lui sur son fil..

Kenavo a écrit :

Citation :

en tout cas, Dannemark est aussi et surtout poète.. et je pense qu'on peut le 'voir' aussi dans ses romans.. pas de problèmes de mettre des poèmes de lui sur son fil..

Ton invitation n'est pas tombée dans l'oreille d'une sourde, Kenavo ...

Constance a écrit:

Sinon, j'ai hésité à placer ce poème sur ce fil ad hoc, car craignant d'arriver comme un cheveu sur la soupe, comme c'est déjà le cas sur les fils de Calaferte et Supervielle ...

Mais non bien au contraire Constance! C'est un auteur méconnu qui devrait mériter plus d'attention, C'est une bonne chose que tu nous fasses connaître certains de ces poèmes!

Merci chrisdusud, j'étais dans le doute, mais tu me rassures ...

je vais venir ici pour apporter mon inutile fragment de réponse à la problématique de la "poésie parent pauvre"...

j'en lis (très) peu par méconnaissance, manque d'habitude... que je peux expliquer en partie maintenant que... que j'ai un exemple autre qui m'aide à me comprendre. Ce qui est souvent vrai en dehors de la poésie c'est que le texte ou l'œuvre est une réduction d'un champ complet (de perception, vie, ressenti ?)... une certaine liberté doit favoriser (idée reçue ?) dans la poésie un éclatement qui entrainerai la libération de cette réduction et ... miracle. seulement c'est rare et parfois injustifiable, surtout si on considère la première image de la poésie qui va dire : beauté, amour, mort... "en mieux".

je fais des efforts mais trop souvent je retrouve cette idée de sublimation qui me semble retrancher aux choses plutôt qu'elle n'ajoute.

pour ça que Ramuz ça me cause, car en fin de compte y arriver ou pas... que peut-on en savoir, mais il exprime une certaine totalité pour "rendre" aux choses.

je vais garder l'image, qui va en faire rire et/ou rouspéter certain(e) (huhu... ), j'ai vu passer une toile ou deux de Vettriano avec les poésies... j'ai la drôle d'idée que certaine(s) poésie(s) est à même de motiver chez moi un identique refus d'un artifice vraiment trop simple et réducteur (à plus d'un sens).

Pour faire simple et ne pas me paraphraser : Ici

Sinon, il y a quelque chose d'obsessionnel dans ta manière d'être bloqué sur Ramuz, mais tu es jeune et le domaine poétique t'est étranger aussi, tu as heureusement le temps de mûrir ta pensée et de découvrir d'autres auteurs ...