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| Hélène Bessette | |
| | Auteur | Message |
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Emmanuelle Caminade Envolée postale
Messages : 204 Inscription le : 06/11/2009 Age : 74 Localisation : Drôme provençale
| Sujet: Hélène Bessette Dim 9 Mai 2010 - 16:04 | |
| Présentation de Wikipédia :Hélène Bessette est née « obscurément » à Levallois, faubourg de Paris, le 31 août 1918. Lorsqu’un journaliste lui demande pourquoi « obscurément », elle répond : « Parce que ce terme me plaît, et que les détails ne regardent personne ». Elle peut être considérée comme l’une des pionnières du Nouveau roman.
C’est après un voyage en Nouvelle-Calédonie où elle est partie trois ans avec son mari pasteur qu’elle se met à écrire. Elle n’a que trente-cinq ans quand Raymond Queneau la rencontre le jeudi 4 décembre 1952 dans les bureaux du 5, rue Sébastien Bottin, et lui fait signer un contrat qui l’engage chez Gallimard pour dix livres à venir. « Enfin du nouveau ! », s’exclame-t-il, soucieux de faire connaître celle qu’il considère comme un écrivain majeur du XXe siècle.
Hélène Bessette publie treize romans chez Gallimard, et en écrit encore beaucoup qui ne seront jamais publiés. Un des romans publiés, Les Petites Lilshart, qui est une version remaniée des Petites Lecocq, est retiré des ventes en 1956 après un procès pour outrage aux bonnes mœurs et diffamation. Aussi une pièce de théâtre. Le tout en seulement vingt ans, de 1953 à 1973. Elle obtient le prix Cazes de la brasserie Lipp pour son premier roman, Lili pleure, en 1954, et ses autres romans sont régulièrement retenus sur les listes du prix Goncourt.
Elle est institutrice, à Roubaix, à Saint-Prest et à Saint-Georges-sur-Eure, mais démissionne en 1962 pour se consacrer à l’écriture. Longtemps soutenue et admirée par des écrivains comme Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Simone de Beauvoir ou Dominique Aury, et par les critiques Alain Bosquet et Claude Mauriac, elle reste injustement méconnue. Son dernier roman, Ida ou le délire, est publié en 1973.
Elle meurt trente ans plus tard, dans l’indifférence générale, le 10 octobre 2000, au Mans. En 2006, la collection Laureli, aux Éditions Léo Scheer, entreprend de faire redécouvrir son œuvre qui semble enfin trouver son public : « Hélène Bessette, furieusement moderne. »
Dernière édition par Emmanuelle Caminade le Dim 9 Mai 2010 - 16:19, édité 1 fois | |
| | | Emmanuelle Caminade Envolée postale
Messages : 204 Inscription le : 06/11/2009 Age : 74 Localisation : Drôme provençale
| Sujet: Hélène Bessette Dim 9 Mai 2010 - 16:13 | |
| Comment une auteure de cette envergure n'a-t-elle pas la renommée et l'audience qu'elle mérite ? Car il n'y a rien d'élitiste dans ses romans poétiques, ou du moins dans celui que je viens de dévorer. Désormais, grâce aux éditions Léo Scheer, on commence à trouver la plupart de ses oeuvres . A peine fini Ida ou le délire, j'avais déjà commandé MaternA... Ida ou le délire, suivi de Le résumé*, éditions Léo Scheer, 2009 ( première édition, Gallimard 1973 ), 243 p. dont une centaine pour le dernier titre *Le résumé est un manifeste, un essai sur le monde en général et le monde littéraire en particulier
Ida ou le délire explore un double délire : le dédoublement contraint d' Ida, la bonne des Bessons, et celui de ses employeurs révélé par la duplicité de leurs mots. Ida, « joue à être servante », acculée à cette comédie par ces voix faussement bienveillantes, ces voix « discordantes par le timbre et par ce qu'elles disent » .
L'auteure met brillamment en lumière la schizophrénie induite, de part et d'autre, par ce rapport contre-nature possédant/possédé, grâce à un parti-pris narratif habile ( le roman débute après la mort d'Ida qui ne l'investit qu'indirectement par le biais des voix de ceux qui l'ont côtoyée ), à une forme originale - fusionnant deux genres littéraires, le roman et la poésie – dont elle fut la créatrice et au comique désespéré né de l'acuité de son regard capable de saisir les discordances du quotidien. Hélène Bessette, résolument d'avant-garde, entendait renouveler le roman et elle le fait ici de manière magistrale car sa nouvelle forme littéraire s'impose par une force et une beauté mise au service d'une dénonciation sociale corrosive et d'une restauration de la dignité de ces « mondes enchaînés de l'esclavage ». De plus, cette prose poétique se lit avec une grande facilité , comme un roman portant en creux une histoire et dans lequel on n'est jamais perdu malgré la multiplicité des voix qui s'y croisent.
Dernière édition par Emmanuelle Caminade le Dim 9 Mai 2010 - 16:18, édité 1 fois | |
| | | Emmanuelle Caminade Envolée postale
Messages : 204 Inscription le : 06/11/2009 Age : 74 Localisation : Drôme provençale
| Sujet: Hélène Bessette Dim 9 Mai 2010 - 16:16 | |
| Première page d'Ida ou le délire :Je lui disais toujours
Ida. Regardez vos pieds comme ça. Levez un peu la tête. Pourquoi baissez-vous toujours la tête comme ça? Vos pieds... vous les connaissez. Ils ont grandi avec vous. Vous les avez toujours vu vos pieds. Vos pieds. Pas vrai. Ida. Ce que je vous dis. C'est la pure vérité. Votre vie bornée par vos énormes pieds. Du combien chaussez-vous ? votre pointure ? Du combien que c'est que vous pouvez chausser ? Ida. Vous ne me l'avez pas encore dit. 44 ? Du 44. Ne vous fâchez pas si je vous dis 42. 42 fillette. C'est pour rire. Du 37 et demi. Un pied mignon. Du 39 américain. Ne faites pas cette tête-là. si je vous parle de vos pieds. des pieds ... ça vaut bien la tête. Est-ce qu'on se passe mieux des pieds que de la tête ? Justement je vous demande Ida pour l'amour du ciel ( for the God'sake). Levez la tête. Je vous en prie. Vos pieds n'ont pas besoin de vous pour avancer. Il y a soixante(-sept ans, pardon, soixante-six qu'ils avancent seuls. ( Vous trouverez 4 longs extraits supplémentaires de Ida ou le délire suite à la critique que j'en ai faite sur mon blog ) | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Hélène Bessette Dim 9 Mai 2010 - 16:41 | |
| On peut trouver ses livres ? La plupart de ses livres étaient introuvables il y a peu, à part Le Bonheur de la nuit. Et malgré les effors de ceux qui tentent de la faire connaitre. | |
| | | Emmanuelle Caminade Envolée postale
Messages : 204 Inscription le : 06/11/2009 Age : 74 Localisation : Drôme provençale
| Sujet: Re: Hélène Bessette Dim 9 Mai 2010 - 17:46 | |
| - bix229 a écrit:
- On peut trouver ses livres ?
La plupart de ses livres étaient introuvables il y a peu, à part Le Bonheur de la nuit. Et malgré les effors de ceux qui tentent de la faire connaitre. Sur Amazon.fr , on trouve actuellement des livres neufs ou d'occasion : Ida ou le délire : Suivi de Le Résumé (Broché - 4 mars 2009), 17 € La Tour ( Broché - 10 février 2010), 17 € maternA (Broché - 3 mai 2007), 17 € Ainsi que : Suite suisse de Hélène Bessette, Florence Giorgetti, et Robert Cantarella (Broché - 14 mai 2008), de 17 € à 12 € + frais de port Le bonheur de la nuit de Hélène Bessette et Bernard Noël (Broché - 15 septembre 2006),de 15 € à 10 € + frais de port Et une biographie : Hélène Bessette de Julien Doussinault (Broché - 3 octobre 2008) de 18,52 € à 10,99 + frais de port | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Hélène Bessette Dim 9 Mai 2010 - 18:03 | |
| Hé hé ! ... pour ses aficionados, dont je suis, on écrit LNB7 ... Cette biographie d' Hélène Bessette a paru l'année dernière ... ses oeuvres sont quasiment introuvables, sinon dans d'anciennes éditions. Les Editions Léo Scheer ont en partie réparé cette injustice en publiant "Le bonheur de la nuit" , un roman inédit ... « Un des auteurs les plus originaux de ce temps. Enfin du nouveau. » Raymond Queneau « La littérature vivante, pour moi, pour le moment, c'est Hélène Bessette, personne d'autre en France. » Marguerite Duras « Un sourcier a fait jaillir une eau pure et glacée, mais qui le saura si nous n'indiquons, déjà recouverte sous la quotidienne arborescence des imprimés, la place exacte de la petite source étouffée ? » Claude Mauriac, Le Figaro « Imaginez une jeune fille employant les armes de Jarry et d'Ionesco (…). L'écriture d'Hélène Bessette, irritante, recherchée, presque hystérique, finit par s'imposer dans un grand délire majestueux. Un écrivain de race, qu'il faut découvrir, sans tarder. » Alain Bosquet, Le Monde Hélène Bessette… ce nom ne vous dit sans doute rien. Elle est pourtant l’une des figure majeure de l’histoire littéraire du XXe siècle. Souhaitant enfin donner raison à celle qui avait coutume d’énoncer « plus tard on dira qui je fus », la collection laureli, aux Éditions Léo Scheer rend disponible une œuvre plus actuelle que jamais. Le premier titre publié sera un inédit : Le Bonheur de la nuit. Présentation d'Hélène Bessette par Julien Doussinault : « La France compte trop d'écrivains », lit-on fréquemment, et les auteurs anonymes pullulent. Mais Hélène Bessette ne peut être mêlée à cette littérature de l'oubli tant sa prose nette, nerveuse, avare de mots, lisible, complice du lecteur, laisse paraître un style très reconnaissable, rythmé par une multitude d'images poétiques et de formules télégraphiques. Suite de la présentation de LNB7 par Julien Doussinault : - Spoiler:
Dix ans après la sortie du premier livre d’Hélène Bessette, le succès se faisait encore attendre malgré des soutiens prestigieux. Marguerite Duras, au cours d'une émission diffusée sur France Culture, prenait la défense de Bessette : « Nous sommes quelques-uns, dont Raymond Queneau et Nathalie Sarraute, à l'admirer beaucoup et à regretter profondément le silence qui entoure la publication de ses romans. (…) Il nous semble que l'œuvre elle-même devrait frapper très profondément, ne serait-ce que par la rareté extrême du talent dont elle témoigne. La nature faite littérature, la littérature vivante, pour moi, pour le moment, c'est Hélène Bessette, personne d'autre en France. » Derrière elle, d'autres écrivains : Raymond Queneau (« Enfin du nouveau ! » écrit-il en lisant le premier manuscrit d'Hélène Bessette remis par Michel Leiris, qu'il tenait lui-même de Maurice Leenhardt), Jean Paulhan, Dominique Aury, Jean Guéhenno, André Malraux, Simone de Beauvoir, Maurice Genevoix… Des critiques également : Claude Mauriac lui consacre de nombreux articles dans Le Figaro, et Alain Bosquet réclame régulièrement justice pour Hélène Bessette dans ses tribunes au Monde et à Combat. Enfin, l'ensemble du personnel de la rue Sébastien Bottin lui est entièrement dévoué, à commencer par Gaston, Claude et Robert Gallimard, L.D. Hirsch et Jacques Lemarchand, Marcel Arland… Quelles raisons peuvent expliquer le silence inouï régnant autour d’une œuvre aussi fondamentale que celle d’Hélène Bessette ? Il semble évidemment qu'il y ait une multitude de raisons à cette disparition, jamais une seule propre, toutes nées de concours de circonstances. Hélène Bessette est une femme, elle est institutrice et ne vit pas à Paris. Ces trois arguments pourraient presque suffire à faire d'elle un non écrivain du XXe siècle. Gallimard ne sort aucun de ses ouvrages en format poche et perd un procès intenté par Roland Dumas au sujet des Petites Lecocq dans lequel une ancienne amie de Bessette a cru se reconnaître. Mais l'on peut croire aussi que son premier adversaire fut elle-même, ou la folie qui la gagne de plus en plus et la force à s'exiler à Nouméa, à Londres, à Lausanne, à Utrecht, ou à déménager sans cesse dans toutes les régions de France. De 1953 à 1973, en Europe comme aux États-Unis, on lit Bessette, et cinq de ses livres ont été distingués : un fragment de Lili pleure est publié dans la revue Les Temps Modernes, dirigée par Jean-Paul Sartre, et le roman obtient le prix Cazes en 1954. L'année suivante, contre toute attente, Vingt minutes de silence reçoit des voix au Goncourt. En 1959, La Tour est traduit en américain pour l'anthologie de Laurent Le Sage sur le Nouveau Roman français éditée par les presses de l'Université de Pennsylvanie. En 1963, N'avez-vous pas froid est inscrit sur les listes du Goncourt et du Médicis, et Si est élu meilleur livre de l'année par la rédaction du journal Combat en 1964 ; un extrait de ce roman est publié dans la revue L'VII à Bruxelles. Hélène Bessette sort donc du laboratoire, influence certains écrivains, divise les critiques, bouleverse la littérature en général et le genre romanesque en particulier. Hélène Bessette, romancière, réfléchit tout au long de sa vie sur le sens du roman, mis à mort par les symbolistes, enterré par les surréalistes, puis renaissant, jamais à l'abri d'une nouvelle menace, sans cesse remis en cause au XXe siècle, parfois très éloigné des exigences littéraires. Claude Mauriac a défini l'alittérature comme étant un nouveau pôle jamais atteint vers lequel doivent tendre les auteurs honnêtes, dénonçant les récentes impostures vendues en librairie. L'a privatif, au lieu d'indiquer un manque, désigne ici une qualité, et l'allitérature devient « la littérature délivrée des facilités qui ont donné à ce mot un sens péjoratif ». Dans ses romans, Hélène Bessette s'oriente vers cette voie tracée par le journaliste du Figaro, impose un style, une œuvre, des idées, va à l'encontre de la monotonie calculée des clausules flaubertiennes et veut faire vivre le genre romanesque en le mettant à l'épreuve. « Pour que le roman redevienne vivant à la génération suivante, il faudra qu'il ait réussi à s'intégrer les conquêtes de la poésie, et recueille les fruits de la libération surréaliste », avait écrit Claude-Edmonde Magny, et Bessette ne tarde pas à reconnaître que cette phrase est importante, qu'elle est même la meilleure de toutes celles qu'on rencontre à ce sujet. Il faut du moins la connaître si l'on veut suivre consciencieusement son parcours littéraire et mieux comprendre la démarche, la progression, le processus de l'auteur. Tout, chez Bessette, gravite autour de l’association inédite entre roman et poésie, et ses recherches concernant ce nouvel hybride littéraire seront constantes, largement inspirées des théories d'Ezra Pound, de Virginia Woolf ou bien encore d'André Breton. En 1954, Hélène Bessette rédige Le Manifeste, paragraphe 25 du Résumé publié à ses frais quinze ans plus tard à cent exemplaires. Le Manifeste doit être considéré comme l'acte de naissance du roman poétique et précède le Gang du Roman Poétique (GRP), qu'elle fonde en 1959. C'est une réflexion littéraire originale et revendicatrice qui a pour but de fixer les règles d'un jeu de l'esprit auquel le lecteur doit s'adapter. La romancière part du principe que « la littérature a cinquante ans de retard sur la Peinture, l'Architecture et la Musique. Les autres arts n'hésitent pas à employer des matériaux nouveaux. Pourquoi la littérature ne se dégagerait-elle pas de la tradition littéraire. […] Qu'une forme dite poétique entre dans l'écriture d'un livre est dans la marche logique de l'évolution littéraire. […] Cette poésie peut donc tout naturellement devenir le matériel que l'écrivain emploiera pour donner un nouveau souffle à la littérature. Forme poétique pouvant s'exprimer par une désarticulation de la phrase, une scission. Sorte d'impressionnisme littéraire, de tachisme. De phonétisme. » Tout a été dit mais tout n'a pas encore été écrit. Hélène Bessette nous en apporte la preuve et change la forme du roman, tout en conservant pour l'écrire ses propres arguments autobiographiques, proposant une vision du monde implacable et neuve, avec une part de doute, de terreur et d'inquiétude. L'intrigue va vite, et les télégrammes ne suffisent pas. En vingt ans, Hélène Bessette passe du murmure à la parole, à l’écriture. Il est difficile finalement de critiquer les phrases d'Hélène Bessette, venues semble-t-il facilement au bout de la plume, et il faut une concentration particulière pour voir comme leur simplicité, leur brièveté, ou l'émotion dans la sobriété lèvent pour le lecteur attentif des problèmes sans fond et des souffrances profondes. La phrase en elle-même est des plus banales, peut-être par opposition à ce qu'elle dit, et c'est probablement ce qui a dérouté : une phrase quotidienne pour évoquer de grandes tragédies. L'intellectualité du siècle, et la phrase, ont été si complexes à la suite de Proust qu'elles ont fini par contraindre le lecteur à ne plus comprendre une phrase simple, à ne plus envisager qu'une phrase sans recherche puisse exprimer autant sinon plus qu'une phrase universitaire (qui ne manque pas de charme), mais qui lorqu'elle en manque (ce qui arrive) se fait alambiquée et obscure. Le français plat utilisé dans d'innombrables romans populistes écrits sur des situations malheureuses, a rendu complètement indifférent ce genre de littérature, et l'on a sans doute confondu Bessette avec l'un de ces romanciers que l'on peut oublier. Mais une œuvre qui compte quatorze livres publiés par Gallimard en seulement vingt ans, jalonnée de critiques, de distinctions dans les prix, « innovante », nous paraît être une des voix essentielles de ces dernières années et bien plus, une réussite téméraire, au regard de la pérennité que l'on n'a pas voulu lui accorder. « Je serai connue trente ou cinquante ans après ma mort », répétait-elle à ses enfants, certaine de son succès à venir, irrévocablement posthume. Hélène Bessette est morte en 2000, mais sa dernière publication (sa première mort) date de 1973. Trente ans ont déjà passé…
Lili pleure (1953, Prix Cazes) Materna (1954) Vingt minutes de silence (1955, reçoit des voix au Prix Goncourt) Les Petites Lecocq (1955) La Tour (1959) La Route bleue (1960) La Grande Balade (1961) N'avez vous pas froid (1963, inscrit sur les listes du Goncourt et du Médicis) Si (1964) Suite Suisse (1965) Garance Rose (1965) Les Petites Lilshart (1967) Ida ou le délire (1973) Le Divorce interrompu (théâtre, coll. « Le manteau d'Arlequin »,1968).
- Citation :
Résumé et extrait de "Le bonheur dans la nuit", inédit publié par Léo Scheer (Source Evene) : Dans le 'bonheur' d'une nuit particulière, une ambiance feutrée propre à la confession, aux crises, aux disputes, aux réconciliations... tout vole en éclat. Et monsieur de tenter de quitter Madame, sans même savoir laquelle et pourquoi. Ni à quel saint se vouer. Et l'actrice de choisir sa proie. Et d'en changer. Et les serviteurs de commenter à perdre haleine. Mais le héros ne se démasque qu'au final : l'argent, toujours l'argent qui fait tourner le monde ...
"Il n'y a plus rien. Ce n'est rien. Hallucination du rêve sexuel. Il n'y a rien à avouer. Pas d'aveu. Seulement ce sourire. Ce léger sourire. Ce rapide sourire. Moyen Age pesant aux sorcières souriantes. 'Plus de Libido' Crie quelqu'un. Saluer une femme. Sexe sous le front. Plonger dans le cauchemar le plus affreux. Je lui souris donc je l'aime. Enfantillage des adultes enfantins. Sous-développés. La lampe grand voltage de la jalousie en éveil. - Ils se sont avoués leur amour. Pleure l'enfant-Doudou. ANGOISSE Pour la libido. En faut-il ? N'en faut-il pas ? Nata totalement égaré. Bandeau sur les yeux. Dans la forêt aux branches mêlées. Où se promènent les âmes somnambules. C' est une affaire." - Spoiler:
Il a suffi d'un C/C de ma présentation ailleurs
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| Sujet: Re: Hélène Bessette | |
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| | | | Hélène Bessette | |
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