Une petite déception pour La maison des damnés, qui est pourtant considéré comme un grand roman du genre ‘maison hantée’.
Histoire classique : plusieurs personnes décident de passer plusieurs jours dans une maison hantée pour étudier les phénomènes paranormaux qui s’y déroulent, les choses tournent mal.
Il y a des éléments très intéressants pour ceux qui s’intéressent à cette catégorie de romans d’épouvante (conscience post-Freudienne de l’inquiétante étrangeté, avec tout ce que ça implique de concentration d’horreur sexuelle dans la maison hantée), donc je suis contente de l’avoir lu, mais je ne le recommanderais pas au lecteur qui veut s’y initier.
Je suis en effet embêtée par la création d’un suspense un peu artificiel créé autour d’une révélation finale somme toute ni très surprenante, ni très intéressante : qui/qu’est-ce qui hante la maison Belasco ? Cette fin me semble un peu trop fermée… pourtant je comprends bien ne serait pas le même roman si l’on ne terminait pas sur cette idée de ‘tout est expliqué’.
Parcourir ce sujet m’a cependant donné envie de me procurer, un de ces jours, ‘Journal d’un monstre’.