Stephen Frears

Arabella a écrit:

Il ne peut pas être pire que ce que j'imagine après la bande annonce.
Broken c'est déjà daté. Et un vieux film coréen, La servante sort demain. Il me tente terriblement. Tu l'a déjà vu Traversay ?

Oui, très intéressant, ce film coréen. Qui a fait l'objet d'un remake récent, fort sulfureux.

Les remake sont rarement indispensables, je me contenterai pour le moment de l'original.

Arabella a écrit:

Les remake sont rarement indispensables, je me contenterai pour le moment de l'original.

Le remake de Im Sang-Soo "The Housemaid" était très bon. J'aime beaucoup sa mise en scène. Son dernier film était à Cannes et semble avoir bien plu. J'irai voir cette version d'origine.

J'espère pour toi que le film sera visible dans ta région.

Marko a écrit:

Arabella a écrit:

Les remake sont rarement indispensables, je me contenterai pour le moment de l'original.

Le remake de Im Sang-Soo "The Housemaid" était très bon. J'aime beaucoup sa mise en scène. Son dernier film était à Cannes et semble avoir bien plu. J'irai voir cette version d'origine.

Son Housemaid était très différent du Housemaid original. La différence entre la maison d'un professeur de musique qui tente de s'en sortir et celle d'un richissime type. A l'écran, la super maison est beaucoup plus photogénique, et puis il en fait des tonnes dans la mise en scène et la froideur de l'image, c'est tellement excessif (ou grotesque, parfois ?) que c'en est assez fascinant.
Mais le caractère excessif était déjà présent dans l'original, plus dans l'histoire que dans la mise en scène.
Du coup, oui, le remake était vraiment intéressant (j'ai vu d'abord le remake, avant de voir l'original, peut-être que ça a de l'importance, car souvent j'aime moins le deuxième que je vois sur la même histoire...).

En tout cas, même si je n'ai pas été vraiment emballé par l'original (il a, me semble-t-il, un peu vieilli, mais on peut le voir comme un témoignage des conditions de vie de l'époque), remercions par Scorsese et la World Cinema Foundation pour avoir numérisé le film et ainsi l'avoir sauvé.

Et bien si j'ai l'occasion je verrai aussi le remake, mais cela risque de ne pas être simple. De toute façon je préfère commencer par le film d'origine.

On en discutait ici: The Housemaid. Pauvre Stephen Frears! On floode son fil

Marko a écrit:

Pauvre Stephen Frears! On floode son fil

Sacrément.

Philomena

Citation :

Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.
Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.

Stephen Frears trouve le ton juste à travers une expression sobre et discrète, à l'écoute de ses personnages. Le récit se construit sur des nuances, fuyant l'urgence d'un suspense et la facilité d'une charge contre une institution religieuse.
L'interprétation de Judi Dench et Steve Coogan (omniprésent sur ce projet comme scénariste et producteur) est exemplaire de bout en bout et l'émotion vit par leur complicité. Le scepticisme, la rancoeur et la frustration du journaliste face à l'échec et au drame mettent en valeur la patience éprouvée et la spontanéité de Philomena. Ils cherchent tous deux une forme de retenue, d'acceptation qui se dévoile par contrastes.
Philomena est donc un des meilleurs films de Frears même si j'ai regretté une utilisation trop insistante des flash-backs.

J’ai bien envie de le voir celui-là. En plus j’adore Judi Dench.

Philomena

J'ai vu ce film ce soir.
Je l'ai beaucoup apprécié. Le jeu des deux acteurs est d'une qualité excellente, tout en retenue et pudeur.
Le chemin de la mère est exemplaire de vérité et de simplicité.

Beau duo d'acteurs mais il faut avoir le moral car l'ensemble est d'une grande tristesse même si une belle relation se tisse entre les deux progressivement.

Moi aussi, j'aimerais bien le voir....Il évoque - dans l'autre sens - la quète du livre de Dermot Bolger "Une seconde vie".