| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Katherine Mosby | |
| | |
Auteur | Message |
---|
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Katherine Mosby Ven 10 Sep 2010 - 13:59 | |
| Il faudrait qu'elle soit au portail le mois prochain, surtout que j'ai Lilian Dawes en attente et celui-ci me fait envie aussi. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Katherine Mosby Ven 10 Sep 2010 - 14:26 | |
| - Epi a écrit:
- Il faudrait qu'elle soit au portail le mois prochain, surtout que j'ai Lilian Dawes en attente et celui-ci me fait envie aussi.
je vais en tous les cas la nominer encore une fois | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Katherine Mosby Ven 10 Sep 2010 - 14:47 | |
| - kenavo a écrit:
- Epi a écrit:
- Il faudrait qu'elle soit au portail le mois prochain, surtout que j'ai Lilian Dawes en attente et celui-ci me fait envie aussi.
je vais en tous les cas la nominer encore une fois Yes ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Katherine Mosby Ven 10 Sep 2010 - 16:01 | |
| |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Katherine Mosby Dim 24 Oct 2010 - 9:06 | |
| Kenavo, l'as-tu lu, Sanctuaires ardents? Titre original: Private Altars, ce qui n'est pas vraiment la même chose! Presque fini, c'est un joli roman! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Katherine Mosby Dim 24 Oct 2010 - 9:11 | |
| - Marie a écrit:
- Kenavo, l'as-tu lu, Sanctuaires ardents?
Titre original: Private Altars, ce qui n'est pas vraiment la même chose! Presque fini, c'est un joli roman! Nezumi l'a terminé, moi, je me retrouve dans les dernières 60 pages.. et oui, je confirme, un bon moment de lecture.. contente que tu aimes | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Katherine Mosby Lun 25 Oct 2010 - 8:38 | |
| Sanctuaires ardents ( Private Altars) traduit de l'anglais ( Etats-Unis) par Cécile Arnaud Quai Voltaire
C’est une histoire assez classique dans laquelle nous entraîne Katherine Mosby. La Virginie, c’est là que Willard ramène son épouse ,Vienna, une new -yorkaise dans les années 20. Une nordiste dans le Sud profond, une bas- bleu , deux ans d’université et des livres plein ses malles. On ne sait pas trop ce qui les a attirés l’un vers l’autre, mais en tout cas, cela ne va pas durer. Une femme qui entend rester elle-même sans faire de concessions à son entourage Socialiste, allez savoir et peut être même communiste. Fumant des cigarettes, et gentille avec les Nègres. Entichée d’arbres et ennuyée par les conversations des voisines. Trop, c’est trop. On va la suivre pendant une quinzaine d’années, éduquant seule ses deux enfants et toujours aussi marginale. Vienna est un beau personnage romanesque , mais j’ai été surtout séduite par tous les personnages secondaires, en particulier ses enfants qui paieront au prix cher le besoin d’intégrité et d’absence de compromis de leur mère. C’est un roman plein de charme, au style très maîtrisé, quelque fois même un peu suranné . | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Katherine Mosby Lun 25 Oct 2010 - 10:54 | |
| / Private Altars / Sanctuaires ardents Marie a bien résumé le contenu. Un roman qui ne laisse pas indifférent parce que les personnages deviennent très réelles sous la plume de Katherine Mosby. Difficile de les oublier... - Marie a écrit:
- Vienna est un beau personnage romanesque , mais j’ai été surtout séduite par tous les personnages secondaires, en particulier ses enfants qui paieront au prix cher le besoin d’intégrité et d’absence de compromis de leur mère.
ah oui, toute une rangée de personnages hauts en couleurs.. pour moi un vrai coup de coeur et si je pense que c'est un premier roman, sublime travail! - Marie a écrit:
- C’est un roman plein de charme, au style très maîtrisé, quelque fois même un peu suranné .
Sur mon livre il y a, comme toujours chez les livres anglais, des extraits de critiques et il y a entre autre la phrase: Katherine Mosby has that rare quality in a novelist: the ability to make you smile even as she's breaking your heart. Louanne Ricepour faire court: elle te fait sourire en même temps qu'elle te brise le coeur Et ben, oui, c'est ce qu'elle a fait. Cela fait longtemps que je n'ai pas pleuré autant en lisant un livre.. puh.. vers la fin cela devient vraiment dur.. mais en même temps c'est tout beau En tout cas un livre qui va ranger parmis mes préférés. Et tout comme Nezumi l'a déjà dit sur un autre fil: ce roman est connecté avec son deuxième livre Sous le charme de Lillian Dawes. On peut lire les livres dans le sens inverse (ce que j'ai fait), on peut les lire sans se soucier l'un de l'autre.. mais cela apporte vraiment "une image complète" si on connait les deux - et moi j'ai envie de reprendre Lilian Dawes.. maintenant que je connais très bien un des personnages qui va revenir dans ce roman | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Katherine Mosby Lun 25 Oct 2010 - 11:11 | |
| Tout à fait d'accord, même si après 20 pages j'ai eu un petit fléchissement d'intéret et puis c'est reparti. c'est beau, émouvant, avec des ambiances et des personnages qui marquent. Et d'accord avec Marie aussi, Vienna est un personnage très romanesque, peut-etre trop d'ailleurs, ce qui fait qu'on s'attache plus à d'autres. |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Katherine Mosby Lun 25 Oct 2010 - 14:06 | |
| - Nezumi a écrit:
- Et d'accord avec Marie aussi, Vienna est un personnage très romanesque, peut-etre trop d'ailleurs, ce qui fait qu'on s'attache plus à d'autres.
oui.. elle est vraiment tellement à part que cela semble un peu de trop.. le moment qu'elle tombe amoureuse de ce jeune homme, elle devient vraiment 'saine' et plus humaine.. mais hélas.. en tout cas, j'aime bien tous les personnages de ce livre et je sens qu'ils vont rester près de moi pour un très long moment. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Katherine Mosby Lun 25 Oct 2010 - 15:39 | |
| Il faut que je fasse mon commentaire pour Lillian Dawes. Je dois dire que je suis un peu plus réservée, j'ai aimé mais pas autant que j'espérais. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Katherine Mosby Lun 25 Oct 2010 - 15:45 | |
| - Epi a écrit:
- Il faut que je fasse mon commentaire pour Lillian Dawes. Je dois dire que je suis un peu plus réservée, j'ai aimé mais pas autant que j'espérais.
tu sais que tu ne dois pas faire un commentaire à tout prix non, vas-y.. on va pouvoir en discuter | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Katherine Mosby Lun 25 Oct 2010 - 17:41 | |
| | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Katherine Mosby Jeu 28 Oct 2010 - 12:03 | |
| Je ne le connais que de nom, jamais lu un livre de lui, mais il a son fil sur Parfum: iciet il écrit de bien bons commentaires sur des livres Une excentrique en Virginie Par Eric Neuhoff
Une New-Yorkaise cultivée se retrouve exilée dans une province perdue des États-Unis, dans Sanctuaires ardents de Katherine Mosby. Le Sud fait semblant d'être une région des États-Unis. Il s'agit d'un morceau d'imaginaire, d'une contrée faite de mots. Ses bâtisseurs s'appellent Faulkner, Capote, McCullers. Harper Lee.
On songe à tous ceux-là en plongeant dans le premier roman de Katherine Mosby, qui date de 1995. D'elle, on avait lu récemment Sous le charme de Lilian Dawes, qui était très fitzgeraldien, avec une héroïne à la Holly Golightly. Visiblement, Mosby aime ces personnages de femmes à part, mystérieuses, inclassables. Ce sont des gens qu'on regarde en biais, à Winsville (Virginie-Occidentale), en 1926. Vienna, qui vient de New York, a épousé Willard Daniels, qui possède la plus grande maison du bourg. Grosse déception chez Madame. Quel ennui, ce trou perdu. Imaginez, elle s'est lancée dans la rédaction d'un poème épique censé concurrencer Virgile, et on l'invite à prendre le thé chez l'épouse du maire. Pour elle, difficile de supporter ces mondanités creuses, ces conversations pour ne rien dire. Vienna est championne pour quitter à l'improviste une réunion qui la barbe. Le qu'en-dira-t-on ne la gêne pas. Le mari, lui, n'est pas de cet avis. Il plantera là l'excentrique, la laissant avec deux enfants en bas âge, dans ce domaine trop grand pour elle, où les serviteurs noirs répondent aux noms de Fayette ou Hegemony. Alors elle repeint la grange en lapis-lazuli, a un pur-sang arabe qu'elle ne monte jamais. Elliot et Willa jouent dans les bois, soignent de petits animaux, imitent les cris des oiseaux. Un jour, on les obligera à aller à l'école et cette expérience banale se transforme pour eux en calvaire. Il faut dire que la tragédie s'invite souvent dans les parages. Pourquoi Vienna n'a-t-elle pas pu refaire sa vie avec ce botaniste anglais, à guérir des arbres, entre parties de cricket et sandwichs au concombre? Le quotidien n'est pas une chose formidable. Vienna a trouvé la parade.
Monstres de convention
Elle ne ment pas, non, «elle se contentait d'interpréter la vérité et de la rendre poétique». Chacun sa méthode. Elle ne voit pas bien ce qu'elle fabrique au milieu de tous ces étrangers. Que des ignares, des monstres de convention. À quoi lui sert de parler grec et latin couramment? Mosby est une styliste. Les chapitres sont comme des buissons à feuilles denses, odorantes, colorées. La colère est là. Le merveilleux de l'enfance éclate, les terreurs qui l'accompagnent aussi. Les amitiés ne durent pas. Il y avait eu Alisha, avec laquelle on dressait des listes de dîners pour les morts et qui s'habillait comme Oscar Wilde. Ça jasait trop, dans cette province étriquée, remplie de médecins ivrognes et de vieilles filles à bec-de-lièvre. Cette Vienna est quelqu'un d'épatant. Le jour où son mari l'abandonne, elle affuble un épouvantail des vêtements de ce dernier. Rien que pour ça, on vous embrasse, Vienna Daniels. Et respect pour la prose lumineuse, fluide, poétique de Katherine Mosby. C'est une romancière capable de décrire ainsi un livre tombé dans une baignoire: «Après trois jours à sécher au soleil, l'ouvrage était demeuré gonflé, débordant de sa reliure comme un gros bonhomme dans son costume trop petit.» source | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Katherine Mosby | |
| |
| | | | Katherine Mosby | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|