| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
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| Maylis de Kerangal | |
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Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Mar 16 Nov 2010 - 8:44 | |
| Wa. C'est que tu donnes envie Traversay avec ton commentaire !
Un extrait ou deux pour voir ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Mar 16 Nov 2010 - 10:12 | |
| Yep !
Le pont inachevé est massif dans la nuit, une présence monstrueuse, très noire, Waldo le dévisage à voix basse, l’éclairage de nuit ne doit pas être trop fort, trop spectaculaire, Georges, je ne veux pas du sabre de flamme, de faisceaux qui sculptent, d’ampoules qui appuient, toute cette saloperie de grandiloquence, les tours ne seront pas éclairées jusqu’au sommet afin qu’on puisse penser qu’elles se prolongent dans la nuit, le tablier sera un simple trait comme une ligne de fuite, et on réglera la balance entre les ombres, entre les différentes qualités d’ombre, on fera toucher les matières, le fleuve, la ville, la forêt et, pour le pont, je veux seulement que l’on sente la force dans les câbles...
Georges Diderot avait beau être une légende , il avait vieilli, ses méthodes de management n'étaient pas vraiment d'équerre et il n'était pas issu du sérail- pas un jeune chacal de l'X avec des fourmis dans les jambes, un performer de Mines ou un cacique des Ponts et Chaussés, pas un cerveau supersonique lubrifié au calcul vectoriel, fonctions à plusieurs variables, dérivés, diagonalisation, espaces euclidiens et séries de Fourier. Diderot c'était une carrière complexe, difficile à suivre, plus latérale que verticale, hybridée au plus au haut point par toutes sortes de compétences, un mélange d'ingénieur maison entré par la petite porte et finissant par siéger au Comex star free lance, un type qui fumait dans les ascenseurs, un tutoyeur de pédégés...
Les Indiens quand-même finissent par se montrer. Depuis le temps. Un beau jour, ils sortent du bois et s'approchent pour voir, se coulent dans les buissons sans même froisser les feuilles, et soudain, se dressent, immenses. Ils sont là, debout près des cabanes, ils sont armés de lances et nus. Ils respirent comme des hommes. Terrorisés, ils foutent eux-même la trouille, on pointe sur eux de lourdes carabines, on leur crie de rester où ils sont, de ne pas faire un pas, de ne pas faire un geste. Ils ne comprennent rien. On les aura prévenus. Des coups de feu claquent, des corps s'effondrent...
Heureusement il y a l’eau. Le mouvement de l’eau. La lumière de l’eau. Le fleuve épais, large, fécond. Le fleuve gelé patinoire qui craque de partout quand vient la débâcle, s’éveille animal et secoue ses écailles de glace, tellement vivant soudain contre la ville lasse. Heureusement qu’il y a cette liberté... | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Lun 17 Jan 2011 - 21:20 | |
| ça pète le début de "Naissance d'un pont", j'espère que ça va continuer
extrait (début du recrutement de l'équipe pour l'édification du pont):
Un autre travailleur rejoint la cohorte sans se faire remarquer - pas un seul d'entre nous n'aurait misé un jeton sur sa silhouette anguleuse, sournoise, tatouée à l'épingle à nourrice, un chat mal aimé qui se prendrait des roustes et rêverait d'en donner.
ça y est je me crois dans une lecture commune... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Mar 18 Jan 2011 - 8:26 | |
| - darkanny a écrit:
- ça pète le début de "Naissance d'un pont", j'espère que ça va continuer
pour moi ce rythme infernal du début qui est trop bon, se brise après qu'on commence de parler plus du pont.. mais bon, tu vas nous dire pour ta lecture | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Ven 21 Jan 2011 - 22:13 | |
| Naissance d'un pont
J'ai des sentiments mêlés sur ce livre D'abord je l'ai lu assez vite mais je ne sais pas si c'est parce que j'ai aimé ou étais plutôt pressée d'en finir, un peu des deux peut-être
Ce qui frappe chez cet écrivain c'est surtout son style, et c'est là que le bas blesse à mon avis, la forme l'emporte sur le fond.
Comme l'a dit Kenavo, les 60 premières pages sont assez impressionnantes, on est emporté dans un tourbillon de mots et de phrases au service d'une excellente introduction sur la mise en place de ce giga chantier et de son équipe hétéroclite.
Entreprise collective, mondialiste au service d'un capitalisme outrancier, ce pont ou plutôt sa construction occupe le récit de bout en bout.
Des hommes s'affrontent, des événements imprévus (quoique ) surgissent, on a là en quelque sorte un thriller dans le milieu du béton et de l'acier. donc sur la forme, Maylis de Kerangal en fait des tonnes comme pour mieux nous convaincre de l'ampleur du chantier. Trop je trouve , dans une phrase elle va utiliser 2 ou 3 expressions qui signifient quasiment la même chose et je trouve que ça alourdit considérablement le récit, exemple:
L'accident s'était joué à la vitesse de l'éclair, un reflet dans l'oeil, un battement de paupières, un éclat de morse....
et tout est comme ça, à chaque fois, comme si on n'avait pas compris ce qu'elle voulait dire.
Les dialogues sont noyés dans la phrase ce qui donne
L'autre l'a vu et s'avance, lui fourre le sac dans les bras me dis pas que t'avais oublié notre petite affaire hein, c'est pour demain tu as les instructions là-dedans.
Style moderne ? fatigant je trouve...
et puis je ne vais pas jouer les académiciennes mais j'en appelle aux profs de français sur cette phrase qui m'a paru vraiment mal tournée:
Mais cette chute l'affecta qui ramassait en sa trajectoire fatale la confusion du chantier.
Bref je m'attendais à un récit enlevé, mais il est plombé par trop d'exercices de style, pourtant l'histoire est assez fascinante et les personnages bien campés quoique le cliché ne soit pas loin parfois. J'aurais aimé m'arrêter sur certains personnages, psychologiquement parlant, mais on dirait que l'auteur n'a pas eu le temps.
Donc je suis quand même un peu déçue et j'ai largement préféré Corniche Kennedy, moins ambitieux , mais plus lumineux. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Lun 21 Fév 2011 - 18:07 | |
| Comme Darkanny, je suis un peu déçue par Naissance d’un pont Est ce de l’avoir trop attendu (Sixième sur la liste d ‘attente des réservations dans ma médiathèque…) ? Je ne crois pas. Je vais essayer d’analyser ce qui ne va pas entre ce livre et moi.
D’abord le quatrième de couverture, s’il motive votre choix, ne peut donner que des déceptions : il parle de roman-fleuve, « à l’américaine » . Je prends mon dictionnaire :
Roman-fleuve n.m. roman-fleuve, romans-fleuves Roman très long mettant en scène de nombreux personnages que l'on suit à travers la succession des générations et la multiplicité des lieux; saga:
Alors non, ça n’est pas un roman long (317 pages), ça ne se passe pas sur des années, c’est en un seul lieu (le chantier) et il y a bien de multiples personnages (une dizaine), mais ils vont assez peu se rencontrer donc cela ne donne pas une impression de richesse
Ensuite « à l’américaine ». Mais q u’est et que çà veut dire ? Je pense que cela se place en opposition à un roman à la française (sans doute sous-entendu auto-fiction minimaliste) et je trouve cela plutôt méprisant, je suppose que je ne suis pas la seule à avoir adoré de nombreux romans français. Cela peut évoquer aussi l’idée d’un auteur qui se réfère à une technique, qui veut ainsi, vraiment donner vie à son roman, l’ancrer dans une réalité (par ex Philipp Roth et la boucherie casher dans Indignation, Richard Powers et les neurosciences dans la Chambre aux Echos et beaucoup d’autres qui ont souvent fait travailler des documentaristes sur leur sujet). Là c’est bien le cadre du livre mais je suis d’accord avec Kenavo, que cette technicité est parfois un peu lourde.
Ensuite, il y a le style de Maylis de Kerangal, sur lequel je ne reviens pas , car il a été très bien décrit par Traversay. Je ne sais pas si c’est le style habituel de cette auteur, mais je pense que c’est l’élément crucial de ce livre qui fait qu’on accroche ou non. Je comprend qu’on peut le trouver exaltant et passionnant, se laisser entraîner par lui, mais moi, il m’a un peu irritée, je l’ai trouvé un peu surfait et affecté, par moments peut-être un peu « procédé » : vous écrivez un texte, vous remplacez les points par des virgules, vous faites sauter un sujet ou un verbe au passage. Bon , je caricature, il y a certaines phrases bien belles quand même….ça n’est pas un livre à lire dans le métro.
Donc, si comme moi, on n’est pas scotché par le style , il s’avère qu’il n’y a pas grand chose dans ce roman : une série de personnages magnifiquement décrits, je le reconnais (pourquoi n’écrit-elle pas des nouvelles ?), mais qui interagissent très peu entre eux, qu’on ne voit pas réellement travailler (comment est ce qu’il avance, ce pont ?) et des évènements qu’on aurait presque pu lister à l’avance : un début de grève, des écologistes qui se fâchent, un accident du travail, une histoire d’amour pour corser le tout (à laquelle il m’ a été difficile de croire : comment peut-on imaginer que le chef général de ce super chantier, ingénieur haut de gamme international, tombe amoureux d’une femme ainsi décrite un peu plus haut : « ce n’est pas qu’elle soit laide, ou sale, non – on devine que c’est le genre de femme à ne posséder qu’un seul soutien gorge et à laver ses culottes dans les lavabos » … je veux bien que l'amour soit aveugle, mais….
Je me rends compte que j’ai été peut-être trop dure avec ce livre qui a une idée, un style qui peut plaire ou déplaire, mais manque un peu de souffle pour le projet, et c’est dommage, parce que Maylis de Kerangal a quand même bien du talent.
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| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Lun 21 Fév 2011 - 18:32 | |
| - topocl a écrit:
Roman-fleuve n.m. roman-fleuve, romans-fleuves Roman très long mettant en scène de nombreux personnages que l'on suit à travers la succession des générations et la multiplicité des lieux; saga:
Alors non, ça n’est pas un roman long (317 pages), ça ne se passe pas sur des années, c’est en un seul lieu (le chantier) et il y a bien de multiples personnages (une dizaine), mais ils vont assez peu se rencontrer donc cela ne donne pas une impression de riches Peut-être ont-ils voulu dire roman au bord d'un fleuve ? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Lun 21 Fév 2011 - 19:22 | |
| - topocl a écrit:
- Je me rends compte que j’ai été peut-être trop dure avec ce livre qui a une idée, un style qui peut plaire ou déplaire, mais manque un peu de souffle pour le projet, et c’est dommage, parce que Maylis de Kerangal a quand même bien du talent.
meci pour ton commentaire qui montre très bien pourquoi on peut passer à côté de ce livre.. Et d'accord avec toi, elle devrait essayer des nouvelles.. - traversay a écrit:
- Peut-être ont-ils voulu dire roman au bord d'un fleuve ?
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Ven 18 Mar 2011 - 17:43 | |
| je viens de découvrir qu'elle a publié l'an passé ce livre : Nina et les oreillersj'aime bien si les auteurs s'associent avec des illustrateurs pour des livres pour les enfants.. je vais y jeter un oeil | |
| | | zazy Sage de la littérature
Messages : 2492 Inscription le : 19/03/2011 Age : 75 Localisation : bourgogne
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Sam 19 Mar 2011 - 16:37 | |
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« Le 15 Août 2007, le New York Times annonça dans ses pages Business la construction d’un pont dans la ville de Coca, brève de trois lignes en bas de casse corps 12 qui glissa sans rien accrocher d’autres que des haussements de sourcils » et voilà, C’est parti !!!!! Vingt ans que Diderot, quel drôle de nom pour un bâtisseur réaliste, promène sa carcasse et bâtit à travers le monde des ouvrages d’art. « Ce qui me plaît, c’est travailler le réel, faire jouer les paramètres, me placer au ras du terrain, à la culotte des choses, c’est là que je me déploie ».
Venus de tous horizons, Chine, France, USA, Afrique, Russie, des hommes et des femmes convergent vers Coca (USA). N’imaginez pas une ville où l’on fabriquerait la dite boisson…. Non, c’est la fausse route assurée. Non, tous s’engagent vers la construction d’un pont autoroutier. Il y a, entre autre, Summer Diamantis, rare femme ingénieur spécialisée dans le béton. Sanche Alphonse Cameron, grutier hors normes, mais chatouilleux sur l’exactitude de son nom. Parmi les sans-grades nous rencontrons Katherine, mère de 3 enfants qui s’élèvent seuls et épouse d’un homme devenu handicapé et qui se soigne à coups de bière et de poings sur le visage de sa femme (je suis polie). Toutes ces humanités vont construire The Bridge afin de donner un éclairage « international » à la ville de Coca « Welcome to Coca, the brand new Coca, the most fabulous town of the moment ! » dont le maire John Johnson dit le Boa veut que son nom s’inscrive dans l’histoire. A se faire inviter à Dubaï par les Emirs, l’on prend des idées de grandeur….. Le pont, voilà le personnage central de ce roman fleuve (celui qu’il traverse). Il va bouleverser la vie des habitants de Coca, l’économie locale, le biotope des indiens qui vivent dans la forêt de l’autre côté. Sur ce chantier gigantesque, nous aurons une grève, l’arrivée d’un écolo, l’arrêt des travaux pendant 3 semaines pour cause de nidifications. Tout est concentré dans cette mégalopole temporaire.
Attention, dès que vous aurez ouvert la première page de ce livre-chantier, vous ne pourrez plus le lâcher..... C’est un petit bijou, un diamant brut…… J’avais presque envie de déclamer ce livre à voix haute….. Du picaresque, de l’épopée…. Ce livre vient des tripes. C’est du cru, du vocabulaire de chantier, un torrent, mais jamais vulgaire !!! Les portraits sont vivants et bien dessinés. L’écriture est très précise, les phrases longues et sinueuses, comme le fleuve, nous montrent la mécanique à la fois précise et sauvage de ce chantier et de ce qui y vivent Donc, un nouveau coup de cœur et les jurés ont eu raison de lui décerner le prix Médicis. Une très belle découverte.
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| | | zazy Sage de la littérature
Messages : 2492 Inscription le : 19/03/2011 Age : 75 Localisation : bourgogne
| | | | Menyne Agilité postale
Messages : 864 Inscription le : 26/04/2008 Age : 53 Localisation : dis z'y mieux !
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Lun 18 Avr 2011 - 20:52 | |
| Je relance la polémique ! J'ai terminé Naissance d'un pont et je suis loin d'être emballée. Comme le titre l'indique, l'auteure nous décrit donc la naissance d'un pont de l'historique du projet à l'inauguration. Et, c'est lors de cette construction que vont se croiser différents personnages. C'est un fragment de leurs vies que nous découvrons. Il y a Georges Diderot l'ingénieur apatride, Sanche Alphonse Cameron le grutier, Summer Diamantis la spécialiste du béton, Jacob le ''blanc'' au milieu des indiens, Shakira la beauté russe, Katherine Thoreau une employée parmi d'autres, les indiens, la forêt, la ville ... J'avoue avoir eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire puis l'impression d'un récit inachevé. Je pense que c'est le but : ne raconter qu'un passage de la vie des différents protagonistes mais du coup, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. Le pont demeure l'élément principal et les nombreuses descriptions techniques m'ont lassée. De plus, j'avais dû mal écouter les émissions à la radio car je pensais que l'histoire était celle d'un pont qui allait changer la vie d'un peuple indien. Cette construction favorisant l'arrivée de la civilisation moderne et détruisant la forêt, il y avait une lutte entre ces deux modes de vie ! J'ai dû halluciner car ce n'est pas exactement le thème principal. Cela est juste évoqué. Il y a une ébauche de réflexion alors que je m'attendais à davantage d'engagement. Quant au style, je n'ai pas accroché du tout ! J'avais parfois du mal à me repérer dans le temps. Je ne suis donc pas aussi enthousiaste que Kenavo et Traversay. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Lun 18 Avr 2011 - 21:07 | |
| - menine a écrit:
- Je ne suis donc pas aussi enthousiaste que Kenavo et Traversay.
j'ai relu mon commentaire et je dois dire qu'après tout ce temps, cela reste toujours vrai: pas trop d'enthousiasme à part pour les premières 50 pages.. ceux-là sont vraiment d'une force extra.. par après c'est plutôt l'envie de retrouver un peu de la magie du début.. mais je reste aussi mitigée pour le tout.. bien que je veux bien poursuivre avec cette auteure | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Mar 19 Avr 2011 - 10:32 | |
| - kenavo a écrit:
- .. bien que je veux bien poursuivre avec cette auteure
j'ai acheté Corniche Kennedy qu'elle a publié en 2008, je vous en parlerai un de ces jours. | |
| | | Mirabelle Envolée postale
Messages : 107 Inscription le : 06/04/2010 Age : 41 Localisation : Vers l'infini et au-delà
| Sujet: Re: Maylis de Kerangal Lun 25 Avr 2011 - 19:07 | |
| Je suis une grande admiratrice de Naissance d'un pont, son sujet original, son écriture puissante et sa force ... | |
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| Sujet: Re: Maylis de Kerangal | |
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| | | | Maylis de Kerangal | |
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