Lecture en commun - Jim Lynch : Border songs

Oui, y'a des chances!

En tout cas je ne sais pas si Jim Lynch s'inspire de faits réels, mais je ne pensais pas qu'il y avait tous ces problèmes autour de la frontière américano-canadienne (terrorisme, drogue etc). Un des politiciens dit même que c'est "le problème de la frontière USA/Mexique au carré".

Sinon Wayne, il me donne presque envie de retenter de lire Gatsby le magnifique, j'ai toujours callé dans les 10 premières pages.

Nezumi a écrit:

En tout cas je ne sais pas si Jim Lynch s'inspire de faits réels, mais je ne pensais pas qu'il y avait tous ces problèmes autour de la frontière américano-canadienne (terrorisme, drogue etc). Un des politiciens dit même que c'est "le problème de la frontière USA/Mexique au carré".

oui, je n'étais pas consciente non plus.. si cela existe (même s'il exagère, il doit y avoir un peu de vérité) c'est vraiment du nouveau pour moi
je connais des gens qui ont fait le voyage US-Canada et vice-versa et j'ai toujours entendu qu'il faudrait bien avoir tous ses papier en ordre.. mais sinon.. tout cool..
mais en effet.. si on y pense.. cette frontière est autant tentant que celle avec le Mexique (je n'ai fait pas de marque dans mon livre, mais je pense à ce Méxicain dont il parle qui a fait le voyage vers un autre pays, attérit après au Canade et qui s'est introduit de ce côté en Amérique

Nezumi a écrit:

Sinon Wayne, il me donne presque envie de retenter de lire Gatsby le magnifique, j'ai toujours callé dans les 10 premières pages.

tu as trouvé la bonne personne pour t'encourager parce que j'ai adoré ce livre (mais, je dois avouer, je l'ai lu après avoir vu le film et avec le beau Robert Redford devant les yeux, cela m'a aidé de succomber à cette histoire )

Lu jusqu'au chapitre 21 inclus...
il ne se passe toujours rien de particulier, la narration passe d'un personnage à l'autre, sans que ce soit ennuyeux pour autant. Le chapitre 19 comporte sa petite touche de suspense, quand Toby emmène Madeline dans les bois et on croit que c'est pour la tuer car il la prend pour une taupe. Le chapitre 20 est tragi-comique, avec Norm qui continue à cumuler les calamités, et se demande si les 10000 dollars ont été déposés dans sa boite aux lettres. Ce qui m'a fait rire, c'est quand au chapitre 21 Brandon voit la scène avec son père filmée par une des caméras de surveillance et se demande ce qui se passe...
Fin du chapitre 21, pas trop compris ce que fait Brandon avec cet amas de bois qu'il trouve sur le rivage ? Une oeuvre d'art? Un nid ? Je pensais vraiment qu'il avait trouvé une autre planque de drogue.

Et l'oiseau du jour, aperçu par Brandon à la fin du chapitre 21

Tufted puffin/Le macareux huppé

clic

Ca m'amuse d'écouter ces cris d'oiseaux car voilà ce qui se passe à chaque fois: qui vient flairer et tourner autour de l'écran ?


Et sinon, je me suis rendue compte d'un gros point commun entre A marée basse et celui-ci, je me demande si Jim Lynch fait exprès de développer le même thème: dans les deux, il est question de personnes (Miles et Brandon) qui font les gros titres à cause de leurs découvertes (calamar géant pour l'un, drogue pour l'autre), et qu'ils font ces trouvailles simplement parce qu'ils savent regarder mieux que les autres, qu'ils portent un vrai regard sur leur environnement au lieu de passer sans le voir, comme la plupart des gens autour d'eux.

Nezumi a écrit:

Ce qui m'a fait rire, c'est quand au chapitre 21 Brandon voit la scène avec son père filmée par une des caméras de surveillance et se demande ce qui se passe...

et il découvre surtout que son père fume, ce qu'il ne savait pas..
et j'aime bien les ordres du chef "faites comme avant, mais faites mieux" en quelque sorte, pour justifier l'investissement des caméras.. et surtout son ASAP ... grrr.. un de nos chefs s'est aussi habitué d'utiliser cette abréviation

Nezumi a écrit:

Fin du chapitre 21, pas trop compris ce que fait Brandon avec cet amas de bois qu'il trouve sur le rivage ? Une oeuvre d'art? Un nid ? Je pensais vraiment qu'il avait trouvé une autre planque de drogue.

il dit à un moment "as if a ship and several firs had been mauled" - j'ai pensé aux deux bateaux qu'on a rencontré: celui du père de Brandon (est-ce qu'il l'a détruit et "jeté" dans l'eau?).. ou celui de Madeline.. un accident?
mais sinon, je n'ai pas d'explication non plus

Nezumi a écrit:

Ca m'amuse d'écouter ces cris d'oiseaux car voilà ce qui se passe à chaque fois: qui vient flairer et tourner autour de l'écran ?

Yumi va aussi être experte des oiseaux après cette lecture

Nezumi a écrit:

Et sinon, je me suis rendue compte d'un gros point commun entre A marée basse et celui-ci, je me demande si Jim Lynch fait exprès de développer le même thème: dans les deux, il est question de personnes (Miles et Brandon) qui font les gros titres à cause de leurs découvertes (calamar géant pour l'un, drogue pour l'autre), et qu'ils font ces trouvailles simplement parce qu'ils savent regarder mieux que les autres, qu'ils portent un vrai regard sur leur environnement au lieu de passer sans le voir, comme la plupart des gens autour d'eux.

oui, tout à fait.. je l'avais mentionné au début que je pensais que ces deux personnages se ressemblaient à cause d'un "don"..

Je n'aime pas trop le personnage du vétérinaire qui est venu au chapitre 20, mais je retiens sa phrase:
If you don't believe in democracy, why don't you move somewhere you don't have to participage in one?
(si vous n'avez pas de la confiance dans la démocratie, pourquoi vous n'allez pas vivre quelque part où vous n'avez pas besoin d'y participer)

kenavo a écrit:

oui, tout à fait.. je l'avais mentionné au début que je pensais que ces deux personnages se ressemblaient à cause d'un "don"..

Ben justement, je me demande si c'est vraiment un don, même si ça les met à part. Tout le monde les considère comme extraordinaires, mais finalement, ils ne le sont pas tant que ça, ils sont peut-être comme les gens devraient être un peu plus.

kenavo a écrit:

Je n'aime pas trop le personnage du vétérinaire qui est venu au chapitre 20, mais je retiens sa phrase:
If you don't believe in democracy, why don't you move somewhere you don't have to participage in one?
(si vous n'avez pas de la confiance dans la démocratie, pourquoi vous n'allez pas vivre quelque part où vous n'avez pas besoin d'y participer)

pas sympathique du tout en effet, mais il a le sens de la formule.

Nezumi a écrit:

Ben justement, je me demande si c'est vraiment un don, même si ça les met à part. Tout le monde les considère comme extraordinaires, mais finalement, ils ne le sont pas tant que ça, ils sont peut-être comme les gens devraient être un peu plus.

et si je commençais à m'exprimer un peu plus clairement au lieu de mettre des mots entre " " et suppose qu'on me comprend
en mettant "don" entre guillemets je voulais en fait dire que les autres voient cela comme un don, moi pas trop..
surtout la presse, tout comme dans A marée basse, doit assumer sa part et je pense que Jim Lynch aime bien montrer ce côté "presse" qui se jette sur des choses assez normales, mais en les gonflant, crée des 'miracles'

y'a pas de problèmes, moi aussi je devrais tenir compte des guillemets.

Avancé un peu hier soir, jusqu'au chapitre 25, et ça continue de la même façon, Norm et Jeanette, Madeline, Wayne qui dégomme la caméra de surveillance caché sous son masque de George Bush...Brandon finalement n'apparaît pas tant que ça dans ce roman, on apprend que sa construction sur la plage était en fait un échantillon de son art. En fait on découvre les personnages à petites doses mais on en sait toujours peu sur Brandon, ce qui est un peu frustrant, car c'est le personnage le plus attachant.
un passage qui m'a fait rire est quand "The king of marijuana" met le feu à un drapeau US devant une meute de journalistes après avoir fait son petit discours militant, et est tellement défoncé qu'il ne se rend pas compte que son pull a pris feu.

Nezumi a écrit:

Brandon finalement n'apparaît pas tant que ça dans ce roman, on apprend que sa construction sur la plage était en fait un échantillon de son art. En fait on découvre les personnages à petites doses mais on en sait toujours peu sur Brandon, ce qui est un peu frustrant, car c'est le personnage le plus attachant.

Brandon fait du LandArt et se voit tout de suite confronté par la non-compréhension des gens autour.. et on le ridiculise..
mais en effet, il est surtout toujours en train de découvrir à tous les coups des fraudeurs, même quand il a souvent pas l'intention.. mais sinon il reste vraiment flou..

j'ai dû sourire quand son chef lui dit qu'il devrait rester dans sa voiture parce qu'il n'a plus le nerf d'expliquer aux gens ce que Brandon fait p.ex. au cimetière (observer des chouettes)..
j'ai en tout cas l'impression que Jim Lynch a eu un bon temps en écrivant ce roman, il y partout des petites phrases, des scènes drôles.. je ne me rappelle plus si c'était autant le cas dans À marée basse, mais en tout cas ici, c'est judicieux..

Oui, c'est vraiment un roman agréable à lire (ça m'a fait rire aussi, ce détail des chouettes qui aiment voler dans les cimetières), et Jim Lynch arrive à nous scotcher sans vraiment beaucoup d'action et une intrigue plutôt décousue. Sans doute à cause de cette galerie de personnages si attachants. C'était déjà le cas dans A marée Basse, à la fin, on avait pas envie de les quitter.

Nezumi a écrit:

Sans doute à cause de cette galerie de personnages si attachants. C'était déjà le cas dans A marée Basse, à la fin, on avait pas envie de les quitter.

oui, ce sera drôle de les laisser derrière soi après la lecture..
(t'imagine, je pense encore des fois à Miles.. et cela fait un bout de temps que j'ai lu ce livre )

normal, c'est un super gamin, Miles!

Nezumi a écrit:

normal, c'est un super gamin, Miles!

et Brandon va probablement aussi rester.. surtout que dans le petit supermarché tout près de mon bureau, il y a un 'garçon' (je dirais quand même début 30aine) qui 'ressemble' à lui.. pas trop futé, il est là pour ranger les aliments dans les rayons, recupérer les caddies que les gens délaissent sur la route,... mais gentil comme tout et vraiment un type sympa.. malheureusement assez malmené par son patron

Voilà, j'en suis arrivée à la 3e partie, on va arriver à la finir cette LC!
Comme d'habitude, je n'arrive pas trop à commenter, surtout que l'intrigue part un peu dans tous les sens, je te laisse poster tes impressions et je réagirai...

Nezumi a écrit:

Voilà, j'en suis arrivée à la 3e partie, on va arriver à la finir cette LC!

je vais tout d'abord devoir lire jusque là.. mais je reviens par après..
et oui, on a toutes les deux une autre lecture pour le 1er décembre.. faudra dire au revoir à Brandon et toute son équipe

voilà , j'y suis..
de ces chapitres jusqu'à la 3e partie, je retiens surtout
le chapitre 26 - belle méthode de Sophie pour avoir des informations et je suis certaine qu'elle enregistre le tout..
mais intéressant ce que Norm dit de Brandon, entre autre concernant l'art de celui-ci.. et le fait qu'il a toujours été embarassé par cela, ce qui est dommage.. il n'y probablement jamais entendu de Andy Goldworthy qui fait p.ex. avec du bois des choses merveilleux



et le chapitre 27 avec la rencontre de Brandon et Madeline dans le restaurant..
ah, pauvre Brandon.. je crains fort pour lui qu'il va devoir continuer de rêver de Madeline.. il n'est pas tout à fait le genre d'homme pour lequel elle va tomber..

et petite remarque à part: cela m'intrigue que ce bar/restaurant s'appelle McGiver.. s'écrit un peu autrement que MacGyver.. mais se prononce presque de la même façon.. et la série autour de MacGyver a été tourné tout près, à Vancouver




sinon j'ai de la peine pour Norm et ses vaches.. et j'ai l'impression de me retrouver en pleine série autour du Docteur James Harriot

(série culte que j'ai adoré dans le temps.. et qui m'a convaincu que vétérinaire n'était pas un travail de rêve.. bien que le paysage de cette série est sublime... )

marrant à quoi Jim Lynch me fait penser