Django Reinhardt [Jazz]

Jean Reinhardt, plus connu sous le nom de Django Reinhardt, né le 23 janvier 1910 à Liberchies en Belgique et mort le 16 mai 1953 à Samois-sur-Seine en France, est un guitariste manouche de jazz. Son style de jeu et de composition a ensuite été imité, donnant naissance à un style à part entière : le jazz manouche. Issu d’une famille manouche, il est encore aujourd’hui l’un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz.

source et suite

pour le centenaire en janvier :

Minor Swing





et une version yammie

Spoiler:

Maître inconstestable. Il ne faut pas le dissocier de Grapelli qui a donné une dimension plus importante à sa musique. D'ailleurs c'est entre deux morceau à l'époque du hot jazz que le style fut créé. Souvent imité, jamais égalé , même si des gens comme Babik ( son fils), Rocky Gresset, Stochello Rosenberg et d'une certaine manière Sanseverino contribue à perpétuer cette musique qui est très tendance en ce moment.

inspiré par ma lecture du moment: Alain Gerber, Je te verrai dans mes rêves

Je suis absolement fand de Dajngo qui n'a eu que des imitateurs jusqu'à présent. Ne pas négliger le soutien de Grapelli dans sa musique.
Je suis curieux d'avoir ton avis sur le livre de Gerber. J'ai lu dernièrement celui qu'il a consacré à Paul Desmond et j'ai été très déçu.

Hexagone a écrit:

Je suis absolement fand de Dajngo qui n'a eu que des imitateurs jusqu'à présent. Ne pas négliger le soutien de Grapelli dans sa musique.

je ne pourrais même pas te citer les imitateurs.. je n'écoute pour ce genre de jazz que Django

Hexagone a écrit:

Je suis curieux d'avoir ton avis sur le livre de Gerber. J'ai lu dernièrement celui qu'il a consacré à Paul Desmond et j'ai été très déçu.

ceux que j'ai lu de lui m'ont bien plu.. pour celui-ci je suis déjà enthousiaste, et je n'ai lu que 40 pages

mais comment ne pas l'être, il écrit en quelque sorte -aussi- un hommage à Woody Allen et Sean Penn.. réuni dans le film Sweet And Lowdown / Accords et désaccords et ce livre parle en effet de la recherche de Gerber pour trouver des traces de ce fameux Emmet Ray...

je viens de découvrir ceci


Joann Sfar, Clément Oubrerie et Philippe Bruno, Jeangot (Tome 1-Renard Manouche)

et une petite chanson pour fêter ça

Django Reinhardt est né en Belgique, mais il aurait aussi bien pu naître dans n’importe quel autre pays, sur n’importe quelle route traversée par sa roulotte de Gitans manouches. Son père était musicien et sa mère chanteuse. Enfant, Django avait plusieurs talents : voler des poules, trouver et nettoyer les cartouches des balles de la Première Guerre mondiale, que sa mère transformait ensuite et vendait comme bijoux et babioles de laiton, pêcher des truites en plongeant la main dans la rivière et en faisant des chatouilles sous le ventre jusqu’à ce que, hébétées et heureuses, elles se laissent simplement attraper, et enfin, bien sûr, jouer de la guitare. À douze ans, vivant avec sa famille dans un campement gitan juste en bordure de Paris, Django grattait déjà sa guitare-banjo dans tous les bals musettes de la ville. A dix-huit ans, un feu provoqué accidentellement pas son épouse Bella lui laissa la main gauche atrophiée, presque comme un crochet, mais il en fit sorte de changer sa technique musicale (il ne se servirait plus que de deux doigts) et il continua de jouer, jusqu’à devenir le plus grand guitariste de jazz au monde. Mais toujours, au fond, un guitariste gitan. Andrés Segovia l’entendit jouer une fois et en fut si impressionné qu’il voulut voir la partition, mais Django lui dit en riant qu’il n’y en avait pas, que c’était une simple improvisation. Jean Cocteau a dit de Django : « Il a vécu comme on rêve de vivre : en roulotte. Et même lorsque ce n’était plus une roulotte, c’était encore une roulotte. » Bien que son nom à l’état civil fût Jean Reinhardt, depuis tout petit on l’appelait Django. Django, en gitan, ça veut dire éveillé ou plutôt, je me réveille. C’est un verbe à la première personne. Je me réveille.
 
La Pirouette, Edouardo Halfon