John Lennon

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John Winston Ono Lennon MBE (né John Winston Lennon le 9 octobre 1940 à Liverpool, et mort assassiné le 8 décembre 1980 à New York) est un musicien, auteur-compositeur, chanteur et écrivain britannique. Il est le fondateur des Beatles, groupe musical anglais au succès planétaire depuis sa formation au début des années 1960. Au sein des Beatles, il forme avec Paul McCartney l’un des tandems d’auteurs-compositeurs les plus influents et prolifiques de l’histoire du rock, donnant naissance à plus de 200 chansons.

Adolescent, influencé par ses idoles américaines du rock 'n' roll, il est emporté par la vague de musique skiffle qui sévit à Liverpool et fonde en 1957 le groupe des Quarrymen, qui évoluent pour devenir, avec Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, les Beatles. De Please Please Me en 1963, à Let It Be en 1970, les Beatles deviennent un des plus grands phénomènes de l’histoire de l’industrie discographique, introduisant de nombreuses innovations musicales et mélangeant les genres et les influences. Lennon occupe une place centrale dans cette réussite populaire, critique et commerciale, composant une bonne partie des succès du groupe. Les dissensions entre les musiciens, en particulier entre Lennon et McCartney, mettent fin à l’aventure en 1970.

Lorsque les Beatles se séparent, John Lennon se consacre à sa carrière solo, épaulé et inspiré par sa femme Yoko Ono, artiste japonaise d’avant-garde. Ono et Lennon forment alors un des couples les plus médiatisés du monde, aussi bien pour leur musique que pour leur engagement politique. Ils créent le Plastic Ono Band, groupe à géométrie variable où ils sont accompagnés d’amis sur scène et en studio. En 1971, John Lennon compose l’une de ses chansons les plus emblématiques, Imagine ; l’album du même nom est également son plus grand succès commercial en solo. Lennon se retire de toute activité publique en 1975 pour s’occuper de son fils nouveau-né Sean, puis reprend sa carrière en 1980, quelques semaines avant d’être assassiné par Mark David Chapman, devant sa résidence du Dakota Building à New York.

Outre sa musique, Lennon est également célèbre pour ses nombreuses prises de positions, notamment pacifistes, à partir de la fin des années 1960. Ses activités et son engagement, notamment contre la guerre du Viêt Nam, lui valent des ennuis réguliers avec le gouvernement des États-Unis, qui tente de l’expulser. Personnalité complexe, il fait preuve d’un humour acerbe, teinté d’absurde et de non-sens, et se démarque également par son caractère parfois violent et conflictuel, en contradiction avec son image de représentant de l’idéal pacifiste. Il montre des talents dans les domaines de la peinture et de l’écriture, joue dans plusieurs films, et réalise des courts-métrages expérimentaux.

Trente ans après sa mort, il est l’un des artistes les plus populaires du XXe siècle et incarne le mouvement pacifiste peace and love des années 1960 et 1970. Un rassemblement à sa mémoire continue d’avoir lieu à New York chaque 8 décembre, date de sa mort, et plusieurs mémoriaux sont érigés en son honneur à travers le monde.

Un grand monsieur que j'aime beaucoup.
Il aurait eu 70 ans (aujourd'hui ou demain ?) et l'occasion était trop belle de créer son fil.
Imagine est l'une des plus belles chansons jamais écrites. Mais l'oeuvre considérable de Lennon ne se limite évidemment pas à celle-ci.
Une voix, un style qui m'ont toujours séduit. Et un humaniste passionné par la paix.

Vient d'arriver sur les tables en Pavillons poche: En flagrant délire de John Lennon.
Et le 21 octobre 2010:


Lennon de David Foenkinos
(J'ai vraiment beaucoup aimé.)

un 8 décembre il y a 30 ans...

kenavo a écrit:

un 8 décembre il y a 30 ans...

C'est fou, je me souviens encore parfaitement du jour où je l'ai appris, j'allais prendre le métro place de Clichy, j'ai eu vraiment du mal à y croire et j'étais très émue parce que je l'ai toujours bien aimé.

Epi a écrit:

kenavo a écrit:

un 8 décembre il y a 30 ans...

C'est fou, je me souviens encore parfaitement du jour où je l'ai appris, j'allais prendre le métro place de Clichy, j'ai eu vraiment du mal à y croire et j'étais très émue parce que je l'ai toujours bien aimé.

je sais que je l'ai "enregistré" au moment que je l'ai appris.. mais comme toi, je ne peux plus me rappeler ce que je faisais.. ou j'étais..
mais il y a de ces moments que toute une génération se dit "ah oui.. à ce moment j'étais/je faisais" (je le rencontre souvent dans les romans américains pour la mort de JFK )

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

kenavo a écrit:

un 8 décembre il y a 30 ans...

C'est fou, je me souviens encore parfaitement du jour où je l'ai appris, j'allais prendre le métro place de Clichy, j'ai eu vraiment du mal à y croire et j'étais très émue parce que je l'ai toujours bien aimé.

je sais que je l'ai "enregistré" au moment que je l'ai appris.. mais comme toi, je ne peux plus me rappeler ce que je faisais.. ou j'étais..
mais il y a de ces moments que toute une génération se dit "ah oui.. à ce moment j'étais/je faisais" (je le rencontre souvent dans les romans américains pour la mort de JFK )

Ah sisi moi je m'en souviens bien

kenavo a écrit:

mais il y a de ces moments que toute une génération se dit "ah oui.. à ce moment j'étais/je faisais" (je le rencontre souvent dans les romans américains pour la mort de JFK )

C'est vrai! C'est comme pour le 11 septembre ou la premier homme sur la lune. Ce sont de moments forts et on se rappelle tous ce que l'on faisait à cet instant là...

Comme Epi, je me souviens très bien de ce 8 décembre 80. J'étais dans la voiture et j'écoutais la radio en attendant Speedy, ça m'a fait un sacré choc.
C'était mon beatle préféré et de loin, il avait un vrai talent...

Je ne vais pas manquer le flm qui est tiré de sa vie en tout cas, même si les critiques sont mitigées.
Sorti hier


Merci pour ce fil et les morceaux choisis (Surtout A working class hero...J'adore)

Bon c'était quel jour le 8 décembre il y a 30 ans ? Parce que si ce n'était pas un week-end, je pense que j'étais en train de parfaire mon savoir-lire au ce1 !

Après, la musique de Lennon m'a marqué, beaucoup!

Allez hop, parlons de Walls and bridges. 1974.



Album dont on parle peu, à certains égards à juste titre.
Les arrangements soignés, bien qu'un peu FM par moments, tentent péniblement de faire oublier l'absence de chansons. Tout ça est un peu lisse. Mais bon, dans tous les cas, ça fait plaisir d'entendre sa voix... Je sais pas, Lennon, quand il fait des ratés, on a envie d'être indulgent... Il y a toujours une émotion, toujours quelque chose. Même ses chansons moyennes sont attachantes. On dit pas "c'est raté", mais plutôt "arf putain c'est dommage".


Deux grandes réussites, quand même.
L'émouvant Nobody loves you (when you're down and out).



Beaucoup préfèrent la démo (que l'on trouve sur l'anthologie de 98) et n'aiment pas les arrangements, qui soi-disant plombent le morceau.
Moi c'est le contraire. Je préfère avec. Ca ne rend le chant que plus héroïque... John n'a peut-être jamais aussi bien chanté une ballade... (y a concurrence pourtant sur ses deux premiers albums solo). Et puis les arrangements me touchent en eux-mêmes. Un côté "monstre" rétro. Je trouve ça beau, voilà.



Et Steel and glass


J'ai appris à l'aimer il y a deux ans. Je la zappais tout le temps avant. Je croyais qu'elle était chiante. En fait elle est énorme. Chant monumental. Il faut la passer volume à fond. Crescendo d'enfer, quand tout le monde rentre sur le refrain, ça me fiche les poils en l'air...
Bon, les arrangements du refrain ne sont qu'une resucée de son How do you sleep ? (riff guitare + cordes "asiatiques"), mais c'est pas grave... on a le droit de se plagier soi-même, allègrement pourquoi pas... du moment qu'on pique pas dans l'assiette du voisin ni vu ni connu.

...

A noter aussi le surprenant What you got. C'est avec cette chanson que Lennon parvient (à mon avis) à faire du rock new-yorkais décadent (à la Sally can't dance de Lou Reed) qui tienne la route... D'autres titres conçus dans le même esprit ne fonctionnent pas (Beef Jerky, par exemple...). Il avait déjà fait le coup sur Some time in New York City (1972), mais je ne suis toujours pas convaincu...

Par contre, l'insupportable Whatever gets you thru the night, en duo avec Elton John (que je ne déteste pas), au secours ! Les passages avec le sax, on dirait un générique de fin d'une émission de variété des années 80... On est qu'en 74 pourtant ! Les mecs ! merde ! Arf putain c'est dommage  

Sinon il y a des chansons assez sympathiques. Going down on love, #9 dream (jamais compris pourquoi on la trouvait sur tous les best of... mais l'intro est magnifique il est vrai...), Old dirt road.
Bref, des chansons pas indispensables, attachantes, moyennes, sympas. Comme l'album Mind games (1973) dans son ensemble, quoi (que j'aime cela dit davantage aujourd'hui, je l'ai dans ma voiture depuis bien deux mois... il tourne en boucle).

...

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