Jaume Cabré [Espagne]

Est-ce un livre d'abord facile, ou bien demande t-il du temps, et de l'attention ?

Spoiler:

mimi54 a écrit:

Est-ce un livre d'abord facile, ou bien demande t-il du temps, et de l'attention ?

Spoiler:

C'est un magnifique roman, passionnant mais difficile, qui demande du temps (770 pages) et beaucoup de concentration.
Je n'ai pas eu le temps de rédiger un commentaire mais je l'ai beaucoup beaucoup aimé.
Il t'énerverait sûrement.

coline a écrit:

mimi54 a écrit:

Est-ce un livre d'abord facile, ou bien demande t-il du temps, et de l'attention ?

Spoiler:

C'est un magnifique roman, passionnant mais difficile, qui demande du temps (770 pages) et beaucoup de concentration.
Je n'ai pas eu le temps de rédiger un commentaire mais je l'ai beaucoup beaucoup aimé.
Il t'énerverait sûrement.

Avec avec autre chose de plus fluide en parallèle?

mimi54 a écrit:

coline a écrit:

mimi54 a écrit:

Est-ce un livre d'abord facile, ou bien demande t-il du temps, et de l'attention ?

Spoiler:

C'est un magnifique roman, passionnant mais difficile, qui demande du temps (770 pages) et beaucoup de concentration.
Je n'ai pas eu le temps de rédiger un commentaire mais je l'ai beaucoup beaucoup aimé.
Il t'énerverait sûrement.

Avec avec autre chose de plus fluide en parallèle?

Je ne sais pas...Je me sens très mauvaise conseillère pour toi... 

Pour ma part, je pense que je me l'offrirai un de ces jours : Il me "trotte dans la tête" furieusement ces derniers temps (je croyais que ça me passerait mais ça ne fait que s'empirer ......  )

Moi aussi, ça me tente.

C'est un livre accessible dans le sens où il suffit de se laisser porter par la voix du narrateur, avec ses répétitions, ses oublis et ses errances qui forment un tapis romanesque souvent bouleversant.

Avadoro a écrit:

Confiteor

Un roman à l'ambition immense. Il m'a beaucoup touché par sa musicalité et sa fluidité, à l'image d'un violon qui devient le centre d'un arc narratif....car non seulement celui-ci révèle un passé mais il incarne également les illusions et les souffrances d'un quotidien, un destin tracé que l'on doit repousser. L'expression d'une beauté et la perception d'une douleur deviennent alors intimement liées et le jeune Adria, que l'on accompagne tout au long de sa vie dans sa "confession", ne peut que poursuivre la recherche d'un apaisement.
L'intime, d'abord oublié, est alors l'enjeu d'une appropriation de soi et le dévouement amoureux, en forme d'absolu, permet de transcender une fuite en avant pour mieux combattre ses proches échecs.
L'écriture de Jaume Cabré m'a semblé ici très limpide malgré ses détours (mon enthousiasme me motive à me replonger dans Les voix du Pamano). Les basculements temporels au sein d'un même paragraphe sont toujours présents et apparaissent cohérents, miroir d'une quête personnelle.
L'évocation des périodes historiques, de l'Inquisition jusqu'à une focalisation sur Auschwitz, est forcément risquée tant Cabré se doit de lier le destin de ses personnages aux tourments d'une condition humaine. Il y parvient car la démarche d'Adria représente une émancipation des cauchemars de l'Histoire, une renaissance pour combler le vide affectif d'une enfance volée.

J'admire ta capacité à synthétiser aussi clairement Avadoro!
Je me perds dans la rédaction de mon commentaire de ce roman extraordinairement chaotique, érudit et passionnant.

Juste ceci aujourd'hui:
Confiteor
(traduit du catalan par Edmond Raillard)

Je suis depuis quelques semaines dans la lecture de ce roman.
Il est vrai que j’ai eu peu de disponibilité pour lire ces dernières semaines mais pouvoir lui consacrer autant d’heures, et repousser sans cesse à plus tard, en m’attardant, la lecture des dernières pages était aussi ma volonté. Et mon plaisir !

Si ce roman n’obtient aucun prix ce sera à désespérer de la compétence des jurys littéraires.
Car il s’agit bien d’un chef-d’œuvre dans la forme et le fond.

A la page 573 ( sur les 780 que compte le livre) je lis ceci :

« Isaiah Berlin posa le livre sur la petite table et dit je lis tous les jours et tous les jours je m’aperçois qu’il me reste tout à lire. Et de temps en temps je dois relire, même si je ne relis que ce qui est digne du privilège de la relecture.
- Et qu’est-ce qui rend digne de ce privilège ?
- La capacité de fasciner le lecteur : de le faire s’émerveiller de l’intelligence qui se trouve dans le livre qu’il lit, ou de la beauté qu’il génère. »

Je referme Confiteor, pour quelques heures, avant de me replonger dedans, à nouveau. Car il en est digne !

Ca y est, j'ai commandé Les voix du Pamano.
Confiteor me fascine par sa couv.

tina a écrit:

Ca y est, j'ai commandé Les voix du Pamano.
Confiteor me fascine par sa couv.

Je crois que c'est bien de commencer par Les voix du Pamano, il prépare un peu à aborder la singularité de Confiteor.

Je l'ai acheté sous votre influence, si je n'aime pas, je saurai à qui m'en prendre ! :rire: 

tina a écrit:

Je l'ai acheté sous votre influence, si je n'aime pas, je saurai à qui m'en prendre !  

J'espère que ça va aller... 

Non, ça ne va pas ! On me signale : Les voix du Pamano (10/18) en "réimpression sans date" !

Pff...

5 en vente neufs sur priceminister.

Merci ! Bizarre quand même cette rupture de stock.