Quo Vadis [Mervyn LeRoy]

Quo Vadis

Citation :

Cette œuvre, longue de près de trois heures, décrit l'émergence de la chrétienté à Rome sous Néron, à travers une histoire d'amour entre un officier romain, Vinicius, neveu du mécène épicurien Pétrone, et Lygie, une jeune otage chrétienne, fille adoptive d'un général retraité, qu'il prendra comme épouse après avoir échappé au massacre des chrétiens dans les arènes impériales.

Le péplum pourquoi pas...

8 nominations aux Oscars pour le meilleur film, le meilleur second rôle pour Leo Genn et Peter Ustinov, la meilleure photographie couleur, les meilleurs décors et direction artistique en couleur, les meilleurs costumes couleur, meilleur montage et meilleure musique pour un film dramatique.

et pourquoi ?

c'est peut-être 1951 ? pour la couleur dans le cinéma ? pour le jeu tout en lever de sourcils ? en partie un mystère. Peter Ustinov en fait plus que des tonnes, trop en fait. Leo Genn pas mieux... Robert Taylor c'est plus limité mais... très convaincant en légionnaire héroïque mais mou. ça ressemble au film visuellement très plat, mais en couleur, un petit regain d'intérêt avec l'incendie de Rome. Il y a des trucs grands avec plein de mondes mais c'est plat. A quoi ça sert donc plusieurs années de tournage ? mystère. D'autant plus que le message est sévèrement appuyé côté religion avec en prime de très très kitschs apparitions (pourrait faire des captures pour illustrer certains trucs qu'on vient donner à la porte) ce qui alourdit encore le bazar.


pourtant ça se regarde. donc ce n'est ni pour les décors ni pour le fantastiquement laborieux déroulement de l'intrigue mais pour les femmes du films (et les histoires d'amûuurs qui vont avec). Elles en font certainement des tonnes elles aussi, mais mieux. Et puis elles sont jolies Deborah Kerr/Lygia et Patricia Laffan/Poppée, et j'aime bien les seconds rôles : Marina Berti/Eunice et Rosalie Crutchley/Acté.


le plus bizarre est que pour le temps que ça dure ça passe plutôt bien... avec le regret qu'on regarde le film plus comme une curiosité historique (comme on regarderait un frigo vintage ? ... avec un côté progressiste mais vraiment pas trop, bienvenue au pays des gourdasses) que comme on regarde un film.

animal a écrit:

le plus bizarre est que pour le temps que ça dure ça passe plutôt bien... avec le regret qu'on regarde le film plus comme une curiosité historique (comme on regarderait un frigo vintage ? ... avec un côté progressiste mais vraiment pas trop, bienvenue au pays des gourdasses) que comme on regarde un film.

Et puis, il faudrait lire le bouquin de Sienkiewicz. Je serais curieux de savoir si la bouquin de ce prix Nobel est aussi en technicolor...

eXPie a écrit:

Et puis, il faudrait lire le bouquin de Sienkiewicz. Je serais curieux de savoir si la bouquin de ce prix Nobel est aussi en technicolor...

Je vois que tu es prêt à te lancer dans les expériences les plus folles eXPie.
Je ne crois vraiment pas que Sienkiewicz soit pour toi. Ou alors vraiment par goût d'exotisme. Et j'ai adoré ça quand j'étais enfant (enfin pas Quo Vadis). Donc tu n'as pas intérêt à en dire du mal.

Arabella a écrit:

eXPie a écrit:

Et puis, il faudrait lire le bouquin de Sienkiewicz. Je serais curieux de savoir si la bouquin de ce prix Nobel est aussi en technicolor...

Je vois que tu es prêt à te lancer dans les expériences les plus folles eXPie.
Je ne crois vraiment pas que Sienkiewicz soit pour toi. Ou alors vraiment par goût d'exotisme. Et j'ai adoré ça quand j'était enfant (enfin pas Quo Vadis). Donc tu n'as pas intérêt à en dire du mal.

Je me sens d'humeur aventureuse, ces temps-ci...