Amélie Nothomb [Belgique]

Je signalerai juste que vous vous faites les juges de ce qu'est la bonne littérature et de ce qui est de la mauvaise. or je ne sais pas sur quels critères. Quelle est la fonction de la littérature et de l'art en général ?
De plus tu cites des américains Sydney car tu vantes ce pays je te conseille de lire leso uvrages de Frédéric Martel histoire de nuancer ton propos. Il existe de trés bon écrivains français (pour mes goûts).

Mouais... M'enfin on va cesser de polémiquer et ta question Kierkegaard (fais c**** à écrire ton pseudo^^) appelle un essai philosophique ou un débat sans fin. De mon côté je vais aller voir qui c'est ce Frédéric Martel

Euh... J'en ai trouvé qu'un, c'est un sociologue qui écrit des essais philosophiques sur les gays et les états-unis

Dans l'ordre :

- Quand je parle de critique, je parle de personnes qui font un vrai travail de commentaire et d'analyse des œuvres, pas des types qui écrivent dix lignes de réclame dans tel ou tel magazine.

- Nous nous faisons les juges dans la mesure où l'un des buts du forum est de récolter des avis, donc des jugements. Que ces jugements soient subjectifs... ma foi, ça semble aller nécessairement de paire. Cela dit, il me semble un peu facile de penser qu'on ne puisse rien dire étant entendue cette subjectivité. Le principal miroir de la qualité étant le temps, c'est-à-dire la postérité et la survivance. Pour autant, l'Histoire et l'évolution de ces postérités permet une certaine dose de prédictibilité. Tout jugement opérant dans un contexte défini, il est évident (nous sommes d'accord) que celui qui juge négativement tout ou grande partie de la dite "haute littérature" sera enclin à un jugement différent de Nothomb&co.

- Je "connais" F. Martel, pour avoir assisté à l'une de ces conférences justement sur la culture mainstream. Cela étant, je ne vois pas ce que ça vient faire ici. D'une part je n'ai pas cité que des américains (Eco, Coetzee, Volodine, Bolano, Sinclair), d'autre part je ne vante pas particulièrement ce pays dont un certain nombre de choses m'horripilent. Pour autant, et c'est vrai dans beaucoup de domaines notamment artistiques, je reconnais aux États-Unis le mérite de compter beaucoup des plus grands talents depuis deux ou trois décennies, bien que ce pays soit une machine à production bas de gamme par ailleurs. Enfin, aucun des auteurs américains précités n'appartient, que je sache, à ce que Martel défini comme culture mainstream.

Sydney a écrit:

Dans l'ordre :

- Quand je parle de critique, je parle de personnes qui font un vrai travail de commentaire et d'analyse des œuvres, pas des types qui écrivent dix lignes de réclame dans tel ou tel magazine.

- Nous nous faisons les juges dans la mesure où l'un des buts du forum est de récolter des avis, donc des jugements. Que ces jugements soient subjectifs... ma foi, ça semble aller nécessairement de paire. Cela dit, il me semble un peu facile de penser qu'on ne puisse rien dire étant entendue cette subjectivité. Le principal miroir de la qualité étant le temps, c'est-à-dire la postérité et la survivance. Pour autant, l'Histoire et l'évolution de ces postérités permet une certaine dose de prédictibilité. Tout jugement opérant dans un contexte défini, il est évident (nous sommes d'accord) que celui qui juge négativement tout ou grande partie de la dite "haute littérature" sera enclin à un jugement différent de Nothomb&co.

- Je "connais" F. Martel, pour avoir assisté à l'une de ces conférences justement sur la culture mainstream. Cela étant, je ne vois pas ce que ça vient faire ici. D'une part je n'ai pas cité que des américains (Eco, Coetzee, Volodine, Bolano, Sinclair), d'autre part je ne vante pas particulièrement ce pays dont un certain nombre de choses m'horripilent. Pour autant, et c'est vrai dans beaucoup de domaines notamment artistiques, je reconnais aux États-Unis le mérite de compter beaucoup des plus grands talents depuis deux ou trois décennies, bien que ce pays soit une machine à production bas de gamme par ailleurs. Enfin, aucun des auteurs américains précités n'appartient, que je sache, à ce que Martel défini comme culture mainstream.

-si tes jugements sont subjectifs ne les place pas à la hauteur d'une vérité incontestable, cela fait critique de magazine...
-Culture mainstream pour appuyer tes dires sur le fait qu'il y'a deux cultures : celle des grands auteurs si tu préfères et celle des Musso,Lévy etc...

Les deux sont utiles, d'une parce que la culture mainstream intervient auprès d'une population qui ne ferait peut etre pas la démarche de chercher une culture plus elitiste. De deux car elle peut servir de faire-valoir aux grands auteurs que tu cites.

Stargazer a écrit:

En revanche, Nothomb c'est quand même de la littérature populaire (je rappelle au passage que ses préoccupations majeures, c'est de savoir si elle va arriver à déféquer normalement (Métaphysique des tubes)

ça c'est une préoccupation bien naturelle

Sérieusement, ça pose la question du rôle des maisons d'édition qui poussent peut-être leurs auteurs à la facilité pour faire du chiffre et un résultat rapidement vendable.
Je lis pas mal de livres un peu décousus où on a l'impression que personne n'a dit à l'écrivain en question "telle partie mérite d'être plus travaillée" ou "il faut enlever ce passage qui n'apporte rien"
Et c'est dommage parce que certains se chient littéralement avec ce manque de clairvoyance ou de relecture alors que le bouquin pourrait vraiment être bon. Enfin je ne sais pas, il me semblait que c'était aussi le rôle des maisons d'édition? (c'est une question)

Ben... je dois dire humblement que je ne me fie pas seulemnt aux parfumés pour choisir mes livres, je lis aussi les critiques, sans ignorer que ce ne sont pas forcément de génie, mais toutes les opinions sont bonnes à prendre

Theo a écrit:

Stargazer a écrit:

En revanche, Nothomb c'est quand même de la littérature populaire (je rappelle au passage que ses préoccupations majeures, c'est de savoir si elle va arriver à déféquer normalement (Métaphysique des tubes)

ça c'est une préoccupation bien naturelle

Sérieusement, ça pose la question du rôle des maisons d'édition qui poussent peut-être leurs auteurs à la facilité pour faire du chiffre et un résultat rapidement vendable.
Je lis pas mal de livres un peu décousus où on a l'impression que personne n'a dit à l'écrivain en question "telle partie mérite d'être plus travaillée" ou "il faut enlever ce passage qui n'apporte rien"
Et c'est dommage parce que certains se chient littéralement avec ce manque de clairvoyance ou de relecture alors que le bouquin pourrait vraiment être bon. Enfin je ne sais pas, il me semblait que c'était aussi le rôle des maisons d'édition? (c'est une question)

Encore faudrait-il que les éditeurs aient la clairvoyance / la compétence pour déceler les failles dans un texte, mais rappelons nous que ce sont avant tout des marchands de papier et lorsque tu t'adresses au lectorat de Marc Levy (pur hasard^^) tu te soucies pas de savoir si c'est bourré de fotes d'aurtograffe ou de passages à chier, tu te soucies avant tout de calculer combien tu vas en faire imprimer...

PS je note encore deux allusions à la selle dans ton post, va falloir que tu consultes^^

Stargazer a écrit:

Encore faudrait-il que les éditeurs aient la clairvoyance / la compétence pour déceler les failles dans un texte, mais rappelons nous que ce sont avant tout des marchands de papier et lorsque tu t'adresses au lectorat de Marc Levy (pur hasard^^) tu te soucies pas de savoir si c'est bourré de fotes d'aurtograffe ou de passages à chier, tu te soucies avant tout de calculer combien tu vas en faire imprimer...

En résumé les éditeurs sont incompétents, les critiques on n'en parle pas, et la littérature française à pleurer...
Très constructif tout ça

1-La plupart oui, ayant affaire à eux, je suis consterné en permanence...
2-Oui, je les lis malgré moi et j'ai parfois voir souvent de la peine pour eux...
3-Au vu de ce qui sort et de ce que j'ai lu ces dernières années, hélas...

Et puis les résumé ça m'a toujours soulé...

Au final , je crois que je vais lire Nothomb!

Voilà, lis Hygiène de l'Assassin, et après tu me diras si j'ai des goûts de neuneu...

hum je regarde dans ma liste et j'ai noté "une forme de vie"



L'echange epistolaire qu'elle entretient avec un soldat qui est en Irak.

Connais pas j'ai arrêté Amélie depuis longtemps...