Omar Khayyam

Citation :

Né d'un père fabricant de tentes, Omar Khayyâm, devient celèbre, dès 1074, comme mathématicien en Orient. Il vécut sous l'occupation turque en Perse (Iran actuel) au XIIème siècle, époque où les plus grands érudits en mathématiques et en médecine venaient d'Orient : il eut pour prédécesseurs Al-Khwarizmi et Ibn Sina, dit Avicenne. Ses brillantes études lui permirent de rédiger divers ouvrages d'algèbre, arithmétique et musique qui contribuèrent à sa renommée de son vivant. Entre autres, il est l'auteur d'un traité sur les équations cubiques avec les solutions trouvées géométriquement par l'intersection de sections coniques, et il réussit à approximer la durée d'une année à 365, 24219858156 jours. Omar Khayyâm, géomètre de renom, est aussi l'auteur d'un traité de physique sur les métaux précieux.

J ai découvert ce poète persan amoureux des femmes et du vin, en lisant Samarcande.
Depuis lui et moi, nous nous retrouvons très souvent. Dans le bus, les parcs, le salon.
Le croyant par excellence qui a compris que la beauté du monde et l amour que nous avons pour lui était
une caresse au visage du Créateur.

Ses quatrains sont des hymnes à la vie

" Boire du vin et étreindre la beauté
Vaut mieux que l'hypocrisie du dévot ;
Si l'amoureux et si l'ivrogne sont voués à l'Enfer,
Personne, alors, ne verra la face du Ciel. "

O toi qui dans l'univers entier es l'objet choisi de mon coeur!
toi qui m'est plus chère que l'âme qui m'anime, que les yeux qui m'éclairent!
il n'y a rien, ô idole, de plus précieux que la vie:
eh bien! tu m'es cent fois plus précieuse qu'elle.

Tu as tout à fait raison, Pascale ! Khayam est un poète qui n' a pas vieilli et qui, à le lire, est très
familier...
Je l' ai cité souvent dans les Coups de coeur poétiques.

L' écrivain Iranien, Sadegh Hedayat lui a consacré une étude ainsi qu' une édition critique.
Hedayat écrit que "de sa jeunesse à sa mort, Khayam est resté matérialiste, pessimiste,
agnostique."
Ce qu' il était probablement... Ce qui lui valut une réputation détestable de son temps, attaqué par tous
les bigots et les conformistes de son vivant et bine après sa mort.
Et cela aussi le rend actuel et proche...

J' ignore quelle édition tu as... la mienne est celle de la collection Poésie/Gallimard, traduite par Armand Robin.
Je la trouve excellente...

Pascale a écrit:

J ai découvert ce poète persan amoureux des femmes et du vin, en lisant Samarcande.

Comme moi !

Et je l'ai également lu après. J'aime beaucoup.
Merci pour ce fil.

Impossible de remettre la main sur mon livre des quatrains.

Ceux postés, je les ai retrouvés dans un livre de citations.

En revanche, j ai trouvé ici, un site où on trouve toutes les roubayates de Khayyam.

Tiens, je crois que Pessoa parle de lui dans son Livre de l'intranquillité. Et il cite un de ses poème sur les bonnes raisons de boire...

colimasson a écrit:

Tiens, je crois que Pessoa parle de lui dans son Livre de l'intranquillité. Et il cite un de ses poème sur les bonnes raisons de boire...

Oui, sans doute ! Khayam est très connu. Par contre la traduction que j' ai est très vivante.

C'est vrai, il y a toujours la gageure de la traduction... Laquelle me recommandes-tu ?