Torgny Lindgren [Suède]

J'en lirai un !
Bon, pas La Bible de Gustave Doré..

Je suis ironique, moi ? Je me croyais factuel.
C'est donc que je dois être factuellement ironique.

Ah, voilà, c'était Sarnia et G-B Edwards, je ne retrouvais plus le nom devant les rayonnages de bouquins... ce sera pour la prochaine fois...

eXPie a écrit:

C'est donc que je dois être factuellement ironique.

Je te la ressortirai un jour

C' est un auteur austère, Lindgren, et meme parfois morbide, mais estimable...
Pas très motivant estimable, mais en dire plus sans se souvenir, serait
tricher...

Fatalement !

Arabella a écrit:

... je voudrais éviter de perdre mon temps avec des lectures peu passionnantes, donc un autre livre de Lindgren ne me tente pas vraiment.

Je me joins a elle.Ce livre et cet auteur (peut-etre), ce n'est pas mon truc.
Petit livre, je l'ai lu en trois heures. (au bureau...hihihi)
Le roman comprend la description de la vie de trois generations dans une Suede arriere et archaique du XIXe siecle. Une sorte de version moderne des cantillations du livre de Job. La question eternelle :"Dieu a qui faire confiance, a qui nous en remettre?"
Il y a baucoup de profondeur dans la narration et sa plainte est encore plus bouleversante dite en sa langue rude et rustre de paysan. J'avais un peu l'impression de lire la Bible.
Je sors de cette lecture toute deprimee et comme cela ne me fait pas plaisir en ce moment, je passe a un autre auteur.

Orientale a écrit:

Petit livre, je l'ai lu en trois heures. (au bureau...hihihi)

Ah, je me demandais comment vous faisiez, certains sur le forum, pour en lire autant, des bouquins.
Maintenant, j'ai la réponse !

Ceci dit, j'ai déjà le boulot pour me déprimer, nul n'est besoin d'en rajouter !

La vie est courte et les livres nombreux. et donc inutile de s' ennuyer avec des livres qui nous rebutent...

Ceci dit, Orientale, Arabella, je lui donnerais une autre chance à Lindgren. J' ai été déçu
par certains de ses livres et j' ai aimé d' autres Comme Fausses nouvelles.

Mais bon ...

Je viens de lire presque coup sur coup (avec un Nicholson Baker entre les deux), Le chemin du serpent et la Bible de Gustave Doré

Le premier a été très intéressant, une histoire assez sordide de droit de cuissage transmis de génération en génération, racontée par le fils (et frère) des intéressées. On y est dans la plus profonde misère avec ce jeune homme maigrichon qui n'aura jamais assez de forces pour nourrir sa famille et leur faire échapper aux ardeurs du "seigneur".
Tiens, c'est marrant, en écrivant, je me dis que je n'en ai finalement pas retenu grand chose alors que j'ai bien aimé.

Concernant la Bible de Gustave Doré, je partage un peu l'avis d'Arabella, sur certains points très prévisibles (la lettre du père surtout) mais en même temps, je me suis beaucoup interrogée sur le narrateur, sur ses souvenirs, tous finalement basés sur un postulat de départ mensonger, quel crédit leur accorder? A qui est-il sensé s'adresser? Pourquoi? Il y a eu des moments où je l'ai pris pour un imposteur, un bon manipulateur. Je n'ai donc pas une impression si négative de ce livre.