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| Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] | |
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Auteur | Message |
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Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Lun 11 Avr 2011 - 22:00 | |
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Lun 11 Avr 2011 - 22:20 | |
| - Marko a écrit:
- Il n'y a que de la solitude et un parcours intérieur individuel qui n'exclut pas de porter un regard généreux et altruiste autour de soi. Nicole Kidman est une fois de plus rayonnante et n'a jamais été aussi touchante et authentique. On a l'impression que l'âge gomme peu à peu tout ce qui la rendait un peu glaciale et inaccessible malgré la puissance de son jeu. L'émotion est au rendez-vous sans que jamais il ne la surligne lourdement. Je pense qu'il deviendra un classique du genre. Et un conseil, allez y sans rien savoir de l'histoire c'est encore mieux.
Peut-être bien... Mais il y a je ne sais combien de films qui traitent de la perte d'un enfant (La Chambre du fils, ou bien pire encore, L'Echange, de Clint Eastwood, etc.)... On voit la douleur des parents, on partage cette douleur... et on a l'impression d'être pris en otage. Quand c'est bien fait, c'est horrible. Ai-je vraiment envie d'aller voir un film bien fait sur ce sujet ? | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Lun 11 Avr 2011 - 22:30 | |
| - eXPie a écrit:
Mais il y a je ne sais combien de films qui traitent de la perte d'un enfant (La Chambre du fils, ou bien pire encore, L'Echange, de Clint Eastwood, etc.)... On voit la douleur des parents, on partage cette douleur... et on a l'impression d'être pris en otage. Quand c'est bien fait, c'est horrible. Ai-je vraiment envie d'aller voir un film bien fait sur ce sujet ? C'est à chacun de voir, évidemment, selon son histoire personnelle, en plus. Cela dit, après Short Bus, c'est un sacré changement de registre pour John Cameron Mitchell. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Lun 11 Avr 2011 - 22:33 | |
| - eXPie a écrit:
Mais il y a je ne sais combien de films qui traitent de la perte d'un enfant (La Chambre du fils, ou bien pire encore, L'Echange, de Clint Eastwood, etc.)... On voit la douleur des parents, on partage cette douleur... et on a l'impression d'être pris en otage. Quand c'est bien fait, c'est horrible. Ai-je vraiment envie d'aller voir un film bien fait sur ce sujet ? Sauf qu'ici il n'y a pas de prise d'otage. Pas de souffrance ostentatoire et spectaculaire. Il y a même quelque chose de lumineux qui tient à un certain nombre d'aspects que je n'ai volontairement pas évoqués pour laisser découvrir l'histoire. Notamment l'explicitation du titre du film. C'est émouvant mais ce n'est pas voyeur. C'est surtout animé d'une intelligence qui illumine tout. On rêverait que tous les couples confrontés à un tel drame puisse arriver à faire ce qu'ils font dans le film. Ceci dit l'ensemble reste de facture très classique mais c'est aussi une de ses forces. - traversay a écrit:
- Cela dit, après Short Bus, c'est un sacré changement de registre pour John Cameron Mitchell.
Radical mais ça se sent qu'il avait quelque chose à dire. Ce n'est pas un vulgaire film de commande passe partout. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Mar 12 Avr 2011 - 15:00 | |
| A noter que le film Rabbit Hole est adapté par David Lindsay-Abaire de sa propre pièce de théâtre qui se déroulait en huis clos: | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Mer 13 Avr 2011 - 22:42 | |
| - Marko a écrit:
- Rabbit Hole
Très beau film limpide et subtil sur la façon dont chacun tente à sa façon de surmonter sa douleur après la mort d'un enfant. Rabbit Hole est à l'origine une pièce de théâtre adaptée par son propre auteur, David Lindsay-Abaire. On trouve dans le film une qualité de dialogues admirable, dans de multiples face à face (mari et femme/mère et fille/soeur et soeur etc.) qui le servent et le font avancer. Autre atout de Rabbit Hole : sa mise en scène, quasi invisible, très axée sur les gros plans et qui se force à être sobre. D'autant plus étonnant quand on connait le tempérament de John Cameron Mitchell, l'auteur du déjanté Shortbus. Au moment où le film commence, un père et une mère sont en plein travail de deuil, huit mois après la mort de leur enfant. Là où d'autres metteurs en scène optent pour le drame, plus ou moins larmoyant, Mitchell choisit de parler du quotidien et des sentiments mêlés des deux personnages principaux. D'abord ensemble, avec le risque grandissant que leur couple implose, avant que chacun n'emprunte son propre chemin (ce que Marko a fort bien développé dans son avis), parce qu'il faut faire avec, en tâtonnant pour trouver comment faire. Revenons à la mise en scène, c'est là où elle excelle, notamment avec un travail sur la lumière, radieuse (voir les scènes de parc) qui va à l'encontre de ce que l'on attendrait d'un mélodrame. Mais, justement, ce n'en est pas un. Bien sûr il y a de la douleur, mais aussi de la colère, face au regard des autres, et un humour occasionnel qui s'affranchit des tabous (une scène de fou rire, courte, mais mémorable) et exorcise le chagrin. Quel plaisir, enfin, de retrouver une Nicole Kidman débarrassée des oripeaux du glamour, naturelle et splendide. Une mention également à Dianne West, absolument remarquable, dans un rôle difficile de mère de la génération précédente, qui a vécu son propre drame. A part une petite faute de goût, un flashback au ralenti, Rabbit Hole est d'une constante sensibilité, sans jamais céder aux sirènes du tire-larmes. Faute de mieux, on appellera cela un très beau film. L'affiche américaine, sensiblement différente : | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Dim 17 Avr 2011 - 14:10 | |
| Rabbit Hole (John Cameron Mitchell)
Un peu moins convaincu que Marko et traversay...j'ai cependant été très sensible à la mise en scène, délicate et fluide, creusant des failles derrière les apparences. John Cameron Mitchell souligne avec justesse une fébrilité, l'impossibilité de se protéger d'un vide affectif qui envahit le quotidien. Ce sont des nuances de tristesse, d'incompréhension qui menacent l'équilibre d'un couple où chacun doit se reconstruire à son propre rythme. Rabbit Hole dévoile une rigueur psychologique qui permet d'éviter la surenchère gratuite ou un jugement maladroit. Le scénario m'a semblé par contre un ton en-dessous, par sa linéarité et ses passages obligés (la thérapie de groupe, le fil rouge de la BD surligné). Et si Nicole Kidman est très intense dans l'expression d'une froideur pour panser ses blessures, Aaron Eckhart ne parvient pas à trouver sa place : il joue comme s'il portait en permanence une armure, avec trop d'application...ses éclats de colère, en conséquence, manquent de consistance et de conviction. Heureusement, Dianne West offre une très belle partition dans le rôle de la mère à travers des échanges poignants.
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Mar 19 Avr 2011 - 18:32 | |
| - Avadoro a écrit:
- Le scénario m'a semblé par contre un ton en-dessous, par sa linéarité et ses passages obligés (la thérapie de groupe, le fil rouge de la BD surligné).
En même temps ces passages obligés sont envisagés sous une forme inhabituelle, plus transgressive. En général, la thérapie de groupe est montrée dans les films comme suscitant initialement le rejet du nouveau venu qui se sent étranger au rituel imposé avant de commencer à s'identifier progressivement pour mieux en ressentir les effets salvateurs dans un second temps. Dans le film, au contraire, Nicole Kidman non seulement ne s'y retrouve pas mais elle déstabilise les autres avant de partir pour ne jamais revenir et chercher une autre voie. Ce n'est simplement pas pour elle. Chacun est différent et il n'y a pas de solution idéale. Et cette histoire de mondes parallèles est d'autant plus intéressante qu'après avoir rejeté l'irrationnel du refuge dans la foi et la croyance, elle se laisse séduire par une autre approche tout aussi illusoire et abstraite bien que sous l'apparence de la théorie scientifique. Dieu ou la Science peuvent-ils nous aider à faire le deuil d'un proche? On ne peut évidemment pas trancher mais chacun y puise un début de réponse en accord avec sa sensibilité. C'est une belle idée que ce "rabbit hole" nous permettant d'imaginer d'autres options de vies possibles co-existantes. Une métaphore de tous les possibles qui nous attendent l'instant suivant. A chacun d'en faire un paradis ou un enfer (mais on n'a probablement pas toujours le choix). | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Mer 20 Avr 2011 - 8:40 | |
| Rabbit HoleMarko nous en fait un super résumé, je ne pourrais pas rajouter grand chose, mais comme vous, et malgré les quelques retenues d'Avadoro, j'ai trouvé ce film d'une limpidité magnifique. Pas de trop plein, ni de scènes trop extrêmes, tout est dit avec finesse et sensibilité, rien n'est laissé au hasard. L'incompréhension, le sentiment d'injustice, le mal être inévitable face au bonheur des autres, ce sentiment qu'il n'y a pas forcément de coupable et avec lequel il faut pactiser, tout y est... C'est un chemin long et douloureux, que probablement on arrive rarement à faire à deux, sans doute parce que cette souffrance est trop immense et qu'elle dévore. Chacun ses armes pour la survivre, le refoulement, la fuite ou au contraire la persistance dans un passé qui n'est plus. Becca et Howie tâtonnent dans leur désespoir et nous émeuvent sans qu'il soit besoin de kleenex car John Cameron Mitchell sait bien où se situe la frontière entre la justesse et le voyant. Un vrai beau film, tout simplement! (Et mention spéciale à tous les acteurs- y compris Nicole Kidman dotée d'un vrai visage de mère ici, bien d'accord avec vous-) | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Mer 20 Avr 2011 - 9:35 | |
| - aeriale a écrit:
- (Et mention spéciale à tous les acteurs- y compris Nicole Kidman dotée d'un vrai visage de mère ici, bien d'accord avec vous-)
Elle est de retour! Il y a longtemps que j'attendais qu'elle revienne à ses grands rôles d'avant. On va la voir avancer en âge et ça devrait être intéressant. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Mer 20 Avr 2011 - 15:12 | |
| Comme finalement dit dans tous les avis : un film d'une sobriété rassurante pour ce film qui aurait pu virer au mélodrame plombant. Une vraie douleur montrée dans sa "fin", des êtres en pleine reconstruction, avec le lot de colère, d'envies, de volonté.
C'est vrai que c'est vraiment très très bien mené ce mode de scénario en parallèle : l'homme et la femme qui, chacun de leur côté, trouvent leur moyen de "passer à autre chose".
Des moments très forts, très justes, montrés tels quels sans qu'on s'y attarde trop pour nous tirer la larme à l'œil, mais sans qu'on les ignore non plus : comme ceux où l'un comme l'autre retire un souvenir de l'enfant (les dessins sur le frigo, le siège auto...).
Des dialogues impressionnants, avec ce moment entre les deux mères, le comment ça va passer, comment vivre avec cette perte, vraiment ... poignant.
En même temps, du coup, pas embarquée non plus complètement. Mais ça peut-être dû à mon état de fatigue. En tout cas, ça fait du bien un film dramatique qui ne vire pas pathos.
Chouette surprise. (Nicole Kidman est superbe) | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Jeu 21 Avr 2011 - 23:42 | |
| - Marko a écrit:
En même temps ces passages obligés sont envisagés sous une forme inhabituelle, plus transgressive. En général, la thérapie de groupe est montrée dans les films comme suscitant initialement le rejet du nouveau venu qui se sent étranger au rituel imposé avant de commencer à s'identifier progressivement pour mieux en ressentir les effets salvateurs dans un second temps. Dans le film, au contraire, Nicole Kidman non seulement ne s'y retrouve pas mais elle déstabilise les autres avant de partir pour ne jamais revenir et chercher une autre voie. Ce n'est simplement pas pour elle. Chacun est différent et il n'y a pas de solution idéale.
Ma remarque se portait plus sur Aaron Eckhart...le rapprochement avec Sandra Oh reste assez gratuit, guère plus qu'un prétexte de scénario. Je trouve l'évolution du personnage trop appuyée et fébrile pour soutenir la comparaison avec la sensibilité nuancée de Nicole Kidman. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier le film, mais j'aurais souhaité être davantage emporté. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Ven 22 Avr 2011 - 9:04 | |
| - Avadoro a écrit:
- Marko a écrit:
En même temps ces passages obligés sont envisagés sous une forme inhabituelle, plus transgressive. En général, la thérapie de groupe est montrée dans les films comme suscitant initialement le rejet du nouveau venu qui se sent étranger au rituel imposé avant de commencer à s'identifier progressivement pour mieux en ressentir les effets salvateurs dans un second temps. Dans le film, au contraire, Nicole Kidman non seulement ne s'y retrouve pas mais elle déstabilise les autres avant de partir pour ne jamais revenir et chercher une autre voie. Ce n'est simplement pas pour elle. Chacun est différent et il n'y a pas de solution idéale.
Ma remarque se portait plus sur Aaron Eckhart...le rapprochement avec Sandra Oh reste assez gratuit, guère plus qu'un prétexte de scénario. Je trouve l'évolution du personnage trop appuyée et fébrile pour soutenir la comparaison avec la sensibilité nuancée de Nicole Kidman. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier le film, mais j'aurais souhaité être davantage emporté. Je rejoins ce que dit Avadoro. J'ai ressenti un peu la même chose, face au jeu d'Eckhart, et face au petit truc qui manque et fait que ce film ne m'a pas complètement embarquée. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Ven 22 Avr 2011 - 20:07 | |
| - Queenie a écrit:
- Avadoro a écrit:
Ma remarque se portait plus sur Aaron Eckhart...le rapprochement avec Sandra Oh reste assez gratuit, guère plus qu'un prétexte de scénario. Je trouve l'évolution du personnage trop appuyée et fébrile pour soutenir la comparaison avec la sensibilité nuancée de Nicole Kidman. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier le film, mais j'aurais souhaité être davantage emporté. Je rejoins ce que dit Avadoro. J'ai ressenti un peu la même chose, face au jeu d'Eckhart, et face au petit truc qui manque et fait que ce film ne m'a pas complètement embarquée. Ce qui m'a intéressé avec le personnage de Aaron Eckhart c'est qu'il choisit le pragmatisme. L'irrationnel n'est pas pour lui. Il est bien plus terre à terre et dans l'émotionnel (la réaction viscérale par rapport au responsable involontaire de la mort de l'enfant le montre bien). Et ce qu'il fait avec Sandra Oh est une sorte de retour en arrière, de régression adolescente dont il a besoin alors que sa femme ne le désire plus. Il fume des joints, fantasme sur une possible nouvelle vie avec pas mal de naïveté, il s'attendrit et a besoin de cette séduction de surface à laquelle il s'abandonne sans vraiment y croire ou la vouloir d'ailleurs. C'est une sorte de boy scout qui redevient un gamin et ça lui fait du bien. Toute cette pesanteur et cette gravité ne sont pas pour lui. Leur escapade à tous les deux est improbable et un peu immature mais elle a du charme. Une petite bulle d'humour et de fantaisie dans un abîme de tristesse. Je trouve que beaucoup de gens qui traversent des périodes de vie douloureuses ont cette tentation de revivre leur adolescence, de flirter, de faire des bêtises. C'est moins grandiosement introverti que ce que vit Nicole Kidman mais c'est sa personnalité. Je trouve que ça fonctionne bien et j'aime toutes ces facettes et tous ces moyens explorés différents pour trouver une issue. Mais rien n'est tranché et la fin reste totalement ouverte. Beau scénario (et roman probablement) en tout cas. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] Sam 23 Avr 2011 - 7:41 | |
| Très belle analyse Marko! Moi non plus sa réaction face au drame ne m'a pas paru spécialement trop appuyée, elle correspond à son tempérament, plus instinctif, beaucoup moins intellectualisé que sa femme. Cette histoire avortée avec Sandra Oh est une sorte de fuite, il me semble qu'elle colle parfaitement à la réalité (j'ai des exemples précis en tête ) comme l'explique Marko. En tout cas cela m'a paru très crédible au contraire... | |
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| Sujet: Re: Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] | |
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| | | | Rabbit Hole [John Cameron Mitchell] | |
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