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| Costas Taktsis [Grèce] | |
| | Auteur | Message |
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bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Costas Taktsis [Grèce] Lun 30 Mai 2011 - 20:54 | |
| Costas Taktsis, 1927-1988 - Citation :
- Le père de Kóstas Takhtsís, Grigórios, et sa mère Élli étaient originaires de la Roumélie orientale, une région de Thrace appartenant aujourd'hui à la Bulgarie. À l’âge de sept ans, après la séparation de ses parents, le jeune Kóstas est envoyé à Athènes pour y vivre chez sa grand-mère. À la fin de ses études secondaires, il s’inscrit à la faculté de droit d’Athènes, mais ne terminera jamais ses études.
En 1947 il est appelé au service militaire, et en 1951 il est engagé comme assistant du directeur américain du projet de barrage de Louros. Du début de 1954 à 1964, il voyage et séjourne dans divers pays d’Europe occidentale, en Afrique, en Australie et aux États-Unis, exerçant divers métiers, de marin à directeur ajoint de la cuisine d’un restaurant. À son retour en Grèce, il s’efforce de subsister comme guide touristique, traducteur et finalement comme écrivain professionnel. Pendant la période de la dictature des colonels (1967-1974), il se heurte plusieurs fois aux autorités policières. Par la suite, il lutte pour faire reconnaître les droits des homosexuels, étant lui-même homosexuel avoué.
Le 27 août 1988, il est découvert par sa sœur assassiné à son domicile de Kolono. Ce crime n’a jamais été élucidé. L’autopsie a seulement montré que la mort était survenue par étranglement dans les deux jours précédents. source : wikipedia.orgToute sa vie d' écrivain, Costas Taktsis s' interessera à la vie quotidienne de son époque et à la réalité étouffante de la petite bourgeoisie grecque. Il est l' un des grands écrivains Grecs de l' après guerre, celle de 40. Avec aussi, Stratis Tsirkas, auteur de Cités à la dérive, Printemps perdu et L' Homme du Nil... Et Dimitris Hadzis, auteur de Notre petite ville et Les Cahiers du détective. Bibliographie :
- Le Troisième anneau
- La Petite monnaie.
Dernière édition par kenavo le Mar 31 Mai 2011 - 9:00, édité 2 fois (Raison : petite bio et petite photo) | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Costas Taktsis [Grèce] Lun 30 Mai 2011 - 21:23 | |
| LA PETITE MONNAIE. - Editions du Seuil, 1990
Ces treize nouvelles sont comme les maillons d' une chaine, à la fois autonomes et liés par un fil conducteur, la vie de l' auteur. Mais Taktsis reconnait et nie à la fois que ces nouvelles soient autobiographiques. On comprend mieux pourquoi en le lisant.
Lorsque j' écris en m' inspirant d' expériences personnelles, je ne dis jamais toute la vérité. Non par manque de sincérité, bien sur : il s' agit là de nécéssités purement psychologiques et esthétiques. Les expériences personnelles jouent simplement le role de détonateur. Mais dès l' istant où l' on commence à écrire, la chose écrite acquiert une existence autonome, une vérité qui lui est propre et va jusqu' à parfois la contredire...
Mon père et les chaussures
En fin de compte, Taktsis cherche un équilibre d' écorché entre la passion de (se) travestir et celle de (se) mettre à nu. C' est un livre à la fois sobre et tragique et le pays qu' il décrit est très loin du folklore.
Il était pret. Il jeta un coup d' oeil au miroir, puis, presque aussitot -comme s' il se rappelait quelque chose- détourna les yeux, sortit de la chambre, ferma la porte à clef et descendit l' escalier du petit hotel. Il ne voulait plus se regarder dans les miroirs, pas meme pour se raser, si possible. Il en avait assez de voir son image. A se regarder das le miroir tous les jours, on finit par s' habituer à ce qu' on voit. Il aurait du y penser depuis longtemps : en évitant les miroirs, il aurait oublié totalement son visage. Et puis, un jour, se regardant soudain, il aurait vu ce que voyaient les autres : toute la réalité, la sienne, sans faux-semblants
Quelques pennies pour l' Armée du Salut
Dès ma petite enfance, j' ai vu la vie par les yeux des femmes : ceux de ma mère, de ma grand mère ou de ma tante. Et c' est ainsi que j' ai vu les hommes. Les femmes ont regné sur mon berceau, mon enfance et mon adolescence en monarques absolus. Lorsque j' ai fait ma révolution, je ne les ai pas exilées de ma vie. Je leur ai coupé la tete. Et depuis, je n' ai vécu que pour mes remords.
La Première image
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| | | | Costas Taktsis [Grèce] | |
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