JJ Abrams

J. J. Abrams (né le 27 juin 1966 à New York, États-Unis) est un scénariste, réalisateur, producteur, compositeur et acteur américain de télévision et de cinéma.

wikipedia a écrit:

Il a travaillé sur de nombreuses séries télé, comme Felicity, avant de créer Alias en 2001, Lost : Les Disparus en 2004, What About Brian en 2006 et plus récemment Fringe en 2008.

Au cinéma, il a travaillé sur le scénario de Armageddon et a réalisé en 2005 Mission impossible 3 qu'il a réécrit. Il a mis en scène Star Trek en 2009.

Bad Robot est la société de production de J. J. Abrams.

J. J. Abrams a produit le film Cloverfield.

Filmo :

2006 : Mission impossible 3 (M:i:III)
2009 : Star Trek
2011 : Super 8


je suis allé voir star trek , bon divertissement, bon effet spéciaux, pas ennuyé du tout .

Star Trek

pfffffffffffffouuuuu . Quand est-ce qu'on va nous montrer un film de SF qui dépoussièrera le genre? On nous ressort toujours les mêmes recettes de BD pour ados avec des images de synthèses assez moches (et tellement "synthétiques"), un rythme tellement saccadé qu'on ne voit rien, des dialogues et des recettes qui n'ont pas évolué depuis 30 ans (depuis la guerre des étoiles), une musique mélange de lyrisme symphonique et de Hard Rock (super la musique du futur!). C'est vraiment du cinéma pop corn, téléphone portable...

Il y a quand même un petit paradoxe spatio-temporel sympa, une grosse bêbête toute rouge sur paysage enneigé, quelques batailles efficaces mais déjà vues 50000 fois et souvent en mieux.

Je crois les japonais capables de renouveler le genre avec leur talent visionnaire mais qu'attendent-ils??? Un petit espoir avec "Avatar" de James Cameron...

Le dernier en date qui m'ait plu: Solaris de Soderbergh parce qu'il était planant et métaphysique.

J. J. Abrams, le réalisateur, semble friand de science fiction et de paradoxes spatio-temporels... Serait-ce un indice pour la résolution de la série LOST? Je verrais bien l'île comme un immense vaisseau spatial...

J'aurais mieux fait d'aller voir le dessin animé dont parle Queenie.

Marko a écrit:

J. J. Abrams, le réalisateur, semble friand de science fiction et de paradoxes spatio-temporels... Serait-ce un indice pour la résolution de la série LOST? Je verrais bien l'île comme un immense vaisseau spatial...

Les paradoxes temporels, du moins les voyages dans le temps, c'est un peu le coeur de la Saison 5 de Lost.
Quand on voit que JJ Abrams est à l'origine de Fringe, je crois, dont la diffusion commence cette semaine (ou bien a commencé la semaine dernière), on se dit qu'il aime bien ces trucs, sans trop en dire sur Fringe...

eXPie a écrit:

Quand on voit que JJ Abrams est à l'origine de Fringe, je crois, dont la diffusion commence cette semaine (ou bien a commencé la semaine dernière), on se dit qu'il aime bien ces trucs, sans trop en dire sur Fringe...

Je crois que ça commence ce soir non ? J'ai déjà vu le pilote, c'est soporifique...

Nezumi a écrit:

eXPie a écrit:

Quand on voit que JJ Abrams est à l'origine de Fringe, je crois, dont la diffusion commence cette semaine (ou bien a commencé la semaine dernière), on se dit qu'il aime bien ces trucs, sans trop en dire sur Fringe...

Je crois que ça commence ce soir non ? J'ai déjà vu le pilote, c'est soporifique...

Il y a une chute rigolote, dans le pilote. Sinon, globalement, la série distille au compte-goutte des éléments de la trame principale. Chaque épisode ressemble à un film déjà vu (du genre : Alien, l'Homme invisible, etc.) mais pas mal fichu (il y a des moyens). Par contre, de ce que j'ai pu voir, la vf, comparée à la vo, il n'y a pas photo. L'actrice principale a une voix très particulière, alors que l'actrice française a une voix passe-partout.
Ca joue beaucoup, je crois.
Bref, ça s'oriente globalement dans une direction assez particulière, même si on peut penser à d'autres séries, que je ne nommerai pas (pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui comptent voir Fringe).
Je suis assez partagé, en fait. Il y a des grosses cordes dans certains personnages, mais c'est globalement bien fichu, et c'est un style que j'aime bien (le style bizarroïde, et de plus en plus bizarroïde au fur et à mesure que ça avance).

eXPie a écrit:

L'actrice principale a une voix très particulière, alors que l'actrice française a une voix passe-partout.
Ca joue beaucoup, je crois.

J'ai vu cet épisode en anglais, mais je l'ai trouvé plutôt languissant par rapport aux séries auxquelles tu fais allusion et qui Ne Doivent Pas Etre Nommées. Ça ne m'a pas trop donné envie de voir la suite (ce qui est le rôle d'un pilote).

Super 8



E.T. wants to go home!

JJ Abrams et Spielberg nous offrent un retour nostalgique vers le passé des films d'anticipation où le merveilleux surgissait au beau milieu des pavillons de banlieue de l'Amérique des années 80. On retrouve le frisson, la lumière, les regards braqués vers le ciel, l'humour potache, la guimauve aussi, l'efficacité des scènes d'action surtout où la mise en scène dynamite le côté bricolé de l'entreprise. Un tour de manège auquel je me suis laissé prendre tout en étant à l'arrivée malgré tout légèrement déçu. La bébête est formidable en mix de la créature de Prédator ou des aliens de La Guerre des mondes. Elle est habilement amenée très progressivement. Il y a 3 ou 4 scènes qui clouent au fauteuil et rappellent un peu Jurassik Park, E.T. ou Rencontres du 3e type ... Les 2 adolescents principaux sont impeccables. Beaucoup de plaisir donc mais ma petite déception vient du fait que le résultat n'égale pas tout à fait les modèles revendiqués. Ou plutôt qu'il ne cherche pas autre chose. Pas beaucoup de surprise finalement. Mais dans le genre c'est une réussite!

Marko a écrit:

Super 8



E.T. wants to go home!

JJ Abrams et Spielberg nous offrent un retour nostalgique vers le passé des films d'anticipation où le merveilleux surgissait au beau milieu des pavillons de banlieue de l'Amérique des années 80. On retrouve le frisson, la lumière, les regards braqués vers le ciel, l'humour potache, la guimauve aussi, l'efficacité des scènes d'action surtout où la mise en scène dynamite le côté bricolé de l'entreprise. Un tour de manège auquel je me suis laissé prendre tout en étant à l'arrivée malgré tout légèrement déçu. La bébête est formidable en mix de la créature de Prédator ou des aliens de La Guerre des mondes. Elle est habilement amenée très progressivement. Il y a 3 ou 4 scènes qui clouent au fauteuil et rappellent un peu Jurassik Park, E.T. ou Rencontres du 3e type ... Les 2 adolescents principaux sont impeccables. Beaucoup de plaisir donc mais ma petite déception vient du fait que le résultat n'égale pas tout à fait les modèles revendiqués. Ou plutôt qu'il ne cherche pas autre chose. Pas beaucoup de surprise finalement. Mais dans le genre c'est une réussite!

Je veux bien tenter un blockbuster, ça fait longtemps que je n'en ai pas vu. Ca dithyrambe sec dans la presse à son endroit.

traversay a écrit:

Je veux bien tenter un blockbuster, ça fait longtemps que je n'en ai pas vu. Ca dithyrambe sec dans la presse à son endroit.

C'est un peu exagéré mais on passe un très bon moment. Les gens applaudissent dans la salle.

Marko a écrit:

Super 8

Super 8 ? Parce que ça vaut presque 8 sur 10 et que c'est super. Dans son genre. Film instantané qui procure un plaisir immédiat et s'évanouit vite de la mémoire, ensuite. La partie fantastique, soit le dernier tiers du film, m'a le moins passionné : l'alien manque de charisme (en plus, il est moche, pourquoi le sont-ils toujours ?) , la fin est bâclée, on est dans le blockbuster prévisible. Mais avant, c'est mieux, hyper référencé évidemment, et alors, c'est voulu cette nostalgie d'avant les effets spéciaux pyrotechniques, non ? Il y a une espèce de pureté de l'enfance, une solidarité de bande, et une émotion qui perce. Les personnages d'adultes sont stéréotypés ? On s'en fout. Ces gosses qui rêvent et tournent en Super 8, disent l'amour d'Abrams pour le cinéma et l'aventure. Sans moyens, le film serait une sorte de Série B, naïve et au premier degré. On évoque Spielberg, évidemment, mais on peut penser aussi aux films de SF humanistes des années 50 (Le jour où le Terre s'arrêta). C'est pop cornesque en diable, cette affaire, mais il n'y a pas de honte à partir du moment où il y un scénario qui tient la route et une candeur touchante dans l'histoire qu'on nous raconte. C'est chouette, vraiment.

Super 8

Un sentiment mitigé, car Abrams ne tire pas vraiment profit de la qualité de l'interprétation, Elle Fanning et Joel Courtney en tête. Certaines séquences peuvent séduire, mais la référence à Spielberg fragilise un édifice qui manque de personnalité et d'ampleur. La faiblesse du scénario entraîne le film dans trop de directions, et si le groupe d'adolescents est convaincant dans sa démarche, les autres aspects apparaissent anecdotiques. La créature prpvoque l'indifférence alors qu'elle devait incarner le pivot du récit, et les gesticulations de l'armée de l'air apparaissent complètement gratuites. L'univers des adultes, dans son ensemble, est évoqué de façon très maladroite (à l'image des figures paternelles, restant des silhouettes assez fades).
C'est dommage, car l'image de ces jeunes fascinés par un matériau de cinéma offre quelque chose de touchant, au-delà même de l'hommage à une époque et à un style. Mais la proposition d'Abrams manque de simplicité et de conviction pour emporter l'adhésion.

Super 8

Je suis globalement contente de ce film, comme Marko. Embarquée très facilement dans cette histoire qui rappelle vraiment l'ambiance des anciens films fantastiques.
Une petite ville pépère, une famille normale mais avec plein de failles partout (et un gros traumatisme de départ), des douleurs, des enfants qui aiment l'Aventure et se faire peur. Je trouve que ça rappelle aussi des livres, comme ceux de Stephen King par exemple(pour la petite ville tranquille qui va s'en prendre plein la poire et révéler la crasse en-dessous, mais avec une bonne et bisounours de moral sur la fin).

Évidemment on pense à E.T. et c'est plus que fait exprès (sauvons le monstre ou tuons le ?!)
Je regrette un peu que l'élément potache du film ne soit pas un peu plus souligné : je préfère les délires burlesques et grossiers des gosses dans les Goonies que les sourires gentillets à la Spielberg. Du coup, dommage : le gosse qui vomit tout le temps, et l'exploseur fou ne sont pas assez mis en avant. Abrams privilégie l'historiette d'amûr et la réconciliation des hommes entre eux. Soit.
Et finalement, je pense que l'histoire des deux pères auraient pu ne pas exister. Ils sont trop effacés pour vraiment intéressés, et du coup, ils coupent complètement le rythme du film.

J'ai trouvé les effets spéciaux vraiment bien foutus : la destruction de la ville, la construction du vaisseau spatial. La grotte m'a moins convaincue, on sent que c'est censé être un truc énorme, mais ça donne l'impression d'évoluer dans 30m².

Quant à la grosse bébète, je suis plus proche d'Avadoro, elle ne m'a pas vraiment convaincue. Sauf le gros plan sur sa gueule à la fin, quant elle "parle" avec le gamin. C'est vraiment bien fait le moment où ça glisse vers la compréhension, le pardon... etc... ses yeux sont terribles après n'avoir vu que des détails et des gros trucs crados, et des bruits bizarres.

Et c'est chouette de retrouver ces couleurs bleus métallique, et verts des films "d'antan".

(Vous avez remarqué, dans toute cette tourmente, y'a que les gosses qui ont l'air crevés, sales, et abimés...
C'est un peu trop gros tout de même

Ron Eldard voulait peut-être pas qu'on touche à son brushing

)

J'aime aussi le type du vidéoclub qui est trop défoncé pour voir ce qui se passe. "La drogue c'est nul!" dit un des gamins

Star Trek into darkness


Je ne sais pas ce qui est arrivé à la plupart des critiques qui sont presque unanimement enthousiastes sur ce film. J'ai trouvé ça ennuyeux, laborieux, prévisible, plein de clichés du genre. L'histoire n'est pas intéressante et la psychologie des personnages est tellement sommaire que ça en devient ridicule. Je sauve les 20 dernières minutes (sur 2h20) qui sont plutôt spectaculaires et à la rigueur la séquence d'ouverture (et encore...). J'ai lutté contre le sommeil! Et pourtant la musique tonitruante est insupportable.

Marko a écrit:

Je ne sais pas ce qui est arrivé à la plupart des critiques qui sont presque unanimement enthousiastes sur ce film.

Certainement la même chose qu'à moi

Ceci dit, aucune envie de le défendre, c'était sympa, ça s'arrête là.

Je l'aurai probablement oublié dans 2 semaines.